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L’échec virologique. Dr Jacqueline COTTALORDA, Laboratoire de Virologie, CHU de Nice. Définition de l’échec virologique. Non-réponse au traitement Réduction de la CV de moins de 1 log un mois après le début du traitement Échec primaire
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L’échec virologique Dr Jacqueline COTTALORDA, Laboratoire de Virologie, CHU de Nice
Définition de l’échec virologique • Non-réponse au traitement • Réduction de la CV de moins de 1 log un mois après le début du traitement • Échec primaire • Persistance d’une CV plasmatique détectable > 50 copies /ml 6 mois après le début du premier traitement • Échec secondaire • Rebond de la CV plasmatique > 50 copies /ml (confirmé sur 2 prélèvements consécutifs) après une période de succès virologique Dr Jacqueline COTTALORDA, Laboratoire de Virologie, CHU de Nice
Arrêt de traitement lié ou non à une rupture d’observance « Blip » = virémie transitoire de faible amplitude (50 à 1000 copies) sur un prélèvement, le prélèvement de contrôle retrouvant une CV < 50 copies un « blip » n’a pas de conséquence en terme de risque d’échec virologique 2 situations différentes de l’échec Dr Jacqueline COTTALORDA, Laboratoire de Virologie, CHU de Nice
Échec virologique, pourquoi? • Les antiviraux ne sont que VIROSTATIQUES et non pas virucides • Ils empêchent le virus de se multiplier • Un virus résistant échappe en partie ou totalement à cette action virostatique • Le virus est capable de se multiplier en présence de l’ARV Dr Jacqueline COTTALORDA, Laboratoire de Virologie, CHU de Nice
sélection de Mutants Résistants Mauvaise observance Pharmacocinétique Taux insuffisants Prescription Inadéquate ? Échec virologique, pourquoi? Pression anti-rétrovirale insuffisante Dr Jacqueline COTTALORDA, Laboratoire de Virologie, CHU de Nice
Le VIH a une tendance naturelle à la mutation Multiplicité des cycles de réplication (1 à 10 milliards de particules /jour) + Grande variabilité au cours de la réplication = Variants génétiquement distincts provenant du virus initial contaminant (quasi-espèces) Dr Jacqueline COTTALORDA, Laboratoire de Virologie, CHU de Nice
Au sein de la population hétérogène de variants viraux, certains vont avoir une mutation associée à la résistance à un antirétroviral Dr Jacqueline COTTALORDA, Laboratoire de Virologie, CHU de Nice
Installation de la résistance • Mutations introduites au hasard dans le génome viral • Virus dispose d’un large répertoire de mutations : • grande capacité d’adaptation face aux pressions de sélection de l’environnement en particulier celles exercées par les médicaments • L’antiviral n’est pas directement responsable des mutations : • Sélection sur des mutants préexistants à son instauration Dr Jacqueline COTTALORDA, Laboratoire de Virologie, CHU de Nice
Installation de la résistance • En l’absence d’antirétroviral • Le virus sauvage est le plus adapté et est le variant le plus prévalent dans la quasiespèce virale réplicative • Sous pression de sélection antirétrovirale Traitement sub-optimal qui permet la réplication virale • Les variants résistants émergent en raison de leur avantage réplicatif dans ces conditions Dr Jacqueline COTTALORDA, Laboratoire de Virologie, CHU de Nice
Installation de la résistance en concentration sub-optimale Dr Jacqueline COTTALORDA, Laboratoire de Virologie, CHU de Nice
8O% 50% 30 % 7% 10% 5% en quelques semaines…. en quelques jours…. NOUVEAU MEDICAMENT Installation de la résistance Adaptation du virus / pression de sélection Virus résistant au médicament Dr Jacqueline COTTALORDA, Laboratoire de Virologie, CHU de Nice
10 1 0.1 0.01 Pas de réplication concentration molécule (mg/mL) CI50(VIH résistant) Zone critique pour la sélection de mutations CI50 (VIH sauvage) Pas assez d’ARV pour sélectionner des mutations Installation de la résistance Efficacité virologique = Concentration adéquate du médicament à son site d’action Hsu A et al. 9th CROI, 2002 Dr Jacqueline COTTALORDA, Laboratoire de Virologie, CHU de Nice
Mesure de la résistance Génotype de résistance Recherche des mutations de résistance : Technique de Séquençage Amplification des gènes du virus par PCR Séquençage des gènes Analyse des mutations en comparant le virus muté au virus de référence « sauvage » = sensible aux ARV Interprétation: algorithmes Tests de résistance possibles à partir d’une CV de 500 à 1000 copies Ils ne détectent pas les souches résistantes quand elles sont minoritaires (<20% des virus présents) Dr Jacqueline COTTALORDA, Laboratoire de Virologie, CHU de Nice