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Ainsi l’aute jour unne pauve dintelière, In amiclotant sin ptit garchonQu’i, dpui tros carts d’eure, ene faijot qu’brère, Tachot d’l’indormir par unne canchon. Èle li dijot : Min Narcisse, main t’aras du pain d’épice, Du chuke à gogoSi t’es sache et qu’te fais dodo… Ainsi l’autre jour une pauvre dentellière, En berçant son petit garçonQui, depuis trois-quarts d’heure, pleurait sans arrêt, Tachait de l’endormir par une chanson. Elle lui disait : Mon Narcisse, Demain tu auras du pain d’épice, Du sucre à gogoSi tu es sage et que tu fais dodo… .
Refrain Dors min, min ptit kinkin, Min ptit pouchin, Min gros rogin ! Te m’fras du chagrin Si te n’dors poin chqu’à dmain. Dors, mon petit bébé, Mon petit poussin, Mon gros raisin ! Tu me feras du chagrin Si tu ne dors pas jusqu’à demain
Les gens du NordCourbent le dos lorsque le vent souffle très fort (Enrico Macias)
Et ils tournentet ils dansentles géants, les géantsde Douai à Casselde Cassel a Bailleul (Yvann)
Et si te m’laiches faire unne bonne semainne, J’irai dégager tin biau sarau, Tin pantalon d’drap, tin gilliet d’lainne, Comme un ptit milord te sras faraud ! J’tacatrai, l’jour del ducasse, Un polichinel cocasse, Un turlututuPour juer l’air du Capiau-pointu. Alexandre Desrousseaux (Simon Collier) Et si tu me laisses faire une bonne semaine,J’irai dégager ton beau sarrau, Ton pantalon de drap, ton gilet de laine, Comme un petit milord tu seras faraud ! Je t’achèterai, le jour de la fête paroissiale, Un polichinelle cocasse, Un turlututuPour jouer l’air du Chapeau-pointu.
Quand la mer monte J’ai honte – j’ai honte
1 Quand elle descend Je l’attends (Raoul et les Capenoules) Quand elle descend Je l’attends
Salut à Cô-Pinard,salut à ta mémoire Là-haut, tout près d'Jean Bart, c'est ta gloire
Tant d'années à nous guider,tant de masques à aimer A c't'heur' nous voilà tous en pleurs. (SALUT À CO-PINARD)
Mon père était "gueule noire" comme l'étaient ses parents Ma mère avait les cheveux blancs Ils étaient de la fosse, comme on est d'un pays Grâce à eux je sais qui je suis
Et c'était mon enfance Elle était heureuse, dans la buée des lessiveuses J'avais des terrils à défaut de montagnes
D'en haut je voyais la campagne (Pierre Bachelet)
Comme une pierre que l'on jette Dans l'eau vive d'un ruisseau
Tu fais tourner de ton nom Tous les moulins de mon cœur (Noëlle Cordier)