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SECTION DE TAMBACOUNDA Centre de Gouvernance Participative (CGP) Quartier Sare Guilel , lot n°26 à côt é de l ’ USAID EPQ Tel : 33 981 08 13/ 77 511 89 41/ 77 563 18 36 Mail : cgptamba@yahoo.fr. PRESENTATION SUR LA CORRUPTION. Bakary M FAYE. Problématique de la corruption
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SECTION DE TAMBACOUNDA Centre de Gouvernance Participative (CGP) Quartier Sare Guilel, lot n°26 à côté de l’USAID EPQ Tel: 33981 08 13/ 77511 89 41/ 77 563 18 36 Mail: cgptamba@yahoo.fr PRESENTATION SUR LA CORRUPTION Bakary M FAYE
Problématique de la corruption • La notion de corruption soulève trois questions essentielles: • Qu’est ce que c’est la corruption? • Pourquoi lutter contre la corruption? • Comment lutter contre la corruption?
1. C’EST QUOI LA CORRUPTION? • Définitions, formes • Selon T.I • La corruption c‘est l‘abus de pouvoir confié pour des • gains privés • - SelonDr. Christoph Stückelberger, il y’a plusieurs formes de corruption • • Corruption de pouvoir (En générale, la grande corruption tire sa source du désir de pouvoir, de l’appât du gain, du maintien au pouvoir et de l’acquisition d’une position économique • • Corruption de pauvreté (lorsque pendant des mois, les employés de l’Etat ne sont pas ou extrêmement peu payés) • • Corruption d’aquisition et Corruption d‘accélération • (servent à obtenir des biens ou des services qui sans cela ne pourraient pas être obtenus, ou alors à un coût administratif beaucoup plus élevé ou hors des délais ou de la période légale souhaitée.)
• Corruption de donations • Corruption d‘abus sexuel • Corruption grise (népotisme, clientélisme, tribalisme
- Les formes de corruption selon la Banque Mondiale La Banque mondiale retient les formes suivantes de corruption : Les « dessous de table » : ce sont des versements à des responsables officiels afin qu’ils agissent plus vite, de façon plus souple et plus favorable. La « fraude » : c'est la falsification de données, de factures, la collusion etc. « L’extorsion » : c'est l’argent obtenu par la coercition ou la force. Le « favoritisme » (« Népotisme », « Collusion ») : c'est le fait de favoriser des proches. Le « Détournement de fonds » : c'est le vol de ressources publiques par des fonctionnaires.
Les types de corruption La banque mondiale retient deux types de corruption: La grande corruption : c'est une corruption à haut niveau où les décideurs politiques créant et appliquant les lois utilisent leur position officielle pour promouvoir leur bien-être, leur statut ou leur pouvoir personnel ; La petite corruption : c'est la corruption bureaucratique dans l’administration publique.
2. Pourquoi lutter contre la corruption? PARCE QUE LA CORRUPTION EST UN OBSTACLE AU DÉVELOPPEMENT
Effets destructifs pour le développement • • Allocation ineffective de ressources • • Destruction environnementale • • Risques pour la santé, la sécurité, l‘eau • • Violation des droits humains • • Endettements des Etats • • Évasion Fiscale • • Manque d‘investisseurs • • Perte de crédibilité et de confiance dans les • Institutions • Justice à deux vitesses (la corruption sape souvent les droits des plus faibles qui n’ont pas les moyens de corrompre ou dont les droits ne sont pas respectés par des juges corrompus).
3. Comment lutter contre la corruption? L’Etat a mis en place des mécanismes de lutte contre la corruption: Il y’a les instruments juridiques (constitution conventions internationaux, loi sur l’enrichissement illicite, code pénal sur les délits financier etc. Il y’a les organes de contrôle: IGE, cours des comptes, ARMP, CENTIF, OFNAC (en cours) etc. Il y’a aussi l’action des organismes internationaux et l’action de la société civile. Il y’a enfin l’action du citoyen
Votre NON à la corruption compte! Les gens pensent souvent qu’ils sont à la merci de la corruption, que celle-ci est la chose la plus courante. Cependant, chaque société, chaque groupe et chaque citoyen gagneraient à dire “NON” à la corruption. Voici quelques exemples de la façon dont on peut le faire:
Chacun peut lutter contre la corruption et... Renforcer la démocratie... En se renseignant sur l’état de droit et sur ce que l’État s’est engagé à faire pour lutter contre la corruption. Les citoyens bien informés ne sont pas seulement d’une importance cruciale pour toute démocratie saine, ils rendent les élus comptables de leurs actes. Promouvoir la justice... En signalant aux autorités les affaires de corruption. Si vous dénoncez des irrégularités, vous ne combattez pas seulement la corruption, mais vous défendez aussi votre communauté. Soutenir l’éducation... En apprenant aux enfants que la corruption est inacceptable. Les parents peuvent enseigner à leurs enfants la valeur de l’intégrité.
Apporter la prospérité... En refusant de donner ou de recevoir des pots-de-vin, des dessous de table facilitant les choses ou des cadeaux. Refuser toute rémunération illicite d’un travail effectué ou à effectuer, c’est faire passer un message fort, non seulement à ceux qui seraient tentés de solliciter une faveur, mais aussi à leurs collaborateurs. Préserver le développement... En faisant savoir aux élus que la lutte contre la corruption devrait faire partie intégrante de toutes les politiques de développement. Rappeler à ceux que vous avez élus qu’ils vous représentent, votre communauté et vos idéaux, dans le pays et à l’étranger, c’est non seulement votre droit, mais votre devoir.
Améliorer la santé publique... En exigeant de pouvoir consulter sur simple demande des informations transparentes sur les soins de santé, par exemple sur les services auxquels les citoyens ont droit et leur coût. L’accès aux soins de santé de base est un droit de tout citoyen. Un citoyen responsable connaît ses droits et pose des questions pertinentes. En définitive comme nous le suggère feu le juge Kéba MBAYE : « Que chacun au poste où il est, du ministre au planton, du chef d’entreprise au manœuvrier, considère comme reposant sur ses seuls épaules le destin de la nation ».