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Les « entorses du poignet » . Docteur André LESPINE Service Médical d’Accueil Hôpital Edouard Herriot LYON. Rappel anatomique. os et articulations ligaments mobilité. Circonstances du traumatisme. activité sportive vie quotidienne accident du travail.
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Les « entorses du poignet » Docteur André LESPINE Service Médical d’Accueil HôpitalEdouard Herriot LYON
Rappelanatomique • os et articulations • ligaments • mobilité
Circonstances du traumatisme • activité sportive • vie quotidienne • accident du travail
Mécanisme du traumatisme • choc direct • mécanisme indirect - torsion - hyper flexion - hyperextension
Interrogatoire • profession • coté dominant • antécédents traumatiques
Interrogatoire: les signesimmédiats • la douleur • l’impotence fonctionnelle • gonflement dorsal
Examen clinique • gros poignet douloureux et limité • immobilisation provisoire • soulager • radiographier
Examenclinique • poignet « normal » • importance de la palpation • savoir « tourner » autour du poignet
Bilan radiographique indispensable clichés à demander: face et profil demi pronation et demi supination
Si nécessaire en fonction de la clinique • clichés dynamiques • clichés agrandis • clichés répétés à J10-J15
La radiographie permet le diagnostic différentiel • avec une fracture du carpe • le scaphoïde • les autres os du carpe • avec une luxation péri lunaire ducarpe
La fracture du scaphoïdecirconstances • fréquente • adulte jeune • homme • mécanisme d’hyper extension
fracture du scaphoïdeclinique • points douloureux • tubercule • tabatière • traction pulsion du pouce • essentielle car la radiographie peut être normale
fracture du scaphoïderadiographie • topographie du trait • horizontal • oblique • vertical
fracture du scaphoïdebilan pré thérapeutique • la topographie du trait • le déplacement • les lésions ligamentaires associées
fracture du scaphoïdeindications thérapeutiques • fracture non déplacée: traitement orthopédique durée d’immobilisation • fracture déplacée: ostéosynthèse • lésions ligamentaires associées: brochage
Fracturesdes autres os du carpe • fracture du trapèze (3%) + rarement isolée + attention si articulaire et/ou déplacée + intérêt du cliché en demi pronation • fracture du trapézoïde • fracture de l’os capitatum (grand os)
Fractures des autres os du carpe • fracture de l’os triquetum (pyramidal) + 11% des fractures du carpe + intérêt du cliché en demi supination • fracture du pisiforme • fracture de l’os lunatum (semi lunaire) • fracture de l’os hamatum (os crochu) + fracture de l’apophyse unciforme + sports utilisant un manche + intérêt du scanner
Luxation péri lunaire du carpeclinique • choc violent • contexte souvent de poly traumatisme • examen: + gros poignet + mobilisation impossible + douleur de l’interligne radio carpien • radiologie fait le diagnostic
luxation péri lunaire du carpethérapeutique • urgence • réduction systématique • suivie: + soit d’un traitement orthopédique + soit d’une ostéosynthèse
Après avoir éliminé les diagnostics précédentson peut évoquer le diagnosticd’entorse du poignetbénigne? grave?
Entorse bénigne • distension ligamentaire • immobilisation antalgique • traitement anti-inflammatoire • refaire le bilan radiographique si persistance des signes cliniques
Entorse grave à ne pas méconnaître:l’entorse scapho-lunaire • traumatisme violent en hyper extension • gros poignet douloureux • signe de Watson(ressaut scapho-lunaire) • importance de la radiologie
entorse scapho-lunaireradiologie • de face : + diastasis scapho-lunaire + écart égal ou supérieur à 3 mm + signe de l’anneau • de profil • intérêt des clichés dynamiques
entorse scapho-lunairetraitement • réparation chirurgicale • ostéosynthèse associée éventuelle (broches) • pas d’urgence immédiate • immobilisation 6 à 8 semaines • rééducation prolongée
Conclusion • se méfier des tableaux bénins • importance de l’évaluation radio- clinique • le risque majeur est celui de l’instabilité intra carpienne et sa conséquence l’arthrose • immobiliser au moindre doute
Fracture de l’avant-bras chez la femme ménopausée • véritable signal d’alarme de l’ostéoporose • évaluation systématique de la densité minérale osseuse chez toutes les femmes dans ce cas vues dans un service d’urgence sur une période d’un an • 99 personnes sur 235 ont participé à cette étude
résultats • age moyen : 67 ans • la fracture de Pouteau-Colles ne concerne que 36% des patientes • traitement chirurgical dans 47% des cas • notion de : - ménopause précoce dans 26% des cas - antécédents de ménopause maternelle dans 20% des cas
résultats • densité minérale osseuse abaissée - colonne lombaire: 68,4% - col fémoral: 87,4% - avant bras non fracturé: 87,3% • ration calcique journalière insuffisante dans 94%des cas • dosage de la25 OH D3: carence dans68%des cas • mesure de la taille • notion de fracture périphérique antérieure dans 27% des cas
L’algodystrophie post traumatique • fréquente mais souvent méconnue • diagnostic clinique • signes radiographiques retardés • scintigraphie osseuse • affection lourde sur le plan socio économique • test thérapeutique par la calcitonine
Les accidents de rollers • véritable phénomène de civilisation • pratique urbaine • activité ludique et sportive mais aussi moyen écologique de locomotion • étude sur 6 mois de tous les accidents de patins sur roues - 121 cas - rollers 98 cas (81%)
les accidents de rollers • garçons (66%) • tranche d’age la plus touchée: 11-15 ans • atteinte préférentielle du membre supérieur (68%)
les accidents de rollers • 1 accident de rollers sur 2 concerne le poignet ou l’extrémité inférieure de l’avant-bras • traumatismes crâniens: 5% • chiffre élevé d’hospitalisations (18%) - traumatismes crâniens (3 sur 5) - fractures avant-bras et poignet (67%)
les accidents de rollers • 31,5% des accidents surviennent dans le 1er moisd’utilisation • mécanisme habituel: la chute (81%) • protections - protège poignets - casque