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Dr DEMONS. 2. Obsit -dfinition. Obsit est un excs morbide de poids n de la susceptibilit gntique place sous l'influence de l'environnementExcs de masse grasse par accumulation d'apports nergtiques >dpenseNorme: IMC(indice de QUETELET)Kg/T2Une autre faon de calculer l'obsit:
E N D
1. Dr DEMONS 1 Sport-handicap À propos de l’obésité
(et rapidement des dyspraxies)
Dr DEMONS
Médecin CTR de l’académie de REIMS
2. Dr DEMONS 2 Obésité -définition Obésité est un excès morbide de poids né de la susceptibilité génétique placée sous l’influence de l’environnement
Excès de masse grasse par accumulation d’apports énergétiques >dépense
Norme: IMC(indice de QUETELET)
Kg/T2
Une autre façon de calculer l’obésité: plis cutanés
Surface brachiale/plis cutanés de la surface des bras
Enfant: circonférences taille et hanches
3. Dr DEMONS 3 classification
4. Dr DEMONS 4 Obésité infantile -rebond d’adiposité: la courbe de poids croit jusqu’à 1an puis décroit jusqu’à 6 ans
-Si le rebond d’adiposité survient avant 6 ans: risque d’obésité adulte. A l’inverse si le rebond survient après 6 ans l’adulte restera majoritairement mince.
-2/3 des ados obèses seront des adultes obèses
?à 2 ans si l’enfant est obèse
obésité à l’âge adulte 10% si les parents ont un poids normal-45%si un des 2 parents est obèse-75% si les 2 parents sont obèses
5. Dr DEMONS 5 La mécanique 3 composantes: l’adipogénèse-la dépense énergétique-la recapture de la sérotonine
?l’adipogénèse:la taille critique des adipocytes.
Les apports énergétiques surnombre=augmentation de la taille et de la charge en graisse(triglycérides-LDL cholestérol..)-lorsque la taille critique est atteinte=recrutement(préadipocyte)?adipocytes et hyperplasie des masses graisseuses.
Si amaigrissement les adipocytes restent disponibles donc problème des amaigrissements
?balance énergétique:balance de long terme-100 kcal/j en sus valent 5 kilogrammes-(pour mémoire 1 repas complet fast food=187 kcla/j)
?cf:cycles de KREBS,PENTOSE-PHOSPHATES,HELICE DE LYNEN-ATP)
?sérotonine:régulation cycles-satiété-appétit
6. Dr DEMONS 6 La prévalence On constate une augmentation de la prévalence du surpoids et de l’obésité dans tous les pays industrialisés entre 97 et 2003 pour la population des plus de 15 ans le surpoids passe 36,7 à 41,6% et l’obésité de 8,2 à 11,3%(OBEPI
Lioret(2004) pour les 3-14 ans entre 90 et 2000 le surpoids passe de 8,3à 10,4%,l’obésité de 2,4% à 3,9%
ROMON(2005) à 5 ans de 89 à 2000 le surpoids passe de 9,6 à 16,9% et l’obésité de 1,9 à 4,9%
La progression est constante répartie sur tout le territoire mais en forte augmentation sur les régions du Nord et de l’Est et dans les zones défavorisées.
7. Dr DEMONS 7 Facteurs favorisant l’obésité
8. Dr DEMONS 8 Facteurs individuels et inter-individuels
9. Dr DEMONS 9 Analyse des facteurs La géographie:le nord et l’est-la ruralité-la région parisienne
La sur-représentation des ouvriers et employés-la corrélation espérance de vie et indicateurs de santé surpoids entre 7 et 14 ans cadres 7%-25% ouvriers ce n’est pas seulement un problème économique
La famille:IMC des parents,enfant unique,parents agés
Le logement et l’offre de loisirs
La culture:loisirs-mode alimentaire
Le niveau scolaire parental:
20% des enfants obèses ont des parents niveau éducation primaire
6% des enfants obèses ont des parents niveau enseignement supérieur
Au total:l’obésité et le surpoids se rencontreront plus fréquemment en éducation prioritaire et SEGPA
10. Dr DEMONS 10 Les risques sanitaires Cardio-vasculaires insuffisance coronarienne,HTA,AVC,thromboses-embolies,insuffisance cardiaque,fibrinolyse
Respiratoires:apnée du sommeil,hypoventilation alvéolaire,insuffisance respiratoire,HTA pulmonaire
Digestives:stéatose hépatique,lithiase bilaire
Métaboliques:insulino-résistance,diabète2,dyslipidémie,hyperuricémie
Endocriniens:hypogonadisme,dysovulie
Rénaux:hypersudation,protéinurie
Ostéo-articulaires
Autres:oedèmes Minf,hta intra-cranienne
La mortalité précoce évitable(<60 ans) augmente de 20% si l’IMC est supérieur à 28
11. Dr DEMONS 11 La santé de l’enfant obèse L’enfant obèse n’exprime pas forcément de doléances-situation infra-clinique
?les problèmes dont il faudra tenir compte
Respiratoire:hypoventilation alvéolaire-essoufflement
Problèmes ostéo-articulaires:douleurs lombaires-hyperlordose,fragilité tendineuses
Insulino-résistance
Hypertension intracranienne(90% des enfants obèses)
Les problèmes cachés:irritations cutanées,oedèmes,hyperlipidémie,stéatose hépatique,lithiase biliaire,pour les filles hyperandrogénisme avec ovaires poly-kystiques,hypogonadisme pour les garçons
Dans plus 35% des cas un enfant obèse avant la puberté sera obèse à l’age adulte contre 60% si obèses après la puberté.Il y a donc intérêt à agir tôt.
12. Dr DEMONS 12 La thérapeutique Les principes:amaigrissement-activité physique et médicaments
Les médicaments:age adulte 2 classes:la sibutramine(anorexigène)-l’orlistat(stimulateur du complexe adrénergique et sérotoninergique)
L’amaigrissement: une perte de 10 kgs entraine une baisse de TA de 10 mmHg (systolique)et 30 en diastolique et une diminution de la glycémie à jeun de 50%. Il faudra se rappeler cependant le principe de l’hyperplasie adipocytaire pour comprendre que tout relachement=reprise de poids
L’activité physique: elle permet de conserver la la masse maigre augmente l’oxydation des lipides des masses graisseuses viscérales stimule le contrôle de l’appétit et de la satiété(système sérotoninergique) augmente la sensibilité à l’insuline-l’équilibre restauré entre apport et dépense
la recommandation minimale:30 mnes de marche rapide/j(50% de la population a une activité physique inférieure dans les pays industrialisés).
13. Dr DEMONS 13 A l’adolescence et dans l’enfance Pas de traitement médicamenteux car les effets secondaires sur la recapture de la sérotonine nuisent à l’efficacité de la maitrise des compulsions alimentaires qui augmentent à cet age
Maitrise nutritionelle-activité physique et amaigrissement-suivi psychologique
Un régime alimentaire sévère peut contribuer à l’aggravation d’un trouble alimentaire émergent
14. Dr DEMONS 14 La psychologie
15. Dr DEMONS 15 Stress Le stress
16. Dr DEMONS 16 Le stress - notions L’homéostasie
Le stress adaptatif
Le stress dégénératif
17. Dr DEMONS 17 LES MODELES
18. Dr DEMONS 18 Approche cognitive du stressle couple stresseur-stressé
19. Dr DEMONS 19 EVALUATION DU STRESS
20. Dr DEMONS 20 Classification des stratégies de copingLAZARUS-FOLKMAN-1984 > RESOLUTION DE PROBLEMES
> ACCEPTATION DE LA CONFRONTATION
> PRISE DE DISTANCE - MINIMISATION
> REEVALUATION POSITIVE
> FUITE -EVITEMENT
> RECHERCHE DE SOUTIEN SOCIAL
> MAITRISE DE SOI
21. Dr DEMONS 21 Une des conséquences de la reprise d’une activité ou de la confrontation place l’enfant,l’adolescent ou l’adulte dans une situation de stress,qui compte tenu de la perte de contrôle jusque là connue sur son corps empêche toute réévaluation positive et la croyance préalable dans son impuissance
22. Dr DEMONS 22 Les schémas de pensée L’expérience de SELIGMAN:le désespoir appris
Les schémas de pensée:le monde juste-le sort commun-l’impuissance apprise
La mise en échec du schéma de pensée dominant crée une situation de détresse puis de désespoir
Le sentiment de maitrise:la croyance
La confrontation=adversité(passage de l’inaptitude à l’aptitude partielle) face à quelqu’un qui a une croyance d’incontrole renvoie au mieux à un schéma émotionnel centré sur l’échec,la solitude, l’abandon et l’incapacité-l’essentiel d’emblée dans la reprise d’activité physique est de concevoir pour le jeune des outils de contrôle(carnet d’auto-évaluation-ressenti-performance)
23. Dr DEMONS 23 L’évitement La mise en échec du schéma de pensée crée détresse puis désespoir puis impuissance
Paradoxalement le sujet en détresse peut créer des mécanismes de contrôles sur des schémas erronés.Ces mécanismes sont au nombre de 3:dépression(affects dépressifs)-dépendance-phobie.
Chez les enfants et adolescents obèses on peut retrouver ces 3 mécaniques autour de la dépendance alimentaire,d’une dépendance-addiction(jeu vidéo,télévision,internet),d’affects dépressifs et d’une phobie sociale.
Il s’agit de schémas erronés mais logiques:je connais les méfaits et bienfaits mais je les connais à l’avance…..
La dépendance est un mode de réassurance par la reconstruction d’une relation primitive et sécurisante.
Dans ces circonstances le cercle se ferme….surtout si le projet est la reprise de contrôle de soi(par le corps).
24. Dr DEMONS 24 L’estime de soi
25. Dr DEMONS 25 Définition L’estime de soi est faite de 4 composantes:le sentiment de confiance,la connaissance de soi,le sentiment d’appartenance,le sentiment de compétence
Le sentiment de confiance est un préalable à l’estime de soi.En effet il faut d’abord le ressentir et le vivre afin d’être disponible pour réaliser des apprentissages qui vont nourrir l’estime de soi.Il en va autrement des 3 autres composantes.On peut stimuler la connaissance de soi,l’appartenance et la compétence(sentiments) à chaque stade du développement,à chaque période de la vie,par des attitudes éducatives adéquates et des moyens concrets.La sécurité et la confiance seront particulièrement importants dans la construction de l’estime de soi.
26. Dr DEMONS 26 1-LE SOI Le soi est l’ensemble des caractéristiques individuelles qui fait qu’un individu est semblable ou différent des autres.Il est façonné par l’environnement et comporte 3 dimensions:
?le concept de soi
?l’estime de soi
?la présentation de soi
27. Dr DEMONS 27 1.1-le concept de soi C’est l’ensemble des croyances que nous entretenons à propos de nous même.Les schémas qui sous-tendent les croyances sont des généralisations cognitives dérivées de l’expérience passée.Ces schémas organisent et orientent le traitement de l’information reliée à soi dans nos expériences sociales,car nous avons besoin d’un concept de soi stable,ce qui nous amène à réinterpréter les informations afin qu’elles correspondent à l’idée que nous nous faisons de nous même.Il est à remarquer que ce besoin de confirmation de soi englobe les aspects négatifs.Nous préférons créer un monde prévisible même s’il nous déplait!
28. Dr DEMONS 28 1.2-l’estime de soi L’estime de soi est l’évaluation que nous faisons de nos caractéristiques propres.Une image de soi par trop négative peut nuire à l’adaptation sociale.Cest pourquoi nous utilisons des biais(schémas erronés qui sont des déformations de l’information pour sauver l’estime de soi).
Quelques biais
?surévaluation systématique de nos aptitudes générales
?fausse unicité(attribution d’exceptionnalité à nos attributs positifs)
?faux consensus(attribution de la généralisation de nos attributs négatifs)
?le biais égocentrique(exagération dans le souvenir de la part que nous avons pris dans des réalisations).
?le biais de la complaisance
Ces biais sont inconscients sinon ils ne parviendraient pas à augmenter l’estime de soi
Un déficit des biais entrainera un état dépressif.
29. Dr DEMONS 29 1.3-la présentation de soi La présentation de soi est constituée par l’ensemble des comportements que nous mettons en œuvre pour déterminer l’image que nous présentons aux autres.
Nous aurons donc tendance à fréquenter(ou estimer)des personnes qui nous renvoient une image positive de nous même.
Il nous arrive d’utiliser le handicap intentionnel qui explique par avance l’échec par des causes externes plutôt qu’internes(cf schéma du sort commun et du monde juste).
Pour le surpoids ce sera l’attribution d’un problème physiologique ou psychologique….
30. Dr DEMONS 30 2-les sources de la connaissance de soi Le moi en réaction:nous pouvons construire une image de nous même à partir de celle que nous renvoie autrui: »je suis comme on dit que je suis ».
La perception des autres en réaction à nos comportements: »je suis ce que je crois qu’on pense de moi ».
La perception de soi: »je suis tel que j’agis ».Dans ce schéma l’individu déduit certains de ses traits de personnalité,attitudes et motivations de son propre comportement.
La comparaison sociale:en l’absence de standards objectifs nous déterminons et évaluons nos habiletés et traits de personnalité en nous comparant aux autres.
?nous sommes humains et il ne faut pas avoir honte d’être influençable.Par contre nous avons la possibilité d’agir et d’observer comment nous fonctionnons et pourquoi nous fonctionnons ainsi
31. Dr DEMONS 31 Pour conclure La dimension psychologique est essentielle tant au niveau des schémas de pensée,que de l’estime de soi et de la construction du soi.
2 composantes sont actives pour les enfants en surpoids et obèses:une mauvaise image de soi(confortée par les phénomènes physiques) et le rejet.
La mise en place d’une activité physique est un enjeu capital sur le développement psychologique sans omettre la dimension de prévention.
Le projet est capital car il s’agit de l’accès à la maitrise de sa vie et de son environnement
32. Dr DEMONS 32 La mise en oeuvre De l’inaptitude totale à l’inaptitude partielle
33. Dr DEMONS 33 Les principes Mise en commun:équipe de santé-EPS-équipe pédagogique(projet et mesure de la performance scolaire globale)
Les élèves en surpoids-les élèves obèses(IMC)
Le surpoids=inaptitude partielle/obésité=inaptitude totale
Obésité=PAI(demande de la famille-travail procédural)
L’aptitude partielle nécessite un certificat médical -concernant les inaptitudes fonctionnelles -déterminant une position/modalités d’activité adaptée
Le protocole de prise en charge:limites motrices à ne pas dépasser et partagées avec l’élève
Le CA:démarche générale de prise en charge des aptitudes partielles(adaptation des activités,procédures suivies pour les certificats médicaux)
Expliquer la démarche et le protocole aux parents
34. Dr DEMONS 34 Les questions Aménagement ou adaptation?
Aménagement:apporter des changements sans modification de l’activité de référence.Les critères d’aménagement:le temps(durée,fractionnement),les rôles et les règles(opposition,sport collectif par exemple règle du marché ou droit de rebonds),les distances et l’espace(repérage et limitation des aires d’évolution)
Adaptation:l’activité est réalisée dans le même lieu mais change de nature(course/marche sur une même distance,rôle spécifique…)
L’évaluation:elle est essentielle et si possible appuyée sur un document d’auto-évaluation(self inoculation training) qui peut introduire aussi des éléments e ressenti.En tous cas il faut qu’il y ait objectif,et cohérence entre évaluation et pratique(enjeu de maitrise)
L’intégration:concilier le niveau de pratique général de la classe et l’optimisation de la pratique motrice individuelle
35. Dr DEMONS 35 La mise en oeuvre 4 types de problèmes:cardio-respiratoires,équilibre,coordination motrice,ostéo-musculaires
Ces problèmes sont toujours à prendre en compte mais doivent tenir compte des activités: athlétique:échauffement préalable prolongé et explicitation des consignes-fiche de suivi:FC après effort et récupération avec le temps d’exercice-sensations physiques-niveau de difficulté perçue.Il s’agit d’une fiche élève remplie en commun).Elle peut être utilisée pour faire lien avec les personnels de santé. Aquatique:le problème est hors de l’eau(image de soi).Attention particulière sur la fréquence et le rythme respiratoire.Même fiche d’évaluation-aménagement distance,intensité
36. Dr DEMONS 36 Les sports collectifs:l’adaptation est ici nécessaire.En effet la coordination motrice(manipulation de balle,gestion et règle de déplacement) associent des risques ostéo-articulaires à la lenteur.Les problèmes d’essoufflement et de FC sont à considérer sur des séquences courtes et sur des périmètres réduits(distance-espace-repère-rôle)-Temps de récupération.
Privilégier le rôle de remplaçant et modifier les rôles(joueur,arbitre,manager)
Les sports de raquette:Échauffement,risque ostéo-articulaire.Surtout surveillance FC(alternance travail-repos) aménagement:réduction de la surface de jeu par rapport à un adversaire sans problème et disposant d’une aire de jeu plus grande activité en double,développement d’une gestuelle préparatoire(pré-action)
L’activité artistique:oser être pour proposer,oser être pour oser faire,oser dire.
37. Dr DEMONS 37 Les dyspraxies
38. Dr DEMONS 38 définition Dans les classifications internationales CIM10,DSMIV, il s’agit de troubles résiduels dans lesquels on trouve les troubles de langage et d’apprentissage, les TDAH, les troubles de la communication. Il n’y a donc pas déficience psychique ou intellectuelle, lésion neurologique…
La dyspraxie est un trouble spécifique du développement moteur touchant le développement de la coordination motrice.
2 approches: ?générale: trouble d’acquisition de la coordination(maladresse de réalisation des gestes(retard psychomoteur, maladresse, difficulté en sport, en écriture) ?cognitive prenant en compte non seulement l’exécution du mouvement mais aussi la maitrise de son objectif. Le trouble de la réalisation gestuelle est secondaire /difficultés de programmation, d’agencement, d’assemblage et d’organisation spatio-temporelle des gestes volontaires.
Dans les 2 cas les difficultés sont importantesdans la vie sociale et scolaire que le développement psychique et intellectuel est normal.
39. Dr DEMONS 39 Les formes de dyspraxie Dyspraxie constructive non visuo-spatiale
Dyspraxie constructive visuo-spatiale
Dyspraxie idéatoire
Dyspraxie idéo-motrice
Dyspraxie de l’habillage
Dyspraxie orofacaile
40. Dr DEMONS 40 Dyspraxie constructive non visuo-spatiale:activités d’assemblage dans l’espace(jeux de construction,travail manuel,écriture).Il peut y avoir une indistinction droite gauche,agnosie digitale,dyscalculie spatiale.L’aide=schéma et repères visuels.
Dyspraxie constructive visuo-spatiale:trouble de l’organisation du geste. -le regard:trouble de la motricité oculaire(impossibilité de fixer une cible mobile ou viser une cible fixe- -la spatialisation surtout dans les espaces à 2 dimensions. -souvent associée à des troubles d’assemblage elle demeure spécifique aux IMC et grands prématurés
Dyspraxie idéatoire:elle concerne l’utilisation et la manipulation d’objets.
Dyspraxie idéo-motrice:concerne les gestes symboliques(non manipulation) et mimes(faire chut,reproduire une mimique,imitation de geste.C’est un problème important car pas de « faire semblant ».
Dyspraxie d’habillage:difficulté à disposer,orienter ou agencer les v^tements(enfilage à l’envers,lacets,fermeture éclair…)
Dyspraxie oro-faciale:problème de réalisation des gestes de phonation et du visage(siffler,éteinde une bougie…)mais aussi déglutir
41. Dr DEMONS 41 Et pourtant Il s’agit d’un enfant handicapé qui souffre car en même temps son développement mnésique,langagier,son aisance à l’oral,son raisonnement et sa logique sont pertinents et adaptés.
Ce sont en plus des enfants curieux,aimant les histoires et les activités symboliques
Alors comment maitriser sa vie avec ce corps qu’on ne maitrise pas?
42. Dr DEMONS 42 La suspicion Enfant lent et maladroit(ça tombe,ça casse,ça se salit,ça froisse).Il a du mal à s’habiller,il mange salement(utilisation des couverts).Difficultés majeures APS et motricité
Difficulté en assemblage(collage,coloriage..),découpage,construction
Retard des activités graphiques
Difficulté à s’organiser dans l’espace(page,ligne),à gérer son matériel scolaire(cahier de texte,cartable,matériel…)
Au collège:lecture illisible,difficulté de calligraphie.Ces activités sont épuisantes pour le système attentionnel
L’utilisation des règles,équerres,compas,rapporteur est impossible
Problème majeur en calcul et engéométrie
La lecture est lente(motricité oculaire,prise d’information),le lexique orthographique est peu construit
D’une manière générale il s’agit d’un enfant lent,fatigable mais vif sur le plan intellectuel et de la compréhension
43. Dr DEMONS 43 Bien au delà des difficultés scolaires les dyspraxies sont de véritables handicaps car ils obèrent le développement des habiletés sociales:empathie(solitude),autonomie(anticipation),l’optimisme(confiance),la capacité(compétence)….et peuvent développer un sentiment de tristesse(affects dépressifs) et d’incapacité.
44. Dr DEMONS 44 Les conduites à tenir Le diagnostic est multidisciplinaire:médecin(diagnostic différentiel),psychologue,psychomotricien-(Cf centre de référence).
Le rapport à la famille est essentiel:trouver réponse,reconnaître le handicap sans culpabilité….
La reconnaissance de handicap
Le PAI ou l’intégration(SESSAD,CMPP,équipe hospitalière…)
Les AVS,les équipements,les examens
Le maintien en milieu scolaire « normal » se pose:
en maternelle(disjonction entre développement et apprentissages) plus tard car les difficultés de réalisation provoqueront des redoublements ce qui ne permettra pas à cet enfant ou adolescent d’acquérir des connaissances et majorera son sentiment d’étrangeté en tout état de cause l’adaptation pédagogique est une nécessité
45. Dr DEMONS 45 La psychologie Stress,schéma de pensée et estime de soi sont en jeu,,comme pour tout handicap ou perception par un sujet de l’absence de maitrise ou des limitations de son développement
46. Dr DEMONS 46 Les adaptations APS Les principes sont toujours les mêmes:espace,durée,rôle,aménagement-adaptation
La position et les gestes
Le repérage spatial:limiter le repérage et l’espace(reconnaissance des terrains/physique,pointage des périmètres…)
Favoriser la prise de consignes par la voie orale(programmation de geste)
Prendre en compte la lenteur et la maladresse(pas de sport collectif,problème des jeux de raquette…)
Limiter la durée et le nombre d’exercices et surtout agir sur la fréquence et l’intensité
Etc…Un travail de réflexion collectif?
En tout cas un projet engageant toute l’équipe pédagogique
47. Dr DEMONS 47 Pour conclure En prenant 2 exemples opposés l’obésité(visibilité du handicap) et la dyspraxie(invisibilité à priori),il se pose la question du développement et de la maitrise. Dans les deux cas les élèves perçoivent leur absence de maitrise et peuvent ainsi se construire sur le modèle de l’impuissance apprise.
D’un strict point de vue médical il s’agit donc de concevoir des projets permettant de développer un sentiment de maitrise qui se développe autour de 3 axes: l’accès au savoir, la socialisation, la maitrise du corps.
La prévention peut se concevoir comme une lutte pour limiter les complications futures de santé, et là il s’agira de connaître la nature des problèmes physiques et psychiques pour construire un projet aménagé ou adapté permettant de créer les outils de maitrise.
Les APS sont par nécessité inscrites dans cette prévention générale. Elles ont cependant une spécificité et un caractère de nécessité, car elles contribuent à créer un système concret global(intellectuel et physique) de croyances, diminuant par essence la perception de l’adversité connue par l’existence du handicap.
De ce dernier point de vue passer du déni, du refoulement et de l’incapacité au défi et à l’engagement est à l’ordre du jour des APS.