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Le dessous des cartes. Objectifs méthodologiques. A. Initiation à la Cartographie, pp. 10-11 Lecture de cartes variées (p. 12): topographique, thématique, Anamorphose : ( représentation schématisée en fonction d’un indicateur).
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Objectifs méthodologiques A. Initiation à la Cartographie, pp. 10-11 Lecture de cartes variées (p. 12): topographique, thématique, Anamorphose : (représentation schématisée en fonction d’un indicateur). Analyse multiscalaire: l’échelle est un rapport de réduction entre la distance réelle et celle mesurée sur la carte Sémiologie graphique élémentaire: approfondissement du principe TOLE, p.13 Connaissance des différentes projections cartographiques (trouver carte sur net: avantage et inconvénient, nom) B. Identifier les outils statistiques et graphiques pp.14.15 Tableau statistiques, diagramme en bâtons, diagramme circulaire ou camembert, histogramme, anamorphose, diagramme en points, diagramme à courbes. Photographies aérienne ou paysagère (description, angle, analyse diachronique), lecture par plan Image satellitale (Spot) en fausses couleurs (radiation électromagnétique) Texte article, extrait d’ouvrage, discours (nature, auteur, date, contenu et contenant, critique) C. Objectifs d’évaluation se repérer sur la terre, se localiser dans la région Midi-Pyrénées Réaliser une carte à légende Analysez les limites pédagogiques et didactiques de cartes
I. LES PROJECTIONS CARTOGRAPHIQUES- Depuis toujours, les cartographes sont confrontés à un problème majeur dans l'élaboration de leurs cartes (représentation d’une réalité en 3 dimensions, sur un plan en 2 dimensions, de la répartition de phénomènes géographiques, géologiques ou autres).- Le fait de projeter une chose courbe sur un plan, entraîne des déformations. - Aucune représentation en plan n'est donc conforme à la réalité.Raisons :- La forme de la Terre approche plus ou moins la sphère. Mais par convention pratique, les cartographes, considère la planète comme une sphère parfaite.- A cela s’ajoute des préoccupations politiques et représentationnelles. Ainsi, il existe 2 types de déformations :* celle des longueurs, qui entraine une variation de l'échelle de la carte d'un point à un autre* celle des angles, le passage de la sphère au plan entraînant une déformation des angles, des formes, des surfaces et des directions
Les planisphères équatoriaux* 1 - Projection cylindrique équivalente deMollweide. On notera la déformation inadmissible des longueurs du Pôle Sud.* 2 - Projection cylindrique de Gall. On notera que le Pôle Sud est déformé dans ses surfaces malgré la tentative de leur conservation en le divisant en trois, et l'on notera aussi la double présence du continent Américain s'expliquant par la volonté de fermer les océans.* 3 - Projection IV d'Eckert.* 4 - Projection équivalente conique de Sanson-Flamsteed.* 5 - Projection conforme de Gougenheim. Noter la disproportion de surface du continent Antarctique par rapport au reste du monde conservé lui de manière satisfaisante.* 6 - Projection compensée de Guillaume Postel.* 7 - Projection en écorce d'orange de E. Raisz fait s'interrompre la continuité de l'océan Pacifique et introduit la notion de volume.* 8 - Projection en écorce d'orange étendue et donnant un océan Pacifique fermé mais deux Détroits de Béring * 9 - Projection équivalente discontinue de Goode s'obtient par juxtaposition de secteurs de la projection de Mollweide. Noter les positions du Groenland...
Les planisphères polaires et étoilés* 10 - Projection équidistante circulaire "polaire" faisant apparaître un cercle extérieur correspondant au Pôle Sud. Privilégiée par le logo de l’ONU* 11 - Projection étoilée à 4 branches faisant apparaître un Pôle Sud éclaté et une majorité des déformations absorbée par les océans.* 12 - Projection étoilée à 5 branches.* 13 - Projection étoilée à 8 branches coupant en deux l'Australie.Les planisphère azimutaux* 20 - Projection azimutale de Werner centrée sur le pôle Nord et ouvrant en deux le Pacifique.* 21 - Projection azimutale circulaire polaire.
Les planisphères obliques.* 14 - Projection compensée de Guillaume POSTEL. C'est la projection n°6 (Postel) mais axée sur l'Océan Pacifique. On remarque, que l'Afrique est éclatée en 2 parties.* 15 - Projection "Atlantis", équivalente de Mollweide, dont le grand axe correspond au méridien 30° W.* 16 - Projection à compensation régionale dans laquelle la compensation n'est plus homogène mais recherchée dans une plus grande déformation des océans, au bénéfice d'une moindre déformation des continents.* 17 - Projection équidistante circulaire centrée sur Khartoum; c'est la projection n°10 centrée de manière à regrouper l'ensemble des continents, y compris le pôle Sud, dans la zone de moindre déformation.* 18 - Projection à compensation régionale fendue par juxtaposition d'azimutales.Le principe de la compensation régionale permet de proposer ce planisphère dans lequel la quasi totalité des déformations se trouve reportée dans les océans.C'est une juxtaposition de projections azimutales compensées, une par grande masse continentale, (à l'exclusion du pôle Sud) et chaque continent peut être considéré à peu de choses près comme équivalent et conforme.* 19 - Projection à compensation régionale de Brisemeister.
Projections de géographes célèbres Comment les reconnaître? Dans la réalité, le Groenland est plus petit que l’Inde
Ci-contre, voici les 2 projections utilisées dans vos manuels: 1) quelles sont les différences?2) Quelles sont les régions qui vous semblent « mal représentées »?
Mercator :Leslongitudes sont dilatées, il est nécessaire d'amplifier les latitudes dans des proportions identiques. Les latitudes augmentant, espacent de plus en plus les parallèles, et les régions les plus éloignées de l'équateur sont exagérées de façon inadmissible ; le pôle étant lui-même rejeté à l'infini. La zone de moindre déformation est étroite. ▼
Miller : Laprojection présente à la fois des déformations d'angle et de surface dès que l'on s'éloigne de l'équateur. La zone "acceptable" est cependant plus large que dans Mercator, mais aussi mal centrée. ▼
Van den Grinten : méridiens divisent de manière égale l'équateur et se rejoignent aux pôles et dans laquelle les parallèles sont des courbes transcendantes définies par points. Onne conserve que la partie centrale que l'on coupe souvent par deux lignes droites parallèles à l'équateur. Utilisée dans de nombreux atlas.▼
Mollweide-Babinet, de Sanson-Flamsted, de Goode : la couverture des terres est la plus exacte, au dépend des océans: c'est le principe des projections interrompues et recentrées. L'équateur rectiligne marque seul la continuité, avec ou sans rupture de l'Atlantique. Cette projection de Goode s'obtient par juxtaposition de secteurs de la projection de Mollweide. Noter les positions du Groenland...▼
La carte par anamorphoseElle consiste à représenter la taille du pays en fonction de différentes données chiffréesIci lenombre de musulmans par pays (en millions)
La carte ultra-politique/ Imaginaire: l’exemple de la Palestine
L’Afrique vu par les Grecs Lagides, au II siècle avant notre ère
A. Les grands types de figurésLe langage cartographique: figurés de surface (régions colorés), figurés ponctuels (villes), figurés linéaires (flèches de mvts et de flux), les lignes continues et discontinues (frontières)
III) Réaliser un croquis ou un schéma de synthèse. • Les étapes de la croissance d’une commune périurbaine. • le noyau villageois initial. • la première extension périurbaine : un phénomène limité, des motivations individuelles. • la deuxième extension périurbaine : l’accueil des nouveaux citadins, un symbole de la croissance urbaine. 2) Les causes de cette croissance périurbaine. la présence d’une voie de communication à l’échelle locale ou régionale. l’influence territoriale d’un pôle urbain dynamique et attractif. une réserve foncière rendant abordable la construction de nouveaux logements 3) Les impacts de ce développement périurbain. le développement de pôles d’activités et de services. la mise en place d’un nouveau réseau d’infrastructures. la saturation des axes de circulation antérieurs. le mitage urbain des terres agricoles. des espaces et une activité agricoles de plus en plus menacés par la croissance urbaine.
Schéma : le développement d’une commune périurbaine et ses conséquences sur l’espace local • Les étapes de la croissance d’une commune périurbaine. • le noyau villageois initial. • la première extension périurbaine : un phénomène limité, des motivations individuelles. • la deuxième extension périurbaine : l’accueil des nouveaux citadins, un symbole de la croissance urbaine. • 2) Les causes de cette croissance périurbaine. • la présence d’une voie de communication à l’échelle locale ou régionale. • l’influence territoriale d’un pôle urbain dynamique et attractif. • une réserve foncière rendant abordable la construction de nouveaux logements. • 3) Les impacts de ce développement périurbain. • le développement de pôles d’activités et de services. • la mise en place d’un nouveau réseau d’infrastructures. • la saturation des axes de circulation antérieurs. • le mitage urbain des terres agricoles. • des espaces et une activité agricoles de plus en plus menacés par la croissance urbaine.
Des ressources à mettre en valeur. • : la présence d’eau douce dans un climat méditerranéen. • : la présence d’eau salée : un élément essentiel pour le développement de l’industrie salicole. • : un potentiel naturel majeur, un atout touristique majeur. • La Camargue, un territoire à ménager et à valoriser: • Un territoire périphérique et faiblement anthropisé. • : des espaces urbains peu nombreux. • : une position périphérique par rapport aux grands axes de communication régionaux. • : un territoire placé entre 2 grands pôles urbains. • Le développement économique et la protection du territoire camarguais l’enjeu du développement durable. • : la Camargue à l’exploitation agricole dominante. • : la Camargue à l’exploitation salicole dominante. • : un conflit d’intérêt entre utilisateurs d’eau douce et utilisateurs d’eau salée. • : la pression touristique extérieure, une chance de développement mais une menace pour l’environnement. • : la constitution d’un PNR. • : une zone de protection intégrale de la Camargue. • II) Un territoire aux contraintes importantes. • : un territoire façonné par un fleuve : le delta du Rhône. • : une présence importante de l’eau, les lagunes et les étangs. • : les risques d’inondation, un risque naturel majeur de l’espace camarguais. • : la fragilité du littoral face à l’érosion marine.
Arles • Montpellier • Marseille Etang de Vaccarès • Saintes-Maries-de-la-Mer • Mer Méditerranée
C. Le TOLE Règle de base: appliquer le TOLE(Titre, orientation, légende, échelle) 1) Le Titreindique: le sujet, la date, il aide à construire la PB. Formulez-le: il doit reprendre ce que représente la carte. Une carte explique un phénomène. Le titre reprend ce phénomène 2) L’Orientation: Indiquez le nord par une flèche en bas à droite, sauf sur un planisphère où elle est facultative. Au pire, indiquez le tropique du cancer, l’équateur et le tropique du capricorne 3) La légende comprend:le plan, l’argumentation. Elle doit se situer en bas de la carte et jamais au dos. A la rigueur, sur une page en face de la carte. Elle est ordonnée en 2 ou 3 parties avec des titres simples et cours Chaque partie est numérotée 4) L’échelle Elle n’est pas indispensable pour le croquis, car ne représentant pas la réalité 1/25000ème, etc…
D. Le « dessin »- Après ces 3 étapes, il vous faut, sur le fond de carte, appliquer les figurés. - Commencer par les aplats de couleur (figurés de surface)- Puis par les figurés linéaires- Ensuite les figurés ponctuels (villes): pour tracer les figurés géométriques, utilisez le normographe- Enfin les figurés continues et discontinues (limites)Si vous intervertissez les étapes, en cas de gommage, des figurés de surface, vous risquez d’effacez tous les autres figurésSi vous travaillez au crayon à papier, ne repassez jamais votre carte au stylo, même si vous jugez votre travail définitifEn cas de travail à domicile, faites des copies du fond de carte avant de commencerSinon, prévoir du papier calque pour recopier la carte
Derniers conseils: Noms écrits horizontalement sauf pour les fleuves Fleuves et mers écrits en bleu, les mers en majuscules Les abréviations sont autorisées Pour les endroits difficiles à nommer en raison de leur petite taille, indiquer un nombre puis reporter-le sur une légende à part Les noms de pays sont en majuscules, noirs et encadrés Les noms de villes en noir et en minuscules