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STRATEGIE de SERVICES aux AGRICULTEURS ------------------------- Atelier du 24 Septembre 2009

MINAGRI / SG / DVAAOP/SACSA. STRATEGIE de SERVICES aux AGRICULTEURS ------------------------- Atelier du 24 Septembre 2009. Capitalisation des expériences de services à Madagascar. Plan de la présentation. Contexte Les services de productivité Les services d’appui à la production

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STRATEGIE de SERVICES aux AGRICULTEURS ------------------------- Atelier du 24 Septembre 2009

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Presentation Transcript


  1. MINAGRI / SG / DVAAOP/SACSA STRATEGIE de SERVICES aux AGRICULTEURS-------------------------Atelier du 24 Septembre 2009 Capitalisation des expériences de services à Madagascar MAEP / SG / DVAAOP/SACSA

  2. Plan de la présentation • Contexte • Les services de productivité • Les services d’appui à la production • Les services aval à la production • Les services d’appui à la structuration MAEP / DVAAOP

  3. Contexte Seules 15 à 30 % des EAF sont reliées aux marchés et seraient en mesure d’investir dans l’amélioration de leur outil de production. Les EAF, peuvent être classées en 3 grands types : Les EAFs tournées vers le marché ; Les EAFs en situation d’auto suffisance alimentaire ; Les EAFs conjoncturellement ou chroniquement déficitaires en riz. • Constats : • La principale préoccupation de l’agriculteur est de produire et tout ce qui sera fait pour améliorer l’exercice de son vrai métier sera utile pour lui. • L’amélioration des performances technico-économiques et des résultats des EAF constitue le principal pilier de la demande en services. • L’existence de 05 catégories de services aux agriculteurs

  4. Les services de productivité Les services de productivité intègrent les appuis qui favoriseront un accroissement significatif de la productivité de la terre et du travail. Le besoin en conseil et en vulgarisation est universel, mais les produits et les techniques qui intéressent les EAF varient selon leur situation Les modes de portage de la vulgarisation à Madagascar sont très variés (agro industries, firmes services, OP, ONG, Communes,…) et soutiennent 4 grands principes : approche « individuelle et globale» (prise en compte de la spécificité et du fonctionnement des EAF appuyées), adaptabilité, proximité et professionnalisme.

  5. Les services de productivité • En matière de financement, il convient de différencier : • Le conseil généraliste, qui se rapproche d’un service public, car il est destiné à l’ensemble des exploitations et nécessite des financements publics ; • Le conseil spécialisé relié à des activités économiques (filières), financé par l’activité (par le biais d’agro industries ou d’OPA), au terme des appuis projet. • La recherche appliquée malgache ont produit beaucoup de résultats, insuffisamment diffusés. Les différents systèmes observés montrent que l’impact des programmes de recherche appliquée est réel lorsqu’ils sont directement reliés à leurs utilisateurs, secteur privé ou organisations professionnelles (CTHA, CTHT, CNCC, GES, Centre LADIA, …).

  6. Les services de productivité Les approvisionnements en intrants, semences, matériel génétique, et services spécialisés : les opérateurs privés éprouvent beaucoup de difficultés à déployer leurs réseaux et à rapprocher leurs produits de la demande. A l’opposé, quand des réseaux de distribution de proximité sont mis en place, la demande des agriculteurs est forte. La surveillance et contrôle de qualité.L’amélioration de la qualité des fonctions de prévention, suivi et contrôle en matière de santé animale et phytosanitaire est liée à la poursuite du processus de réforme du MAEP et de déconcentration de ces services. Les micros aménagements hydro agricoles répondent à une triple problématique pour les ménages « vulnérables » : résolution de la contrainte alimentaire, amélioration des revenus, et non la moindre, l’atténuation des pratiques de tavy. Ces opérations n’ont pas des coûts excessifs. Leur impact économique est important.

  7. Les services d’appui à la production Les conseils de gestion et juridique, ainsi que les services financiers sont considérés comme des « services d’appui à la production ». Le développement du conseil de gestion à l’exploitation se rattache aujourd’hui principalement à l’analyse des investissements et à l’appui au montage de dossiers de prêt bancaire. Il est principalement porté par des OP. Il n’est pas adapté pour toutes les EAF malgaches. La formation d’un corps de conseillers de gestion est nécessaire. Un bon outil de conseil de gestion est le premier outil de gestion des risques, qui constitue la première préoccupation des agriculteurs.

  8. Les services d’appui à la production La mise en place des guichets fonciers permet à un plus grand nombre de ménages agricoles d’accéder rapidement et à prix accessible à une plus grande sécurité foncière. L’amélioration des itinéraires de production passe par une meilleure adéquation des services financiers de proximité aux réalités des milieux ruraux. Les institutions financières offrent des services chers et peu accessibles. Le développement des réseaux de microfinance n’est pas incompatible avec les mécanismes de subvention, qui peuvent améliorer les conditions de son implantation. Ce qui est important, c’est d’utiliser la subvention de manière à ce qu’elle stimule une demande de services financiers de proximité. Le crédit reste étroitement lié au conseil de gestion. Le travail du conseiller de gestion est complémentaire de celui du conseiller de crédit.

  9. Les services d’appui à la production • L’enjeu de la formation au métier est double : • Assurer l’insertion professionnelle des enfants d’agriculteurs dans un milieu qu’ils connaissent à partir d’une activité qui leur permettra de vivre ; • Introduire de nouvelles générations d’agriculteurs bien formés en milieu rural. Il s’agit bien d’un investissement pour le futur. • Il s’agit de soutenir le développement des expériences d’écoles de formation de jeunes agriculteurs (implantation, fonctionnement), cogérées (et cofinancées) par la profession et les parents d’élèves (Maisons Familiales, Collèges Agricoles). Les coûts de formation sont réduits.

  10. Les services aval à la production Les « services aval à la production »favorisent le lien entre production et marché. La structuration des filières et des OIP jouent un rôle essentiel dans le processus de professionnalisation du secteur agricole. L’expérience montre également que les anciennes OIP ont mieux réussi sur les fonctions d’institut technique que sur les fonctions d’interprofession. Développer des services ou des prestations concrètes pour les membres est nécessaire pour consolider la légitimité et l’intérêt de ces organisations.

  11. Les services aval à la production Information sur les marchés et les prix. Ces systèmes d’information se caractérisent par les services qu’ils fournissent au-delà de la collecte et du traitement d’information. Appui à la commercialisation / négociation commerciale / contractualisation / contrôle de qualité. L’amélioration de la fluidité des marchés des produits agricoles, le développement de relations « contractuelles » entre les producteurs et les acteurs aval, …, constituent un ensemble de démarches complexes, progressives, qui s’inscrivent dans la durée.

  12. Les services d’appui à la structuration • Les « services d’appui à la structuration des OP » visent : • à développer leurs capacités de service, techniques, organisationnelles et de maîtrise d’ouvrage, • à faciliter leur participation aux exercices de concertation et de coordination sectorielle et filière afin de mettre en phase les stratégies politiques et les stratégies des producteurs. • Les enseignements importants : • L’organisation n’est pas un objectif en soi ; • L’organisation est un investissement ; • L’organisation est un outil professionnel.

  13. Les services d’appui à la structuration • Deux types d’outils financiers sont mis en œuvre pour soutenir des OP: • Les appuis projets ; • Les mécanismes type fonds de développement. • Le développement des capacités de pilotage sectoriel. Aujourd’hui, les représentants d’OP et leurs partenaires sont en attente d’organisations plus professionnelles dont les responsabilités soient bien définies et bien partagées : • Des OPF filières ; • Des OPF « transversales » ; • Une chambre d’agriculture.

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