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Résultat des travaux et de la consultation concernant la formation initiale des inhalothérapeutes Février 2009. Préoccupations professionnelles.
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Résultat des travaux et de la consultation concernant la formation initiale des inhalothérapeutes Février 2009
Préoccupations professionnelles • À la suite de la proposition d’une réflexion de l’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec concernant la formation initiale en inhalothérapie • Et à la suite de notre engagement, dans le cadre du 40e congrès de la FSSS, à assurer la représentation des intérêts professionnels et institutionnels de nos membres La FSSS a mis sur pied deux comités ad hoc : Un premier analyse les impacts de la proposition de réforme de la formation initiale en inhalothérapie de l’OPIQ : en novembre 2006, ce comité a déposé un mémoire à l’OPIQ exprimant des constats ainsi que des appréhensions quant au projet de réforme proposé par l’OPIQ Un deuxième comité vise a connaître la position des inhalothérapeutes oeuvrant dans divers milieux et diverses régions en ce qui a trait à cette proposition de réforme • Les travaux effectués nous permettent d’avoir une compréhension, une vision de la situation, d’amorcer une réflexion plus large et de constater qu’il est nécessaire de prendre position. Ceci, dans le but de promouvoir la profession d’inhalothérapeute et de permettre à celles et ceux qui la pratiquent de répondre aux besoins du marché de l’emploi
Réforme de formation initiale en inhalothérapie présentée par l’OPIQ • Cégep 3 ans Contenu du programme collégial non spécifié • Bac 2 ans Spécialités • Soins à domicile • Anesthésie • Soins intensifs
Formation initiale en vigueur • Cégep 3 ans • Contenu : 1re année : théorie 2e année : théorie et stages 3e année : 1 jour par semaine de théorie 4 jours par semaine de stage
Compte rendu du 1er comité concernant le projet de réforme de la formation initiale en inhalothérapie proposé par L’OPIQ QUATRE THÈMES 1- Les aspects positifs : • Réduire l’inadéquation entre la formation et les situations cliniques diversifiées rencontrées dans les milieux de travail • Réduire l’inadéquation entre la formation et la progression de la pratique, depuis les 15 dernières années, dans diverses spécialités • La reconnaissance de la profession d’inhalothérapeute et de sa valeur dans le réseau de la santé • L’impact possible au niveau de la rémunération selon les critères d’évaluation des emplois et du maintien de l’équité salariale • L’actualisation de la loi 90 • Réduire l’inadéquation entre la formation donnée au Québec et celle donnée dans le reste du Canada • L’attraction de la profession et la mobilité de la main-d’œuvre Canada / Québec
2- Les aspects négatifs : • Cette réforme entraînerait une distinction entre deux groupes d’inhalothérapeutes : ceux issus du niveau collégial par rapport à ceux du niveau universitaire • Augmentation du temps de formation / main-d’œuvre moins accessible • Problème d’accessibilité et de disponibilité de la formation en région • Impact économique / coût de formation • Problématique d’organisation du travail (remplacement de congé annuel, absences maladie, affichage de postes, titres d’emplois, etc.) • Problème de répartition des rôles et responsabilités dans les milieux de travail • Déficit de 230 heures de formation au niveau collégial datant de 1992
3- Pertinence d’une réforme dans le contexte actuel • Le comité est favorable à la révision du contenu et du format de la formation actuelle en fonction des changements technologiques, des responsabilités conférées par la loi 90 et de la qualité des services offerts à la population • Par contre, le comité n’est pas confortable devant la proposition de l’OPIQ et constate qu’elle provoquerait un vide, un arrêt de disponibilité de nouvelles ressources pour travailler dans les secteurs touchés, particulièrement par la pénurie de main-d’œuvre : les soins intensifs, le département d’anesthésie et les soins à domicile
4- Réactions des inhalothérapeutes Notre perception • Problématique anticipée relativement à l’obligation des inhalothérapeutes de retourner aux études versus la reconnaissance des acquis expérientiels • Appréhension face aux difficultés d’avoir accès à un programme d’études universitaires à temps partiel, à distance ou par correspondance • Aucun intérêt pour les ihnalothérapeutes en fin de carrière • Problématique de libération pour fins d’étude dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre • Que fait-on des inhalothérapeutes d’expérience travaillant déjà dans les secteurs visés • Aucune rémunération additionnelle n’est prévue • Quelles places occuperont les nouveaux gradués dans notre réseau public de santé
Conclusion L’ampleur des répercussions d’une telle réforme sur les conditions de vie et de travail des inhalothérapeutes nous dirige vers une obligation de consultation plus large auprès des membres
Rapport du 2e comité concernant la formation initiale en inhalothérapie À la suite de la consultation précédente,ce comité a produit et acheminé une consultation plus large auprès des membres inhalothérapeutes de la FSSS
En voici l’analyseÉchantillonnage :Huit syndicats ont répondu aux questionnaires totalisant • 74 questionnaires complétés par des inhalothérapeutes Mission : • CSSS • CHU • CH Régions : • Estrie • Montréal • Nord du Québec
QUESTIONS :1- Groupe d’âge des répondants • Entre 20 et 29 ans : 44 % • Entre 30 et 39 ans : 19 % • Entre 40 et 49 ans : 25 % • Entre 50 et 59 ans : 12 % • 63 % des inhalothérapeutes répondants ont moins de 40 ans • 37 % des inhalothérapeutes répondants ont plus de 40 ans et le tiers est admissible à la retraite Statut des répondants • Temps complet : 50 % • Temps partiel : 50 %
2- Nombre d’années d’expérience • Entre 0 et 5 ans : 39 % • Entre 6 et 15 ans : 18 % • Entre 16 et 25 ans : 27 % • 26 ans et plus : 16 % 3- Travaillez-vous dans plusieurs secteurs d’activités? • Travail fait dans plusieurs secteurs d’activités : 72 % • Travail fait dans le même secteur d’activités : 28 % • Mobilité dans différents secteurs par choix : 53 % • Mobilité dans différents secteurs par obligation : 47 %
4- Dans quel secteur d’activités travaillez-vous et dans lequel aimeriez-vous travailler?Secteurs d’activités Secteurs d’activités où vous aimeriez travailler • Salle d’opération • Chirurgie • Médecine • Soins intensifs • Néonatalogie • Cardiologie • Clinique d’asthme • Rééducation respiratoire • Physiologie respiratoire • Urgence • Salle d’opération • Néonatalogie • Soins intensifs • Urgence • Physiologie respiratoire • Cardiologie et hémodynamie • Enseignement et recherche • Soins à domicile • CHSLD • Médecine / chirurgie
5- Trouvez-vous la formation initiale suffisante dans le contexte actuel? • Oui 51 % 74 personnes ont répondu à cette question • Non 49 % 6- Devrait-on ajouter des cours à la formation? • Oui 70 % 64 personnes ont répondu à cette question • Non 30 %
8- Quels champs d’activités présentent des lacunes en matière de formation? • Salle d’opération (anesthésie) • Soins intensifs (hémodynamie, cardiologie) • Pédiatrie / Néonatalogie • Psychologie et relation d’aide • Pharmacologie
9- À quel niveau de scolarité devrait être cet ajout? • Universitaire 45 % • Collégial 31 % • Ne sait pas 24 % • 50 % des répondants sont d’avis qu’une année de formation supplémentaire est nécessaire, indépendamment du niveau de scolarité auquel cette formation serait donnée
10- Êtes-vous intéressé-es par des cours de niveau universitaire ?71 personnes ont répondu à cette question • Oui 66 % si les conditions sont favorables et qu’une reconnaissance salariale est ajoutée • Non 30 % 11- Êtes-vous favorable à la création de deux titres d’emplois d’inhalothérapeutes? • Oui 39 % • Non 41 % • Sans réponse 20 %
12- Combien d’heures de travail pourraient constituer une équivalence expérientielle raisonnable pour une reconnaissance de formation universitaire? 1 500 heures équivalent à une année à tempscomplet • 1 500 heures 19 % • 3 000 heures 23 % • 4 500 heures 47 % • Ne sait pas 19 %
La formation initiale est inadéquate dans le contexte actuel en fonction des traitements de maladies complexes, de soins spécialisés, ultra-spécialisés et des développements technologiques variés Secteurs nécessitant de meilleurs stages • Néonatalogie • Soins intensifs • Salle d’opération • Stages pédiatriques • La durée du stage est trop courte • Le stage est trop superficiel et manque de contenu
Problématiques de la formation initiale Appréhension reliée à une formation universitaire • Difficulté à faire des stages pratiques enrichissants (milieux de stage et capacité d’accueil restreints) • La perspective de stages en région est moindre que celle dans des grandes villes telle que Montréal • Les structures d’accueil mises en place par les établissements recevant des stagiaires semblent moins bien organisées pour les stagiaires en inhalothérapie que pour ceux en soins infirmiers • Inadéquation entre la formation initiale et les besoins des milieux de travail plus spécifiques à certains secteurs • Inadéquation entre la formation initiale et le développement de la profession • Il manque de milieux stimulants, spécialisés pour favoriser la diversité dans l’apprentissage et la mise en contact avec une variété de problématiques • L’accessibilité et les coûts sont une contrainte au rehaussement de la formation au niveau universitaire pour les personnes habitant en région • La manque de reconnaissance des acquis expérientiels par rapport au diplôme ou au crédit d’études universitaires pour les plus anciens et expérimentés
Les domaines nécessitant un rehaussement de formation sont : • Soins critiques (néonatalogie, soins intensifs, urgence) • Physiologie globale et respiratoire • Pharmacologie • Anesthésie • Psychologie et relation d’aide
Les conditions souhaitées préalablement avant de transférer les études à un niveau universitaire : • Le maintien du programme d’études collégiales en inhalothérapie préalable aux études universitaires • L’amélioration de la rémunération globale à la suite des études ou par équivalence des expériences de travail (4 500 heures) • La possibilité d’être libéré de son travail sans perte de salaire afin de permettre la formation continue • La conservation et l’accumulation de l’ancienneté • La proximité et la facilité d’accéder à la formation supplémentaire de niveau universitaire • La possibilité d’avoir des postes favorisant le développement des compétences • La concrétisation du déploiement des activités réservées aux inhalothérapeutes dans leurs milieux de travail (Loi 90)
À partir de ces constats, le comité suggère : • De poursuivre les représentations, auprès des instances pertinentes, concernant la nécessité de revoir le programme de formation d’inhalothérapie au niveau collégial • De reconnaître les éléments de la page 24 comme étant des conditions souhaitables à un niveau d’études post collégiales • Que le MSSS et MESL reconnaissent les secteurs identifiés à la page 23 comme des domaines prioritaires nécessitant une révision de la formation initiale • D’améliorer l’accessibilité à la formation et la diversité des milieux de stage • De prévoir la reconnaissance des acquis expérientiels des inhalothérapeutes déjà dans le réseau, advenant la possibilité de nouveaux préalables d’études post collégiales pour l’obtention du permis de pratique d’inhalothérapeute • De ne pas favoriser deux formations distinctes pour l’obtention d’un permis de pratique afin de ne pas développer deux catégories d’inhalothérapeutes, mais de maintenir plutôt l’uniformité
Merci Aux militants pour les travaux effectués dans le cadre des deux comités ad hoc 1er comité composé de : Mélanie Maloin, SEE en soins infirmiers et cardio-respiratoires CSN, Sainte-Agathe des Monts Michel Grégoire, Syndicat des professionnels en soins infirmiers et cardiorespiratoires de l’hôpital du Sacré-Cœur de Montréal Bertrand Du Sablond, Syndicat des professionnels en soins infirmiers et cardiorespiratoires de l’hôpital du Sacré-Cœur de Montréal Marie Bergeron, Conseillère syndicale FSSS-CSN 2e comité composé de : Michel Grégoire, Syndicat des professionnels en soins infirmiers et cardiorespiratoires de l’hôpital du Sacré-Cœur de Montréal Bertrand Du Sablond, Syndicat des professionnels en soins infirmiers et cardiorespiratoires de l’hôpital du Sacré-Cœur de Montréal Isabelle Leblanc, SEE en soins infirmiers et cardio-respiratoires CSN, Sainte-Agathe des Monts Marie Bergeron, Conseillère syndicale FSSS-CSN