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Guilhem de la Horcada. Conte. Protocole narratif. Jo sabi un conte , moi, je sais un conte. Situation initiale. Il était une fois un homme qui habitait tout seul, dans une pauvre maison, sur le chemin de Lectoure. Cet homme s’appelait Guilhem de la Horcada. Déséquilibre.
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Guilhem de la Horcada Conte
Protocolenarratif • Jo sabi un conte, moi, je sais un conte.
Situation initiale • Il était une fois un homme • qui habitait tout seul, • dans une pauvre maison, • sur le chemin de Lectoure. • Cet homme s’appelait Guilhem de la Horcada.
Déséquilibre • Une nuit d’hiver, il entendit frapper à la porte : • -Entrez, dit Guilhem • Une dame, bien vêtue d’or et d’argent avança à l’intérieur. • -C’est toi, Guilhem de la Horcada ? • -Oui, c’est moi, mais je ne vous connais pas.
-Moi, je suis la mort, répondit la dame, • Guilhem, tu es là tout seul, • ta maison est en train de s’effondrer, • elle meurt peu à peu. • Dans neuf mois, je reviendrai et je te prendrai tout.
Guilhem entra dans une colère noire : • -Dehors Charogne, dehors. • La mort en rit et elle partit en disant • -n’oublie pas, Guilhem, dans neuf mois, neuf mois, neuf mois…
La décision • La colère passée, Guilhem eut peur, il suait de peur. Cependant, c’était un homme fort et hardi. • -Comment vais-je faire, comment vais-je faire ? • La nuit se passa et, à la pointe du jour, Guilhem partit sur le chemin de Lectoure. • Il chemina, chemina longtemps.
Première rencontre (adjuvant) • Sur le coup de midi, il trouva le paysan : • -Bonjour, paysan, je suis Guilhem de la Horcada, et la mort veut me prendre ma maison ! • Le paysan regarda les yeux de Guilhem : • Guilhem, je vais t’aider, dit-il, je prends ma faux, et ce sac de blé.
Deuxième rencontre • Et ainsi, ils partirent tous les deux. En arrivant aux premières maisons de Lectoure, il trouvèrent l'ouvrier de la ville • -Bonjour, ouvrier de la ville, je suis Guilhem de la Horcada, et la mort veut me prendre ma maison ! • Alors l’ouvrier de la ville regarda les mains de Guilhem • Guilhem, je vais t’aider, je prends ma truelle et cette brouette de ciment.
Troisième rencontre • Et ainsi les trois hommes arrivèrent sur la place de Lectoure. C’était jour de fête et le ménétrier faisait danser les gens. • -Bonjour, ménétrier, je suis Guilhem de la Horcada, et la mort veut me prendre ma maison ! • Le ménétrier écouta la voix de Guilhem : • Guilhem, je vais t’aider je prends mon violon et toute cette musique.
Retour • Et ainsi les quatre hommes, chargés d’outils, de blé, de ciment et de musique partirent vers la Horcada.
Dénouement • Au bout de neuf mois, la mort revint à la Horcada. Il n’y avait plus de broussailles. Alors, en traversant le blé, elle y laissa le fond de sa robe, et elle s’écorcha les pieds, parce qu’il est bien connu que la mort n’aime que les broussailles et la misère.
En arrivant à la maison, elle donna un coup à la porte et elle en resta assommée parce que c’est une chose sue, la mort n’aime que les ruines et les trous dans le toit.
Situation terminale • Alors Guilhem ouvrit la porte, le ménétrier se mit à jouer de son violon et les quatre hommes se mirent à danser autour de la table. La mort, c’est une chose sue, déteste la musique. • Elle s’échappa en faisant fumer les cailloux et ne revint jamais à la Horcada. Jamais.
Protocole narratif de fin • Crosac crosic, mon conte es fenit, • Croisic, crosac, mon conte es acabat