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321 - Liaison

321 - Liaison. II. ETABLISSEMENT D’UNE LIAISON. 322 - Liaison. II.1. Phénomènes pris en compte. II.1.a. Bande de fréquence. Dans les communications guidées, différents utilisateurs peuvent transmettre des données sur la même bande de fréquence dans des câbles isolés.

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  1. 321- Liaison II. ETABLISSEMENT D’UNE LIAISON

  2. 322- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte II.1.a. Bande de fréquence Dans les communications guidées, différents utilisateurs peuvent transmettre des données sur la même bande de fréquence dans des câbles isolés. Pour les communications sans fils, l’espace libre devient le medium commun. Deux émissions utilisant la même fréquence peuvent alors se perturber. Le spectre de fréquence est donc découpé en bandes, et chaque norme de communication possède sa bande allouée.

  3. 323- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte

  4. 324- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte Le choix d’une bande de fréquences dépend essentiellement : des distances de couverture souhaitées du débit nécessaire du mode de propagation privilégié de la congestion du spectre EM

  5. 325- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte ONU http://www.itu.int - Europe,Afrique,Moyen-Orient - Amérique,Groenland - Asie, Océanie ITU-D ITU - WTSC - normalisations - radiocoms - organise WRC - technique - réglementation ITU-T (ex CCITT) ITU-R TSB IFRB - gardien du spectre - enregistre les fr.radio - liens avec admin locales GCNT

  6. 326- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte CEPT http://www.etsi.org ... ... France (ART) - Rapports -Recommandations -Décisions ... ... TC ETSI administration STC STC ... opérateurs constructeurs - standards (ETS) - rapports (ETR)

  7. 327- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte II.1.b. Modes de propagation Le principaux modes de propagation utilisés son : les ondes de sol la réfraction troposphérique la réflexion ionosphérique la réfraction ionosphérique la visibilité directe

  8. 328- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte Les ondes de sol ou ondes de surface L'onde de surface suit la courbure de la terre. Sa portée dépend de la nature du sol rencontré, de la fréquence et, bien sûr, de la puissance de l'émission. Une partie de l'énergie de l'onde de surface est absorbée par le sol et y provoque des courants induits; l'absorption d'énergie est beaucoup plus importante en polarisation horizontale et c'est pourquoi les émissions s'effectueront en polarisation verticale.

  9. 329- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte Le sol est un milieu dissipatif de permittivité équivalente : La conductivité du sol influe sur la portée des ondes de surface : pour une même puissance d'émission, la portée est beaucoup plus grande en mer qu'en terrain agricole ou qu'en terrain aride. Les conductivités de divers sols sont représentés dans le tableau suivant : Conductivité du sol (en S/m) Mer 5 Région forestière 8 x 10-3 Région aride ou sablonneuse 2 x 10-3 Villes 1 x 10-3

  10. 330- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte Les émissions en onde de sol sont atténuées avec la fréquence: l'on peut atteindre une portée de plusieurs milliers de kilomètres en très basses fréquences (VLF) de quelques centaines de kilomètres en fréquences moyennes (MF) et quelques dizaines de kilomètres en hautes fréquences (HF). Une fréquence de transition est donnée par la formule suivante : Cette valeur correspond au passage d’un comportement conducteur à un comportement diélectrique ex. : 675 kHz pour l’eau douce, 1,2 MHz pour un sol moyennement sec, 900 MHz pour l’eau de mer.

  11. 331- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte L’atmosphère 400 km faible densité ionosphère gaz ionisés densité moyenne 50 km stratosphère T uniforme troposphère gaz denses 10 km T avec h

  12. 332- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte Quand une onde passe d’un milieu à un autre de permittivité proche, il y a réfraction Cas E parallèle Cas E orthogonal au plan d’incidence

  13. 333- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte ou basse atmosphère La troposphère C’est la région située entre le niveau de la mer et au-dessus des plus hautes montagnes. C’est dans cette couche qu’ont lieu tous les phénomènes météorologiques. On trouve donc de fortes variations de pression, de température ou d’humidité, à l’origine de changements de l’indice de réfraction de l’air. Loi de variation de l’indice : altitude indice au niveau de la mer avec B formule de Booker :

  14. 334- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte Simplification :on considère Atmosphère standard :conditions moyennes Atmosphère de référence :définie par les organismes internationaux

  15. 335- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte La réfraction troposphérique Si on considère la formule la basse atmosphère est un milieu à stratification sphérique de variation régulière d’indice. variation continue variation par strates terre terre

  16. 336- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte dicte le comportement des ondes par rapport à la surface de la terre infraréfraction (atmosphère standard) supraréfraction (suivi du sol) terre guidage

  17. 337- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte Cas d’un feuillet atmosphérique terre guidage ou super-réfraction Ce phénomène se produit dans de rares cas où une fine couche d’atmosphère présente une variation importante de température. Survient essentiellement au-dessus des mers ou des plaines au lever ou coucher du soleil. Il est plutôt pénalisant car non contrôlable et crée des champs intenses ou nuls. Remèdes : diversité spatiale ou de fréquence.

  18. 338- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte La réflexion ionosphérique Dans l’ionosphère, les rayons cosmiques ionisent les molécules de gaz formant ainsi une couche conductrice pouvant servir de réflecteur aux ondes EM. Les caractéristiques dépendent essentiellement de la fréquence considérée, de l’altitude et varient entre jour et nuit. Réflexion simple Réflexion double

  19. 339- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte On divise l’ionosphère en différentes couches : la couche D (#70 km) : réfléchie VLF et LF, absorbe partiellement les MF et laisse passer les HF la couche E (80 à 140 km) : ne laisse passer que des ondes de fréquence >25 MHz et réfléchit les HF le jour la couche F (200 à 400 km) : divisée en F1 et F2 qui se combinent la nuit, permet des transmissions éloignées en HF

  20. 340- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte Plus on utilise une fréquence haute (donc une onde courte), plus on augmente la portée. Mais au-delà de la fréquence critique de 30 MHz, les ondes ne sont plus réfléchies. f=30 MHz fréquence critique f=20 MHz f=5 MHz f=3 MHz terre

  21. 341- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte Quand on veut effectuer une transmission via un satellite, il faut alors dépasser cette fréquence critique pour que les ondes ne soient pas réfléchie. En pratique, on prend f>100MHz. De plus, pour des considération d’absorption, on reste la plupart du temps avec f<12 GHz. Par contre, il y a toujours phénomène de réfraction qui produit des changements de trajectoire à prendre en compte (plus problème de polarisation). terre

  22. 342- Liaison II.1. Phénomènes pris en compte La visibilité directe Dans la plupart des télécommunications modernes, gourmandes en débit, on utilise des fréquences hautes avec une propagation en onde d’espace (ou visibilité directe). Dans ces systèmes, les portées sont relativement faibles et les sources de pertes importantes. Divers systèmes : point à point, point-multipoint ou multipoint-multipoint.

  23. 343- Liaison II.2. Bilan de liaison Quand on cherche à effectuer une transmission sans fils, on veut pouvoir évaluer la puissance captée par un récepteur en fonction de la puissance envoyée par un émetteur à une distance donnée. C’est le but de l’équation du bilan de liaison. Ce bilan tient compte de la puissance fournie, du gain des antennes, de la distance et des pertes.

  24. 344- Liaison II.2. Bilan de liaison II.2.a. Gain d’une antenne Une antenne est un dispositif permettant de transformé une énergie guidée en une onde EM rayonnée en espace libre. Suivant sa forme et son mode de fonctionnement, l’énergie est rayonnée dans certaines directions privilégiées de l’espace. La représentation de ces directions dans tout l’espace est appelée diagramme de rayonnement. Rq : une antenne est réciproque en émission/réception

  25. 345- Liaison II.2. Bilan de liaison Le gain d’une antenne est défini comme le rapport entre l’intensité du champ rayonnée dans une direction donnée et l’intensité rayonnée par une antenne isotrope recevant la même puissance.

  26. 346- Liaison II.2. Bilan de liaison II.2.b. Bilan de liaison Pr : puissance reçue par le récepteur Pe : puissance envoyée par l’émetteur Ge : gain de l’antenne d’émission Gr : gain de l’antenne de réception r : distance émetteur/récepteur

  27. 347- Liaison II.2. Bilan de liaison Bilan de liaison en dBm : PdBm=10 log(PmW) Pr(dBm)=Pe(dBm)+Ge(dB)+Gr(dB)+ap(dB) ap(dB)= -92.5 - 20logRkm-20logFGHz SER Equation du radar :

  28. 348- Liaison II.2. Bilan de liaison II.2.c. Sources de pertes Les pertes dans une telle liaison peuvent être dues : à l’affaiblissement en espace libre; à des désadaptations; au bruit; aux réflexions multiples; à la diffraction; au climat (pluie, brouillard…) à de la végétation…

  29. 349- Liaison II.2. Bilan de liaison Affaiblissement en espace libre

  30. 350- Liaison II.2. Bilan de liaison Désadaptations feeder feeder A A Les pertes de puissance par réflexion entre le système et les antennes sont à prendre en compte (particulièrement dans les systèmes large bande).

  31. 351- Liaison II.2. Bilan de liaison Le bruit feeder feeder A A Deux types de bruits : bruit dû à l’environnement (bruit atmosphérique, bruit cosmique, parasites dus aux appareillages électriques); bruit dû au système (interférences, bruit des amplis…).

  32. Emetteur Récepteur 352- Liaison II.2. Bilan de liaison Réflexions multiples Obstacle : mur, bâtiment,sol… E2 E1 Selon les valeurs des coefficients de réflexion et des distances relatives, le champ peut être soit renforcé soit atténué. De plus, les trajets peuvent s’effectuer dans des milieux d’indices différents.

  33. 353- Liaison II.2. Bilan de liaison Exemple d’une transmission BLR à 40 GHz : Système LMDS de distribution de haut débit sans fils fixe (portée de plusieurs km) Couverture cellulaire

  34. 354- Liaison II.2. Bilan de liaison Nette influence de la hauteur des stations sur l’impact des multitrajets.

  35. 355- Liaison II.2. Bilan de liaison Diffraction Le point d’une arête frappé par un rayon de champ devient source de plusieurs rayons (principe de Huyghens). Cela va également modifier les amplitudes des champs rayonnés ainsi que leur direction.

  36. 356- Liaison II.2. Bilan de liaison Retour au LMDS… Exemple d’étude des champs rayonnés pour une configuration urbaine Emetteur

  37. 357- Liaison II.2. Bilan de liaison Uniquement les rayons directs

  38. 358- Liaison II.2. Bilan de liaison Uniquement les rayons réfléchis

  39. 359- Liaison II.2. Bilan de liaison Uniquement les rayons diffractés

  40. 360- Liaison II.2. Bilan de liaison Ensemble des rayons

  41. 361- Liaison II.2. Bilan de liaison Pluie/brouillard/neige La pluie entraîne des pertes par absorption et par diffusion. Plus les ondes sont courtes, plus ces pertes deviennent importantes (surtout la diffusion). Pour les évaluer on utilise généralement des données météo. On calcule l’atténuation spécifiquegR (dB/km) pour la fréquence, la polarisation, et le taux de précipitation : gR= kRaavec R : taux de précipitation k et a sont donnés dans les tables de recommandation et varient en fonction de la polarisation et de l’angle d’élévation. Des formules permettent d’adapter ces coefficients. k = a =

  42. 362- Liaison II.2. Bilan de liaison Par exemple, pour le système LMDS, l’atténuation de la pluie est de l’ordre de 5dB/km. Le brouillard (0.5 dB/km) ou les nuages, composés de particules plus fines donnent des pertes souvent négligées. De même, la neige ou la grêle ont très peu d’influence sur les transmissions radio.

  43. 363- Liaison II.2. Bilan de liaison La végétation La végétation est constituée en majorité de molécules d’eau et présente de nombreuses arêtes, son influence est donc non négligeable suivant la fréquence considérée. Les pertes dues à la végétation ont été modélisées par Weissberger qui fait apparaître une décroissance exponentielle. Il s’applique aux fréquences comprises entre 230 MHz et 95 GHz : pour pour Où L est la perte en dB, F est la fréquence en GHz et d est la distance parcourue par l’onde à travers les arbres en mètres. Par exemple, à la fréquence de 900 MHz (GSM) et pour une haie d’arbres de 5 m de profondeur située entre l’émetteur et le récepteur, l’atténuation de propagation sera de L900MHz = 50.71 dB. A 41.5 GHz elle sera de L41.5GHz = 150.5 dB.

  44. 364- Liaison II.2. Bilan de liaison Influence de la saison

  45. 365- Liaison II.2. Bilan de liaison II.2.d. Modèles de prédiction Quand un opérateur télécom veut effectuer un déploiement, il utilise des outils de planification donnant une prédiction de la couverture des zones à desservir suivant le placement des stations de base. Pour faire cette prédiction, des modèles de propagation doivent être utilisés pour tenir compte au mieux de la réalité du terrain.

  46. 366- Liaison II.2. Bilan de liaison

  47. 367- Liaison II.2. Bilan de liaison

  48. 368- Liaison II.2. Bilan de liaison

  49. 369- Liaison II.2. Bilan de liaison Modèles statistiques Afin de prendre en compte les conditions dans lesquelles s’effectuent les liaisons radioélectriques, les modèles statistiques apportent à la formule d’atténuation en espace libre des facteurs de correction empiriques. Ces facteurs sont déduits de l’analyse statistique des résultats de nombreuses campagnes de mesures effectuées dans des environnements typiques (rural, urbain, …). Une formule donne alors la variation du champ reçu en fonction de la distance émetteur-récepteur mais également de la fréquence, de la hauteur d’antenne du mobile et de coefficients correctifs liés à l’environnement. Le plus connu est le modèle d’Okumura-Hata.

  50. 370- Liaison II.2. Bilan de liaison Le champ électrique est calculé de la manière suivante : Tous les paramètres sont exprimés en dB. -P : puissance apparente rayonnée -Er : champ reçu par une antenne mobile située à 1.5 m au-dessus du sol -An : atténuation due aux obstacles de type colline -Az : atténuation due aux obstacles proches (bâtiments) -Ah : atténuation pour une antenne située à une hauteur différente de 1.5 m

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