LIER LES AGRICULTEURS RURAUX AUX SERVICES FINANCIERS DANS LES CHAINES DE VALEUR AGRICOLES

1. Domaine stratégique C : Développement de la chaîne de valeur et accès aux services financiers LIER LES AGRICULTEURS RURAUX AUX SERVICES FINANCIERS DANS LES CHAINES DE VALEUR AGRICOLES CONFERENCE DES MINISTRES DE L’AGRICULTURE D'AFRIQUE DE L'OUEST ET CENTRALE INSTITUTION PRINCIPALE D’APPUI AU PDDAA PILIER II CMA/AOC - Conférence des Ministres de l'Agriculture de l'Afrique de l'Ouest et du Centre Institution principale d’appui au PDDAA – Pilier II Tél.: (221) 33 869 11 90 www.cmaoc.org

2. PLAN

3. Des outils innovants peuvent briser les goulots d’étrangement dans l’agriculture africaine

4. Le problème du financement agricole Plus de 60 % de la population d’Afrique vit en milieu rural où elle se consacre à l’agriculture, à la fois comme source de denrées alimentaires et de revenus. En Afrique, comme dans d’autres marchés en développement, des développements significatifs et solides ont eu lieu sur les marchés financiers fonctionnels ainsi qu’une intégration des dernières technologies de prêts et autres technologies liées aux banques. Ces améliorations ne sont cependant pas, dans une grande mesure, directement intéressés au secteur agricole, bien que les investissements dans ce secteur soient considérés comme le principal moteur de la croissance économique et sociale, en particulier dans les pays subsahariens, pour les années à venir

5. Risques majeurs associés à la microfinance agricole

6. Les risques sont-ils le seul problème ?  CEPENDANT, LES RISQUES PEUVENT ETRE REDUITS SI D’AUTRES FACTEURS SONT AMELIORES En raison d’un manque d’intérêt de longue date, le secteur agricole a besoin d’investissements importants, à la fois de la part des agriculteurs et par un financement de ces investissements par des institutions financières afin de stimuler la production. Cependant, des investissements accrus signifient également une plus grande exposition aux risques et, dans de nombreux cas, cela se traduit par une exposition à des risques nouveaux et peu connus. De nouvelles techniques et instruments de gestion des risques plus performants doivent donc accompagner les investissement, à la fois au niveau des institutions financières et des agriculteurs, ainsi que sur l’ensemble de la chaîne de valeur.

7. La réalité du financement rural en Afrique

8. Nouvelle définition du financement agricole ANCIENNE DEFINITION EXPLOITATION AGRICOLE NOUVELLE DEFINITION INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE Activités de transformation, stockage, conditionnement, marketing, etc. Production agricole Activité Époque de la moisson Consommateur Intrants agricoles Cultures et élevage Produits CONDITIONS FINANCIERES CONDITIONS FINANCIERES CHAINE DE VALEUR AGRICOLE – DE LA FERME AU CONSOMMATEUR

9. Les défis auxquels sont confrontées les institutions financières dans la fourniture de services financiers agricoles • Faibles volumes de transaction, dus à la taille limitée des terres/projets agricoles. Revenus trop bas tirés de ces transactions à faible valeur • Dispersion spatiale des exploitations agricoles, rendant leur administration par des suivis et des contrôles des projets très coûteuse • Longue périodes de gestation de la majorité des projets agricoles, cane à sucre, thé, café, etc. Cela pose problème, en particulier lorsque les ressources sont rares car des dépenses en capital considérables sont immobilisées. Les pénuries entraînent un coût du crédit à la hausse du fait d'une demandé élevée non satisfaite

10. Les défis auxquels sont confrontées les institutions financières dans la fourniture de services financiers agricoles • Saisonnalité de la demande de crédit agricole dictée par la nature saisonnière des exploitations. L’envers est la pression exercée sur les agriculteurs pour répondre à leurs obligations financières hors-saison • En raison de la nature très saisonnière de l’agriculture pluviale, des investissements importants sont encourus au cours des saisons de plantation, alors qu’ils sont relativement bas le reste de l’année, générant ainsi un modèle de demande de crédit élevée au cours des saisons de plantation. Cette demande ne peut être satisfaite de manière adéquate à cette époque. • Risques covariants élevés (caprices du climat, insectes nuisibles, cours des produits et marchés fluctuant et souvent imprévisibles, etc.).

11. La fourniture de services financiers contribuera au développement Production commercialisée Transfert d’argent Équipements d’après-récolte Capacités commerciales Réseau d’acheteurs Rendements Besoins financiers Ressources financières Fourniture de crédit Épargne Productivité Qualité Quantité Production Investissements (Intrants) Savoir-faire technique Équipements Environnement Disponibilité Assurance Consommation Fourniture de services financiers

12. De quels types de services financiers les agriculteurs ont-ils besoin ? • Assurance pour : • les catastrophes naturelles : le climat et les insectes nuisibles • l’effondrement des cours et du marché • problème personnel / de main-d’œuvre • Crédit et épargne • pour des investissements • pour des opérations commerciales • pour ajouter de la valeur après la récolte (activités de transformation, stockage et marketing) • pour la consommation/saisonnalité de la production • Transfert d’argent et paiements • pour la production commercialisée • pour les soutiens externes Fourniture de services financiers

13. Quel type de crédit ? Besoins de la famille • santé • éducation • logement • équipements • etc. Un crédit à court terme est nécessaire pour : • préfinancer le cycle de production • intrants, main-d’œuvre, location du matériel, carburant, petits animaux, transformation Un crédit à moyen à long terme pourrait être nécessaire pour : • Les équipements et les immobilisations • bétail, terre et arbres • l’irrigation ou la mécanisation de la production • les équipements de stockage et de transformation • les véhicules de transport Fourniture de services financiers

14. ANALYSE DE LA CHAINE DE VALEUR • Analyse de la chaîne de valeur = outil utile pour aider à identifier les lacunes du financement agricole et la façon de les combler. • Commence par identifier ce qui se passe déjà sur le terrain - acteurs, relations, règles du jeu, gamme de services (notamment les services financiers intégrés) et goulots d’étrangement affectant la croissance. • augmente la probabilité que des interventions et innovations comblent l'écart entre la demande et l'offre de financement agricole (en reconnaissant et intégrant les réalités du marché). • Considère les services financiers agricoles élargis non comme une fin en soi mais comme des contributions à une compétitivité accrue et à des gains accrus de chaînes de valeur agricoles particulières (par ex. café de spécialité, produits laitiers ou horticulture) et d’acteurs spécifiques de ces chaînes (par ex. petits producteurs). • Le financement de la chaîne de valeur présente des bénéfices et des limites. Les options de programme de financement agricole doivent être développées et mises en œuvre en accordant une attention aux chaînes de valeur ainsi qu’aux marchés financiers.

15. EVALUATION DU MARCHE DU FRA (i) Opportunités / contraintes liées à une croissance et une compétitivité agroalimentaires accrues (ii) Possibilité de participation des petits producteurs à cette croissance (iii) Rôle des services financiers améliorés dans la contribution à cette croissance • Principaux acteurs dans les sous-secteurs agricoles clés • Empilement de services à la chaîne de valeur (tels que des agents commerciaux, des transporteurs, des entreprises de réparation des machines, des compagnies d’assurance et des institutions financières) Inventaire des prestataires de services financiers Cartographie des chaînes de valeur dans le pays/la sous-région/le continent Identification des principales contraintes Identification des interventions alternatives Entretiens avec les acteurs clés • À la fois les institutions financières et les acteurs de la chaîne de valeur • Incluent une gamme et une quantité de services financiers actuellement fournis • Des contraintes cruciales à la croissance et à la participation des petits producteurs • Des alternatives que l’organisation pourrait envisager

16. EXEMPLE D’ANALYSE DE CHAINE DE VALEUR AGRICOLE ET D’INSTITUTION FINANCIERE Marché international Banques commerciales Exportateurs à moyenne/grande échelle Banques commerciales Transformateurs Détaillants / Marché local Banques commerciales Grossistes Association de producteurs IMF, famille et amis, épargne personnelle Petits agriculteurs Actuel Potentiel Fournisseurs d’intrants (semences, pesticides, engrais)

17. Innovations dans le financement rural Fourniture de services financiers

18. Définition des institutions de microfinance (IMF) • Une IMF est une organisation qui fournit des services financiers aux personnes à faible revenu qui n’ont pas accès ou ont un accès limité au secteur financier formel (principalement les banques commerciales) • Les IMF désignent une grande diversité d’organisations, variant selon : • la taille (nombre de membres ou groupes) • le niveau de structuration • le statut juridique • En fonction du pays, ces institutions peuvent être règlementées ou non, supervisées ou non par les autorités financières ou autres entités • Certains opérateurs qui peuvent être en réalité des acteurs significatifs de la microfinance ne sont parfois autorisés qu’à proposer des prêts Fourniture de services financiers

19. Modèles d’IMF • Les IMF peuvent servir directement les petits titulaires de compte par le biais de leurs agents locaux ou en utilisant des associations et des groupes d’emprunteurs bénévoles pour gérer une partie de l’administration et du suivi, transférant ainsi une partie des coûts. • Les banques traditionnelles du secteur privé ont investi ce nouveau marché. • Dans certains cas, les IMF sont des organismes locaux qui dépendent essentiellement des épargnes et ressources locales. Cela est particulièrement vrai pour : • les coopératives d’épargne et de crédit (coopec) • les associations de crédit et d’épargne rotatifs (AREC) ,etc. • La principale forme d'IMF sont : • les banques de développement • les ONG • les associations et autres institutions mutualistes • groupes d’entraide • coopératives de crédit et groupes de prêts • Les progrès des nouvelles technologies de l’information ont permis à de nouveaux entrants de pénétrer le marché. Fourniture de services financiers

20. Avantages des IMF • Il s’agit d’agences spécifiques, spécialisées dotées d’un personnel professionnel • Le succès du modèle a déjà été démontré dans d’autres régions du monde et dans certains pays africains • Grâce à sa capacité à s'appuyer sur des réseaux locaux, les taux de remboursement augmentent et les risques diminuent • Il s’agit d’un développement progressif, par le biais d’une croissance progressive du réseau et du montant des transactions • Les IMF sont très flexibles et peuvent autoriser une petite épargne et des remboursements fréquents et d’un tout petit montant (par ex. une collecte de l'épargne et des remboursements hebdomadaire) • ce qui les rend plus accessibles aux pauvres • Les IMF peuvent fournir aux zones rurales une gamme de services financiers plus large que la majorité des autres prestataires de services financiers • Au fil du temps, les clients peuvent se qualifier pour des prêts plus importants Fourniture de services financiers

21. Comment soutenir le développement des IMF dans les zones rurales • Soutien financier • Au fil du temps, les besoins de financement des IMF évoluent. • Bien que des subventions ou une participation des bailleurs dans les fonds de garantie puissent être nécessaires pour créer les institutions, la structure mature peut devenir rentable, et attirer de nouvelles sources de financement : prise de participation d’investisseurs privés, prêts commerciaux d’institutions financières formelles, fonds de placement et fonds de placement dédiés et même admission en bourse.  • Formation et information du personnel • Formation et information du client potentiel • Partenariats de soutien • la fourniture de services financiers peut s’appuyer sur les réseaux locaux existants • soutenir une utilisation plus importante des technologies et des partenariats pertinents dans ce domaine Fourniture de services financiers

22. Définition du financement de la chaîne de valeur • Les relations entre acteurs dans la chaîne de valeur peut faciliter les flux financiers • directement (crédit d’un acteur de la chaîne de valeur à un autre) • indirectement (en rendant le client potentiel plus intéressant pour les institutions financières « traditionnelles ») • En général, la majorité du financement agricole dans les pays en voie de développement est fourni par l’épargne ou par la chaîne de valeur (c.à.d. financement direct de la chaîne de valeur), sans participation directe des institutions financières Fourniture de services financiers

23. Formes de financement direct de la chaîne de valeur • Crédit commercial • Implique des prêts à court terme, saisonniers (pour le fonds de roulement) • Entre producteurs et fournisseurs d’intrants ou acheteurs de la production • Est généralement fourni en espèces ou en nature aux fournisseurs (détaillants d’intrants, commerçants, etc.) • Agriculture contractuelle ou plans de soutien aux plantations artisanales • Sont des relations selon lesquelles des acheteurs prêtent des fonds (en nature ou en espèce) aux producteurs dans le cadre de l'accord d'achat Fourniture de services financiers

24. Qu’est-ce que le financement indirect de la chaîne de valeur ? • Il s’agit d’un lien établi entre une institution financière et des opérateurs de la chaîne de valeur, grâce à l’intermédiation d’un partenaire de la chaîne de valeur • cela peut être le cas dans l’agriculture contractuelle • une banque prête à un producteur en fonction de la relation de ce producteur avec un acheteur bien établi • récépissés d'entrepôt • une banque prête à un producteur sur la base du fait qu’une quantité donnée de production (détaillée sur le récépissé) est stockée dans un entrepôt certifié • lorsqu’un acheteur (ou fournisseur) à la réputation suffisamment solide est prêt à se porter garant pour ses producteurs, même les petits producteurs deviennent plus intéressants pour les institutions financières • les contrats à terme ou les relations de long terme avec un partenaire solide peuvent être reconnus comme garantie. Fourniture de services financiers

25. Avantages du financement de la chaîne de valeur • Il se base sur des relations et réseaux existants • il surmonte les manques d’informations • ol n’a besoin d’aucune infrastructure supplémentaire • Il affiche des taux de non remboursement réduits • du fait de la familiarité et de la confiance entre acteurs • il dispose de mécanismes de remboursement « intégrés » (idéal pour les agriculteurs à court d’argent)    • Il pourrait fournir une assistance technique aux producteurs, augmentant ainsi les revenus de production et améliorant la rentabilité du crédit pour le producteur Fourniture de services financiers

26. Bourse des produits de base • Un contrat à terme désigne, en finance, un contrat-type pour acheter ou vendre un produit spécifié de qualité standard à une date certaine à l'avenir, à un prix déterminé par le marché • Le prix stipulé par l’accord qui doit être réglé à l’avenir à la livraison des biens, reflète l’anticipation actuelle des conditions futures du marché. • Les deux partie d’un contrat à terme doivent respecter le contrat à la date de règlement. Pour se désengager avant la date de règlement, le titulaire d’un contrat à terme doit annuler sa position, en le vendant ou en le rachetant (en assumant tout gain ou perte financier que cela peut représenter). Fourniture de services financiers

27. Marchés à terme : en pratique  • Les contrats à terme sont une pratique courante et peuvent prendre diverses formes • Ils peuvent prendre la simple forme d’un accord oral ou écrit entre l’acheteur et le vendeur, avec des engagements à court ou long terme (tels que l’agriculture contractuelle dans ce dernier cas) • Cependant, dans certains pays, le marché à terme s'est développé vers une véritable bourse des produits de base à terme, il s’agit d’un marché virtuel • Au Brésil, la plupart des produits de base, du bétail aux semences, sont échangés sur des marchés à terme en ligne ouverts Fourniture de services financiers

28. Comment soutenir le développement du marché à terme • Pour se développer, le marché à terme a besoin d’une bourse des produits de base fonctionnant correctement, incluant en particulier : • les normes et les classes • les organes de certification • un réseau d’entreposage • Le centre d’échange de la bourse agit comme une contrepartie sur tous les contrats, définit les dépôts de garantie et, ce qui est d’une importance cruciale, fournit également un mécanisme de règlement. • Le personnel de la bourse et les principaux opérateurs au sein des secteurs ciblés doivent être formés aux bourses à terme et aux spécificités et aux fluctuations du marché des produits à échanger. • Un système d’informations de marché fiable doit être mis en place Mais tous les opérateurs (en particulier les agriculteurs à petite échelle) ne peuvent pas échanger sur un tel marché virtuel. Cela bénéficierait plutôt aux agriculteurs à grande échelle ou intermédiaires. Cependant, son avantage peut se répercuter sur les chaînes de valeur. Fourniture de services financiers

29. Des biens meubles comme garantie Fourniture de services financiers

30. Récépissés d'entrepôt en pratique Entrepôt Commande Récépissé Récolte Client Agriculteur Récépissé d'entrepôt Crédit Récépissé d'entrepôt Banque Remboursement Paiement Fourniture de services financiers

31. Avantages des récépissés d'entrepôt Fourniture de services financiers

32. Soutenir le développement du Warrantage Fourniture de services financiers

33. Crédit-bail d’équipement : définition Un crédit-bail est un accord contractuel entre deux parties, en vertu duquel le fournisseur (le bailleur) détient l’actif et loue au client (le preneur) l’utilisation de l’équipement en échange de paiements réguliers. Dans un bail financier, la période du bail s’étend généralement à la majeure partie ou à toute la durée de vie utile de l'équipement, et le bailleur récupère les coûts de l'équipement plus des intérêts grâce à un flux régulier de loyers. Le preneur assume tous les coûts d’entretien, de dommage et d’assurance et le bail ne peut généralement pas être annulé. De plus, à la fin du bail, le preneur peut généralement s’il le souhaite acheter l’équipement à un prix symbolique. Fourniture de services financiers

34. Crédit-bail d’équipement en pratique Fourniture de services financiers

35. Comment soutenir le développement du crédit-bail d’équipement - Les cadres juridiques et institutionnels doivent soutenir ces arrangement en : • adoptant des définitions claires des concepts de crédit-bail, des droits et responsabilités du bailleur et du preneur, en particulier en ce qui concerne la priorité des réclamations du bailleur sur les actifs loués et des règles claires pour la reprise de possession des actifs loués. • Soutenir l’établissement de liens entre les sociétés de crédit-bail (souvent basées en milieu urbain) et le réseau local de magasins ruraux qui pourraient fournir les services d’entretien, de suivi et autres services d’appui • Soutenir les liens entre les fournisseurs d’équipements et les institutions financières afin de développer ces offres en milieu rural Fourniture de services financiers

36. Définition des services bancaires mobiles (et en ligne) Les services bancaires mobiles désignent la possibilité de réaliser des consultations de soldes, des transactions sur le compte, des paiements, etc. via un dispositif mobile tel qu’un téléphone mobile. Les services bancaires mobiles sont le plus souvent aujourd’hui réalisés via SMS. L’apparition de l’Internet a déjà révolutionné l'industrie des services financiers avec l'émergence de nouveaux acteurs, grâce aux coûts fixes considérablement réduits. Le développement de la banque mobile entre à son tour dans une nouvelle époque avec une nouvelle générations d'opérateurs et en particulier des opérateurs de téléphonie mobile. Les téléphones mobiles sont utilisés pour réaliser une large palette d’opérations tels que des paiements et des transferts d’argent, des épargnes et des retraits. Fourniture de services financiers

37. Fonctionnement des services bancaires mobiles Ordre de paiement traité dans une base de données centrale et statut du compte vérifié Argent transféré d’un compte à l’autre Confirmation du transfert reçu par l’agent local Des espèces ou des biens sont remis Ordre de paiement envoyé par le propriétaire du téléphone Transaction commerciale Fourniture de services financiers

38. Avantages des services bancaires mobiles • Les services bancaires mobiles se sont révélés utiles dans de nombreuses régions du monde bénéficiant de peu, voire d’aucun développement d’infrastructure, en particulier dans les régions reculées et rurales ; cet aspect du commerce ambulant est également très populaire dans des pays où la majorité de la population ne dispose pas de compte bancaire • cela devrait à son tour soutenir le développement de la microfinance, qu’il s’agisse d’épargne ou de crédit • Avec la technologie mobile, les banques peuvent proposer une large gamme de services à leurs clients, tels que la réalisation de transfert d’argent tout en voyageant, et à faible coût • la facilité et l’automatisation de certaines transactions réduiraient les coûts d’exploitation et de transaction, rendant viable la gestion des petits comptes • Cette technologie devrait faciliter la collecte de l’épargne dans les institutions financières et pourrait contribuer à s’appuyer sur les remises de fonds ou autres sources de revenus non agricoles pour financer l’agriculture • Le nombre de personnes ayant un téléphone portable est nettement supérieur à celui des titulaires d’un compte bancaire, créant ainsi un potentiel considérable pour le développement du marché Fourniture de services financiers

39. Et enfin !!! • Nombre de ces initiatives sont basées sur l’hypothèse qu’il existe un environnement politique favorable qui permette à l’innovation de se développer. • Souvent, les risques les plus sérieux pour le financement durable de l’agriculture ne viennent pas des risques commerciaux inhérents ou de l’incapacité des institutions financières à concevoir des produits financiers rentables pour la population rurale, mais plutôt d’interventions du gouvernement peu judicieuses, telles que • des taux d’intérêt bonifiés et une absence ou une non application de règles et règlementation appropriées. • Inversement • un environnement et un cadre juridique favorables • une application des règlementations • et des infrastructures rurales d’appui • mèneraient en définitive à des taux d’intérêt moindres mais durables en réduisant les coûts de transaction et les risques et en augmentant la concurrence. • Tout cela contribuerait considérablement à faire de l’accès durable à un financement une réalité.