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Un trou de souris. Une histoire vraie de vraie de souricette. Lorsque nous habitions le Pays d’En Haut. Il y a douze ans. Un vrai paradis. Pour ceux qui aiment la montagne. Le Monchallon. Il n’y avait pas un chat. Une façon de parler – mais nos voisins étaient bien éloignés de nous .
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Un trou de souris Une histoire vraie de vraie de souricette
Lorsque nous habitions le Pays d’En Haut Il y a douze ans
Pour ceux qui aiment la montagne Le Monchallon
Il n’y avait pas un chat Une façon de parler – mais nos voisins étaient bien éloignés de nous
Les plus proches C’était des vaches, non pas de Normandie, mais fribourgeoises
Le propriétaire venait les faire paître à l’alpage une fois par an, au début de l’automne Il habitait en dessus de nous Ses enfants arrivaient au moment des fêtes de fin d’année
Les premières années En 1996 je passais faire le ménage lorsqu’ils quittaient l’appartement du haut
J’ai pensé que Le patron et sa femme allaient arriver bientôt, puisque sa fille avait laissé de la nourriture. Deux ou trois jours après, ne voyant rien venir – telle Berthe aux grands pieds
d’aller prendre les provisions afin qu’elles ne soient pas gâchées.
Quelle a été ma surprise de constater que les gobelets de yogourts étaient éventrés, que ce soit ceux au parfum mocca ou aux fruits
les coulures bien voyantes, avaient passé de l’étage supérieur à l’inférieur par le grillage et atterri au fond du frigo. Elles formaient – si l’on peut dire – une œuvre d’art aux couleurs diverses
Les emballages de fromages « béquaient » - étaient à demi relevés en un coin – et les pièces bien entamées
Mais le plus surprenant était que la bouteille de la sauce à salade toute prête était de biais dans le bas du compartiment de la porte, en équilibre précaire, et elle était … ouverte ….
Si je soupçonnais encore qu’elle ait été visitée, je ne pouvais plus l’ignorer maintenant, parce qu’après un examen attentif, et un peu intriguée – pas tout-à-fait cependant – qu’une souricette puisse aimer la préparation vinaigrée, quelle soit française ou italienne, j’ai constaté que les bords du flacon avaient été grignotés et qu’il y avait également des traces de sauces le long du flacon
Pourquoi avoir pensé de suite à Un coucou de souricette
Mais Parce qu’elle avait déjà visité le rez-de-chaussée et nous avait habitués à aller se servir dans le cornet de cornettes et dans le paquet de sucre. Elle aimait aussi - entre autre – les pommes de terre et les carottes
Une souris était donc passée Mais comment avait-elle bien pu faire, puisque l’appareil ménager était fermé, qu’il fonctionnait et que, le cas échéant, les enfants auraient refermé la porte sur « la bête »
J’aurais dû la retrouver morte
plutôt frigorifiée. Mais • Ze suis pas décédée….. • J’ai entrepris de vider le frigo, de le nettoyer de fond en comble et de le mettre hors tension.
En effectuant ces opérations j’ai trouvé un trou de souris bien rond – et ce n’était donc pas une légende que ces petits orifices excellemment bien faits, petits et sans aucune aspérité dans leurs contours
Madame souris s’était glissée sous le frigidaire, avait fait un trou par dessous, en grignotant le plastique du fond, et s’était servie sans aucune gêne dans les étages. De là à savoir si elle était accompagnée de ses souriceaux, je ne le sais…..
A propos de présentation vinaigrée : j’ai été à demi-étonnée donc que souricette ait pu lamper la sauce à salade parce que ma chienne m’avait fait le même coup!
Elle m’avait faussé compagnie un jour que je me promenais dans les bois de Romanel
Elle avait été droit vers un pique-niqueur Et lorsque je suis arrivée vers lui, quelques instants plus tard, fort ennuyée, il me regardait sidéré
Ce qui l’avait le plus surpris C’est qu’une chienne mange des feuilles de salades accompagnées de sa sauce