2 ou 3 choses sur l’étude de cas en géographie

1. 2 ou 3 choses sur l’étude de cas en géographie Pour ne plus hésiter ni se tromper ! J. BOLOT & N. MANSARD Formation nouveaux programmes Bac professionnel 2009

2. Ce n’est pas : • un exemple – parmi d'autres – destiné à illustrer une notion ou un thème ; • un modèle qui servirait de référence. J. Bolot Formation nouveaux programmes 2009

3. Ce n’est pas : l’étude d’un pays ou d’une région du monde J. Bolot Formation nouveaux programmes 2009

4. C’est … un casse-tête pour le professeur ! • A quel moment dans la séquence ? • Quels enjeux a cette approche ? • Quelle échelleretenir pour l'étude de cas ? • Quelles démarches pédagogiques et quels types de raisonnements? • Quelle évaluationpour ce genre de travail ? J. Bolot Formation nouveaux programmes 2009

5. C’est … un fait géographique • impliquant un territoire et des acteurs ; • questionné par une problématique. J. Bolot Formation nouveaux programmes 2009

6. A quel moment dans la séquence ? L’étude de cas est le premier moment de l’étude d’un thème ; on ne confond donc pas avec l’exemple ou la situation d’illustration qu’on place librement dans la séquence J. Bolot Formation nouveaux programmes 2009

7. Quels enjeux a cette démarche ? • Elle permet la contextualisation thématique et spatiale, le changement d’échelle par emboîtement ou transfert (analogie) ; • Elle permet l’articulation de différentes échelles en révélant les logiques spatiales d’un territoire : l’organisation de l'espace, l’aménagement, l’environnement. J. Bolot Formation nouveaux programmes 2009

8. Quelle échelle retenir pour l'étude de cas ? • La moyenne échelle semble la plus pertinente ; on peut, par exemple, partir de la moyenne échelle et compléter par une ou deux études de cas à grande échelle c’est-à-dire : petit territoire ! Attention au choix des cartes : de 1/25000è à 1/250 000è, pas plus ! La France, la Chine ne sont donc pas des espaces pour des études de cas ! J. Bolot Formation nouveaux programmes 2009

9. Quelles démarches pédagogiques et quels types de raisonnements ? • Pédagogie constructiviste : l’élève est actif et acteur ; • Problématisation : situation énigmatique  mais pas mystérieuse ! • Pratique de « l’investigation argumentée » : relevé d’informations, mise en relation et confrontation de documents variés ; • Synthèse : le réel est complexe et fonctionne en système. J. Bolot Formation nouveaux programmes 2009

10. Quelle évaluation ou bilan pour ce genre de travail ? • schémas systémiques et/ou • cartes de synthèse et/ou • Croquis de synthèse. Ces productions sont intéressantes car : • elles exigent un raisonnement, des mises en relations ; • elles facilitent l’articulation entre l’étude de cas et sa contextualisation. J. Bolot Formation nouveaux programmes 2009

11. Professeur-élève : à chacun son travail ! Du côté des élèves : • prise d'informations, confrontation, problématisation ! • production de cartes, de schémas, de croquis etc. Du côté du professeur : • recherche documentaire importante et cohérente ; • enseignement méthodologique ; - synthèse argumentée autour d’un raisonnement, d’une logique avec le souci de répondre à la problématique. J. Bolot Formation nouveaux programmes 2009

12. Nos sources : • Michel Hagnerelle, IGEN et doyen de l'Inspection générale d'histoire-géographie www. http://europe.sceren.fr/fileadmin/itw/hagnerelle.html • Michel Lextreyt, Jean SérandourIA-IPR d'Histoire-Géographie et Education Civique; www.http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/ • Louis-Pascal Jacquemond, IA-IPR Histoire et Géographie http://xxi.ac-reims.fr/fig-st-die/actes/actes_2003/jacquemond/article.htm#haut • http://histgeo.paris.iufm.fr/article.php3 J. Bolot Formation nouveaux programmes 2009

13. Merci