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RELIER MIGRATIONS MOBILITÉ QUOTIDIENNE IMMOBILIT É. Premiers résultats tirés d’une enqu ête échantillon, menée en trois régions italiennes. Marco Bottai et Nicola Salvati Dipartimento di Statistica e Matematica applicata all’Economia Università di Pisa. Pisa, Migrations 1986-1991 .
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RELIER MIGRATIONS MOBILITÉ QUOTIDIENNE IMMOBILITÉ Premiers résultats tirés d’une enquête échantillon, menée en trois régions italiennes Marco Bottai et Nicola Salvati Dipartimento di Statistica e Matematica applicata all’Economia Università di Pisa
Pisa, Migrations 1986-1991 Pisa, Navettes 1991 Recensement 1991
immobilité, inertie, enracinement, appartenance HABB mobilité potentielle, perspectives, projets de logement SPUT mobilité quotidienne, espace de vie TRIBIO mobilité définitive, migrations, déménagement Housing Cycle de vie et ménage Carrière scolastique et professionnelle
SPUT
L’APPARTENANCE Vous vous sentez citoyen de… /vous appartenez à… Âge 30-40 Italie Monde Commune de résidence Région Europe Autre Âge 55-65 Italie Commune de résidence Monde Région Europe Autre • En général, les femmes aussi que les hommes se sentent avant tout italiens (42%). Les citoyens du monde sont moins que la moitié. • A un élevé niveau d’instruction correspond un plus répandu sens d’appartenance à l’Europe et au Monde.
Zone semi-urbaine 31,3% Banlieue 12,2% Ville 5,8% Centre ville 11,7% Campagne 39% DIMENSION IDEALE DU MILIEU % PREMIER CHOIX 22.8 Pas bruyant 10.9 Peu de trafic 4.0 Accessible 14.6Sûr 8.1 Près du travail 6.0 Près des parents 0.3 Proche aux installations sportives 2.4 Proche aux boutiques 0.7 Près des écoles 7.7 Proche à la mer 6.2 En campagne 5.6 Dans un milieu vert 1.6 Accessible aux moyens collectifs 4.7 Bon milieu social 3.5 Agréable milieu urbanistique • Plus de 70% des enquêtés préfère la dimension non-urbaine. • Ce choix est confirmé par les caractéristiques de l’endroit idéal: 1) pas bruyant (19,9%); 2) peu de trafic (13,4%); 3) sûr (12,4%); 4) campagne (9,7%). • Parmi les jeunes est plus importante la proximité au travail (8,8%). • Centre ville: choisi par les femmes (14,7%) plus souvent que par les hommes (8,8%); modérément préféré par les personnes plus âgées.
RÊVES ET PERSPECTIVES DE LOGEMENT NON (56,65%) DÉMÉNAGER? Je rêve (16,50%) OUI (42,61%) C’est possible (9,24%) Je prévois (13,55%) Je cherche (3,33%)
DÉMÉNAGER… • Pas de disponibilité au déménagement pour 57% des enquêtés. • Il n’y a qu’un 3% qui cherche effectivement un nouveau logement. • Dans la cohorte plus jeune (30-40 ans), 57% est en quelque mesure disponible au déménagement, n’ayant pas encore achevé son parcours de housing.
DÉMÉNAGER… Type de logement envisagée • La petite villa est le premier type de logement demandé ou rêvé • L’appartement en petit immeuble est aussi choisi en tant que solution pour vivre en ville
LA LIAISON AVEC L’ACTUELLE HABITATION “QUELLES MOTIVATIONS VOUS LIENT A VOTRE ACTUELLE HABITATION? (en ordre de priorité)?” (Pour ceux qui n’ont aucune intention, rêve ou projet de déménagement) • Les variables “cohorte” et “genre” ont une très faible influence sur la liaison avec le logement. La famille résulte toujours la motivation la plus importante d’enracinement. • Il faut rechercher la liaison avec le logement dans la sphère psychologique: il y a un sorte d’identification entre sa famille et son logement.
DÉPLACEMENTS JOURNALIERS La mobilité journalière est, peut-être, une chance personnelle, mais bien sûr un coût individuel et social. Lorsque les navettes pour motif de travail étaient majoritaires, ce coût était à réduire. Aujourd’hui l’espace de vie est surtout modelé par les déplacements moins contraignants (courses, loisir). Quelle est la relation entre mobilité quotidienne et mobilité migratoire, d’un côté, et entre mobilité quotidienne et enracinement/perspectives migratoires, de l’autre? • Tous les déplacement d’une journée. • 1820 enquêtés (3 régions, 2 cohortes). • 7753 déplacements observés. • Variables mesurées: heure de départ, destination, moyen de transport, distance, durée, motif, avec qui. • A étudier par genre, âge, profession, niveau d’études, variables liées à la résidence et au ménage.
DÉPLACEMENTS JOURNALIERS • La plupart du temps on està la maison. • En général, en Italie on rentre chez soi pour manger. • A 11h 02 (où on a la plus intense utilisation de l’espace extérieur)70%des hommes se trouvehors de la maison, 14%,est en train dese déplaceret16%se trouveà la maison. • Pour les femmes:61%,5%,34%.
DÉPLACEMENTS JOURNALIERS • 68% des déplacements est effectué avec sa voiture. • Si on considère aussi lesmotos, on atteint 70%. • En ajoutant les déplacement avecvoiture d’autrui, on arrive à 73% de utilisation de moyen privé (la moyenne est 3,06 mouvements quotidiens par personne). • Les femmes sont plus écologiques: ellesmarchentdavantage et elles attrapent plus souventl’autobus. En autre, elles sont fréquemmentaccompagnées. • Les hommes aiment se déplacer envélo, mais en général ils préfèrent lamotoet surtoutsa voiture.
LA MOBILITÉ RÉSIDENTIELLE Les résultats d’analyses de survie
LA MOBILITÉ RÉSIDENTIELLE • On a partagé les variables selon la typologie et on a effectué l’analyse avec un modèle semi-paramétrique de Cox; • On a éventuellement comparé les régions considérées (Sicile, Pouilles, Toscane) en utilisant les variables les plus significatives.
LA MOBILITÉ RÉSIDENTIELLE Type de logement Le risque de déménagement est plus élevé si on est logé dans un immeuble collectif. Ce phénomène est plus évident en Pouilles, où la probabilité de déménager baisse du 32% pour un sujet qui est logé dans une petite villa indépendante par rapport à ceux qui vivent dans un immeuble collectif. C’est à dire, qui vit dans un immeuble collectif (en ville) est soumis à un risque augmenté du 47% par rapport à qui est logé en petite villa indépendante.
LA MOBILITÉ RÉSIDENTIELLE Statut d’occupation à l’origine Le risque de déménagement est beaucoup plus grand si le sujet est locataire. Une fois parvenu à la propriété, ce risque se réduit du 65%, 79% et 71% respectivement dans les trois régions considérées.
LA MOBILITÉ RÉSIDENTIELLE Surface du logement d’origine Évidemment, la probabilité de migration baisse de façon quasiment proportionnelle à la hausse de la surface du logement. Cela correspond à la réalisation de un des buts du parcours de housing: le confort dimensionnel. Il y en a d’autres: avant tout, la propriété de l’immeuble, sa qualité et sa localisation.
LA MOBILITÉ RÉSIDENTIELLE Localité Comme on peut vérifier, le risque de déménagement est plus faible dans les zones non urbaines: cela correspond au plus fort enracinement observé dans les campagnes. Il faut avouer que ce résultat est obtenu à partir de migrations qui se sont produites en époques et conjonctures migratoires très différentes entre elles.
LA MOBILITÉ RÉSIDENTIELLE Dotation de la maison L’interprétation est très simple: en absence de ces dotations, le risque de quitter est plus élevé. Il faut souligner que ces éléments n’ont pas d’importance absolue, mais ils représentent plutôt le niveau de bien-être du ménage. Par exemple, un toscan qui par hasard n’avait aucune de ces dotations aurait un probabilité de déménager 6,4 fois plus grande par rapport à un autre toscan qui les possède toutes.
LA MOBILITÉ RÉSIDENTIELLE Événements familiaux et professionnels • Pour les femmes la probabilité de déménagement est plus grande: surtout autrefois, elles allaient loger chez leur conjoint au moment du mariage. • En Toscane, la mise en couple pousse le risque de migration (+25% à peu près)
LA MOBILITÉ RÉSIDENTIELLE • Les familles avec un enfant (né au cours de l’intervalle de temps considéré) sont soumises à un risque augmenté du 43,7% par rapport à celles qui n’ont pas d’enfants. • En Toscane, la naissance de un autre enfant pendant la période produit une hausse du risque du 23%. • C’est bien évident que le changement du lieu de travail a l’effet de pousser la propension au déménagement (+31%, +43% et +19%), même si (comme on a vu) aujourd’hui la proximité au lieu de travail a un’importance tout à fait minoritaire.
LIEN ENTRE MIGRATIONS, MOBILITÉ QUOTIDIENNE ET IMMOBILITÉ Modèle de Poisson multivarié: régression entre le nombre de déplacements quotidiens, la mobilité résidentielle (nombre de déménagements) et les perspectives migratoires. Comme on peut voire, la mobilité quotidienne est liée directement à la mobilité résidentielle passée et aussi aux perspectives migratoires futures. On peut supposer que migrer provoque un’irrationalité dans la localisation du logement face à son espace de vie; le cycle résidentiel vise à améliorer la localisation ou à redessiner son espace de vie. Malheureusement les buts de housing suivent une logique opposée: cela nous ramène aux considérations qu’on a montrées d’abord.
Pisa, Migrations 1986-1991 Pisa, Navettes 1991 Recensement 1991