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FACULTE DES SCIENCES DE TUNIS. Année universitaire 2009-2010. UNIVERSITE DE TUNIS ELMANAR. FACULTE DES SCIENCES DE TUNIS. Introduction au traitement d’images. Rappel. Analogique / Numérique.
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FACULTE DES SCIENCES DE TUNIS Année universitaire 2009-2010 UNIVERSITE DE TUNIS ELMANAR FACULTE DES SCIENCES DE TUNIS Introduction au traitement d’images Naouai Mohamed
Analogique /Numérique • Lorsquele support physique où on enregistre les donnéespeutprendre des valeurs continues on parle de valeursanalogiques. Ellessontreprésentées par unecourbe.
Analogique /Numérique • Lorsque le support physique où on enregistre les données ne peutprendreque des valeurs discontinues on parle de valeursnumériques. • Cesdonnéessontalorsreprésentées par un histogramme. (escaliers)
Analogique /Numérique • L’enregistrementde donnéesanalogiquesprovoque des pertes • L’enregistrement de donnéesnumériquesest sans perte
Numérisation • transformation d'un signal analogique en signal numérique • échantillonnage (en anglaissampling) : préleverpériodiquement des échantillons d'un signal analogique • quantification : affecter unevaleurnumérique à chaqueéchantillonprélevé.
Qualité du signal • Dépend de : • la fréquence d'échantillonnage (appelé taux d'échantillonnage) : plus celle-ci est grande (~= petits intervalles de temps) plus le signal numérique sera fidèle à l'original ; • le nombre de bits utilisés pour coder les valeurs (appelé résolution) : ~= nombre de valeurs différentes qu'un échantillon peut prendre. Plus celui-ci est grand, meilleure est la qualité.
Intérêt de la numérisation • Garantir la qualité d'un signal, ou La réduirevolontairement pour : • diminuer le coût de stockage • diminuer le coût de la numérisation • diminuer les temps de traitement • Il fauttenircompte des limitations matérielles, etc.
Convertisseuranalogiquenumérique (CAN) • Appareilpermettant de transformer en valeursnumériques un phénomène variant dans le temps. • Lorsque les valeursnumériquespeuventêtrestockéessousformebinaire (donc par un ordinateur), on parle de donnéesmultimédia.
Ordinateurmultimédia • Machine capable de numériser des documents (papier, audio, vidéo...). • Les principauxpériphériquescomportant des CAN sont: • les cartesd'acquisitionvidéo • les scanners • les cartes de capture sonore (la quasi-totalité des cartes-sons) • la souris, l'écran + mécanismes de pointage • les lecteurs (optiques CD-ROM, DVD) oumagnétiquescomme le DD ou la clé USB • les modems (à la réception)
Introduction au traitement d’images Plan du cours: • Problématiques du traitement d’images • Définitions • Propriétés de l’image
Qu'est-ce que la vision ? • Le monde a une structure 3D est composé de plusieurs objets. • L'être humain sait parfaitement décrire et interpréter ce monde. • Pourtant, l'information disponible sur la rétine n'est qu'un ensemble de points (environ un million de pictureelementsou pixels)...
Qu'est-ce que la vision? • Chaque pixel contient des informations sur la lumière (quantité et contenu spectral/couleur) reçue en ce point de la rétine • Les objets (téléphone, voiture…) n'existent pas sur la rétine, et pourtant on les voit : leur interprétation est le résultat du processus visuel.
Résoudre le problème de lavision ? • La vision humaine est extrêmement complexe (neurosciences) • La vision par ordinateur ne cherche pas à comprendre ou à reproduire la vision humaine, mais à construire un modèle algorithmique qui, vu de l'extérieur, possède des propriétés semblables. • De plus, un problème de vision par ordinateur correspond souvent à un sous-ensemble du système de vision humain.
Problématiques du traitement d’images Vision globale
Problématiques du traitement d’images Sciences connectées au traitement d’images
Problématiques du traitement d’images Du traitement d’images à la vision par ordinateur • Pourquoi le traitement d’images ? • Le futur est au multimedia : les images sont partout! • Les applications sont multiples
Problématiques du traitement d’images Domaines d’application: • Télédétection : météo, cartographie, astronomie • Imagerie médicale : aide au diagnostic, tomographie, suivi automatique, reconstruction 3D • Applications militaires : guidage de missile, reconnaissance terrestre • Robotique : reconnaissance/assemblage de pièces, véhicules autonomes, contrôle de qualité • Sécurité : identification de visages, reconnaissance d’empreintes digitales, tatouage d’image (watermarking) • Divertissement : HDTV, images haute qualité(DVD), compression (normes JPEG et MPEG)
Problématiques du traitement d’images Exemples de traitement d’images: • Amélioration : augmenter la qualité de la perception visuelle d’une image • Restauration : compenser les dégradations (bruit, flou, ...) • Compression : stocker et transférer efficacement • Segmentation : délimiter les “objets” • Reconstruction 3D : obtenir un volume à partir de plans (images) • Représentation : modéliser • Bas niveau : texture, couleur, forme, etc. • Haut niveau : caractéristiques (features), apprentissage, statistiques, graphes • Analyse : convertir en informations • Reconnaissance / Compréhension : identifier le contenu
Définition d’une image réelle Définition: • Une image est la projection sur un plan d’une scène 3D • Elle peut être définie comme une fonction à deux variables f (x, y) • (x, y) est la position d’un point de l’espace sur le plan de projection • f (x, y) est l’intensité (ou brillance) au point de coordonnées (x, y) • Une image est un plan analogique dans lequel les Intensités sont réelles
Définition d’une image numérique Définition: • Matrice dont la valeur de chaque élément représente une intensité discrète de la lumière • Plan discret dérivé d’une image analogique après numérisation (digitization) • Echantillonnage spatial (sampling) : discrétisation des coordonnées de l’image réelle • Quantification des luminances (quantization) : discrétisation des intensités de l’image réelle
Echantillonnage spatial (sampling) Définit la résolution spatiale de l’image • Pas de division du plan image : nombre d’ éléments par unité de longueur. • Plus petits détails discernables dans l’image. Attention: • Une résolution spatiale trop faible provoque des effets de “crénelage” (aliasing)(le bord d'une forme arrondie par exemple prenant un aspect en escalier disgracieux.).
Quantification des luminances (Quantization) Définition: • L’intensité I est quantifié sur m bits et peut prendre L = 2m valeurs : I Є[0, . . . , 2m − 1] • Plus petit changement d’intensité discernable dans l’image. Attention: • Un quantification trop faible provoque des “faux contours” Exemple: • m = 1 : 2 valeurs possibles (images binaires) • m = 8 : 256 valeurs possibles (images en niveaux de gris) • m = 16 : 65535 valeurs possibles (images en couleurs)
Caractéristiques d’une image Définition: • Surface divisée en éléments de taille fixe, ou pixels (pictureelement), définie par : • Le nombre N de pixels en largeur et le nombre M de pixels en hauteur (obtenus après échantillonnage). • L’ étendue L des intensités (dynamique) que peut prendre chaque pixel après quantification. • Exemple: • Image en niveaux de gris (8 bits) de taille 128 × 128 : 128 × 128 × 8 = 131072 octets = 16 Koctets • Image en couleurs (32 bits) de taille 256 × 256 : 256 × 256 × 32 = 256 Koctets
Formats d’images numériques • Standards universels : gif, bitmap, tiff, ppm, eps, ... • Standards médicaux : DICOM, ACR-NEMA, ... • Standards propriétaires : Philips, Siemens, ... Exemple: • BMP (Bitmap) : matrice de bits cod´es en couleur (jusqu’ à 24 bits/pixel) • GIF : format compressé avec codage 8 bits/pixel • JPG (jpeg) : format de compression (DCT) d’images photographiques
Quelques exemples d’images numériques • Image 2D : objet représenté par un tableau bidimensionnel de surfaces élémentaires (pixels). • Séquence vidéo (2D) : scène dynamique présentant des objets 2D en mouvement. Les séquences vidéos 2D sont une juxtaposition d’images 2D, où le temps est vu comme une troisième dimension. • Image volumique : objet représenté par un tableau tridimensionnel de volumes élémentaires (voxels) • Notion de profondeur z. • Un volume peut être vu comme un entassement d’images 2D (ex. des coupes scanner pour la reconstruction 3D). • Séquence volumique : scène dynamique présentant des objets 3D en mouvement.
Types d’images numériques Définition: • Niveau de gris : valeur de l’intensité lumineuse f (x, y) au pixel de coordonnées (x, y) • Exemple: • Image binaire : deux valeurs possibles d’intensité (0 ou 1) pour les pixels • Image en niveaux de gris : • Quantification des luminances sur l’intervalle [0, 255] • Codage sur 8 bits (1 octet) : 20 − 1 ≤ k ≤ 28 − 1 • Convention : noir=0, blanc=255
Types d’images numériques • Binaire: I(x,y) ∈{0,1} • Niveau de gris: I(x,y) ∈[0,255] • Couleur: IR(x,y) IV(x,y) IB(x,y)
Qualité de l’image • Contraste : qualité de la dynamique des intensités de l’image. • Bruit : signal “parasite” dont la distribution dans l’image est aléatoire et la plupart du temps inconnue. • Déformations géométriques : défauts dus à la différence d’axe entre le capteur d’acquisition et le centre de la scène observée.
Contenu de l’image • Texture : répartition statistique ou géométrique des intensités dans l’image • Contour : limite entre deux (ou un groupe de) pixels dont la différence de niveau de gris (couleur) est significative • Région : groupe de pixels présentant des caractéristiques similaires (intensité, mouvement, etc.) • Objet : région (groupe de régions) entièrement délimitée par un contour, possédant une indépendance dans l’image
Propriétés des images Voisinage de pixels: • On parle de connexité d’un pixel • Connexité d’ordre 4 (4-Connectivity) : on considère les 4 voisins directs N, S, O et E du pixel. • Connexité d’ordre 8 (8-Connectivity) : on considère les 8 voisins directs N, NE, NO, S, SE, SO, O et E du pixel. • La connexité peut s’ étendre aux voisins indirects (i.e. pas de la première couronne)
Propriétés des images • Moyenne : moyenne des niveaux de gris de l’image (on l’appelle aussi brillance ou luminance) • Contraste, plusieurs définitions possibles : • Ecart-type des variations de niveaux de gris : • Variations entre valeurs de niveaux de gris min et max :
Représentation d’une image numérique • Représentation matricielle • Représentation lexicographique de l’image : matrice I = [0 . . .M − 1] × [0 . . .N − 1] • Largeur = nombre de colonnes N, hauteur = nombre de lignes M • Le pixel au croisement de la ligne i et de la colonne j désigné par I(i, j) • Représentation vectorielle • Lignes de l’image juxtaposées : vecteur v = [0 . . . ,M × N − 1] • Le pixel (i, j) : composante v[j*N + i]