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Introduction. La baisse drastique et de fa
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1. MOBILISATION DE L’EPARGNE EN AFRIQUE CENTRALE Présenté par Dominique MAMPOUYA
Conseiller du Secrétaire Général
de LA CEEAC
2. Introduction La baisse drastique et de façon continue de l’Aide au développement et l’essor de la mondialisation des échanges contraint l’Afrique Centrale à reposer ses espoirs de développement non plus sur la générosité internationale ; mais sur ses ressources propres et particulièrement celles pouvant découler de la création de richesses de ses populations.
Aussi, peut – on considérer :
L’épargne interne comme le moteur de l’investissement
Selon la Banque Mondiale en 2005, l’Afrique Subsaharienne possède l’un des taux d’épargne les plus bas au Monde. En effet, en 2003, rapporté au PIB (Produit Intérieur Brut), ce taux situait à 18% contre 32% pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, 41% pour l’Asie de l’Est et le Pacifique.
La présente contribution va analyser les questions suivantes :
l’état des lieux
les propositions de solutions
l’esquisse de plan d’action
3. Etat des lieux (1)
4. Etat des lieux (2) L’instabilité politique
Le faible niveau de revenu des populations
Le Chômage
La pression démographique
La fuite des capitaux
La pression fiscale et l’environnement juridique incertain
Les habitudes de la société de consommation
5. Les lacunes du système bancaire
Le manque d’institutions financières adéquates
L’absence d’un Marché financier opérationnel et efficace tant au plan national que régional Etat des lieux (3)
6. Elles découlent directement de l’état des lieux que nous venons de dresser aux paragraphes supra. Cependant, elles présupposent, d’une part, la paix retrouvée et une stabilité des Institutions politiques au niveau de tous les Etats de l’Afrique Centrale et d’autre part, elles reposent sur l’efficacité avérée non seulement en matière de mobilisation de l’épargne ; mais également dans la capacité à drainer celle-ci vers les secteurs productifs et rentables. Propositions de solutions (1)
7. L’assainissement des économies des pays d’Afrique Centrale est aussi un important préalable qu’il faudra remplir dans la perspective de l’accélération de l’intégration régionale assise sur un meilleur respect des critères de convergence. Or dans la réalité, l’on devrait si la mesure des choses est prise, envisager l’hypothèse où l’activité économique régionale en se combinant à la disponibilité des richesses devrait servir de catalyseur, et de rampe d’appui à un processus dans lequel la consommation et l’investissement (renforcement des capacités infrastructurelles) évolueront de pair. Propositions de solutions (2)
8. Le recentrage du secteur privé au cœur
du processus de la création de richesse
Celle des Instruments financiers qui passe par la création :
Des établissements de crédit et de micro finance spécialisés ;
Des marchés financiers ;
Des organismes de garantie ;
Des sociétés de capital-risque ;
Des banques d’investissement ;
Des banques de développement.
Celles des produits financiers :
Les crédits à moyen et long terme ;
Le capital- risque ;
Le crédit bail ;
Les sociétés d’investissement à Capital Variable (SICAV), pour ne citer que ces produits financiers qui nous semblent fortement novateurs. Propositions de solutions (3)
9. La promotion de la micro finance
L’idée centrale qui guide cette proposition est que les différents produits et instruments financiers à créer puissent refléter la diversité des besoins réels de l’économie tels que exprimés par les grandes entreprises, les PME, les micros entreprises, les entreprises artisanales, les secteurs formel et informel.
Le rôle positif de la micro-finance dans les efforts mondiaux de réduction de l’extrême pauvreté
Propositions de solutions (4)
10. La reforme du système foncier et domanial
La pauvreté galopante exclue la considération de l’épargne dans sa forme classique (revenu résiduel après consommation). Toutes ces conditions sont forcement de nature à inhiber la croissance économique.
L’on ne devrait donc pas faire abstraction de l’immense « capital dormant » que sont les terres et ignorer les réponses des populations aux appels d’ouverture et la promotion des échanges. Les hectares de terre cultivés, des produits de rente ne sont autres choses que des investissements décidés par réactivité et anticipation des effets des politiques économiques et commerciales annoncées par les décideurs gouvernementaux.
La CEEAC voudrait valablement saisir l’opportunité de la mise en place la zone de libre échange régionale, pour repenser la notion d’épargne dans l’optique de réintégrer dans le système « formel » l’extraordinaire stock de capitaux que les lois et pratiques institutionnelles ont mis en marge des économies. Propositions de solutions (5)
11. Esquisse de plan d’action (1) Constatant que l’incapacité à mobiliser l’épargne régionale au niveau des Etats,
est sublimée par la tendance ultime plus accommodante de mobilisation des subventions croisées entre gouvernements sous forme d’aides étrangères, la CEEAC entend contribuer à la rupture du cercle vicieux de la pauvreté conséquent par des actions précises au niveau régional.
Les actions prévues sont à mettre en œuvre avant l’horizon 2020. Cela permettra de réaliser la vision stratégique définie dans le cadre institutionnel arrêté au niveau régional. Pour ce faire, le plan d’action ci-dessus pourrait être appliqué.
12. Plan d’Action Spécifique
Forum Echanges et Dissémination sur le commerce des services en général et celui sur les Banques et Finances ;
Construction d’une plate forme logistiques et partenariat institutionnel (Banque Centrale, Banque Commerciale) ;
Mise en œuvre d’un projet pilote en vue de la mobilisation de l’épargne;
Mise en place d’une banque de données en matière de micro finance.
Création au sein de la CEEAC d’un fonds de garantie financé par la CCI, susceptible de couvrir partiellement les fonds des Epargnants. Les critères d’éligibilité à ce fonds seront définis ultérieurement.
Esquisse de plan d’action (2)