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Florentin Vouillamoz. Thème choisi. L'eau et les catastrophes.
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Florentin Vouillamoz Thème choisi L'eau et les catastrophes
L’eau est la vie. En fait, elle constitue un des éléments les plus importants pour l’humanité qui ne pourrait survivre sans un accès et un approvisionnement continus à l’eau.L’eau est également une menace pour la vie. L'apparition de conditions météorologiques extrêmes de plus en plus fréquentes augmente les risques de catastrophes liées à l’eau, tant sur le plan de la fréquence que celui de la gravité. Les pertes en vies humaines et en dommages matériels ne sont que certains des effets néfastes de ces catastrophes liées à l’eau.Les catastrophes dues à l’eau sont nombreuses, aussi j’ai choisi de ne vous présenter que quelques-unes qui se sont passées loin de chez nous, comme les tsunamis survenu au Chili, en 1960, et en Asie du Sud-Est, en 2004. Je vous présenterai aussi quelques événements qui se sont passés chez nous comme des crues du Rhône ou une coulée de boue à Isérables.
La ceinture de feu du Pacifique La ceinture de feu du Pacifique est un alignement de volcans qui borde l’océan Pacifique sur la majorité de son pourtour, soit environ 40'000 km. C’est dans ces régions que se produisent la plupart des éruptions ou tremblements. On ne les sent pas toujours car cela se passent parfois au fond de l’océan mais il suffit que le tremblement soit extrêmement fort pour que cela donne un tsunami.
Le tsunami de l’Asie du Sud-Est en 2004Le 26 décembre 2004, séismes et tsunamis meurtriers dans l’océan IndienLe 26 décembre 2004, à 7 heures 58 (à 2 heures du matin chez nous ), un séisme sous-marin de « force 9 » le 2ème plus puissant de l’histoire après celui survenu au « Chili en1960 force 9,5 » s’est déclaré au sud-est des côtes Sumatra .Ce séisme sous-terrain a provoqué un tsunami qui s’est déplacé à plus de 500km/h (avec des pointes à 800km/h )Un premier tsunami a atteint les côtes 30 minutes plus tard, avec des vagues de 10 mètres de haut. Deux heures après, c’est au tour du Sri Lanka, les Maldives, l’Indonésie, plus tard même les côtes africaines sont atteintes.
Un bilan humain terrible Près de 227 000 morts ont été comptabilisé. Il s’agit peut-être de la plus grave catastrophe naturelle de l’histoire récente car elle touche tellement de zones côtières très peuplées. Voici quelques chiffres, l’Indonésie ( 128 803 morts ), le Sri Lanka ( 31 000 morts ), l’Inde (12 405 morts ), et la Thaïlande ( 5399 morts).
Le séisme du Chili, en 1960Dans l’après midi du 22 mai 1960, le séisme le plus puissant de 20e siècle a fait trembler le sud du Chili sur 1000km. Sa force fut telle que ce tremblement de terre détruit la ville de Valdivia, et le tsunami qui suivit toucha toutes les côtes de l’océan pacifique.Sa magnitude, c’est-à-dire sa puissance, la plus haute jamais enregistrée, a été estimée à 9,5. Ce séisme qui avait été précédé par une série de tremblements de terre d’une magnitude supérieure à 8.Cela a créé un tsunami qui a immédiatement dévasté la côte chilienne. Le tsunami a ensuite parcouru l’océan Pacifique et atteint après 15 heures Hilo, à Hawaii à plus de 10 000 kilomètres de l’épicentre ou il à fait des dégâts considérables avec des vagues de 10m, et causé la mort d’environ 200 personnes. Il poursuivit son trajet à travers tout le Pacifique jusqu’aux côtes du Japon et de la Nouvelle-Zélande, des Samoa et des îles Marquises ou de nombreux dégâts on été enregistrés.Le nombre total de morts de la combinaison tremblement de terre/tsunami a été estimé à environ 3 000, principalement au Chili.
VALAIS : MI-OCTOBRE 2000 : le désastreCe 14 octobre 2000 à 10h15, les pluies qui tombaient sans discontinuer depuis quarante-huit heures sur la région du village de Gondo déclenchent une coulée de 10 000 m3, composée de boue et de blocs. Elle fait 14 victimes, détruit une dizaine de bâtiments et endommage gravement la tour Stockalper vieille de 400 ans.En cinq jours, il va finalement pleuvoir 800mm sur Gondo. La situation aux abords des affluents est partout dramatique et pratiquement tout le territoire du Valais va être touché, avec deux centres de dégâts situés dans la région Brigue – Viège – Simplon et le secteur de Martigny. Le Rhône quant à lui va connaître l’une des plus graves crues de son histoire. Les dégâts se chiffreront à un demi-milliard de francs.
Inondations 2000 La tour Stockalper de Gondo, bâtie dès 1666, voit l’une de ses ailes détruites lors des inondations catastrophiques de 2000. Sa restauration a coûté près de 8 millions et a duré 7 ans. Le Haut-Valais, pas davantage que le Valais central ou le Bas-Valais, n’est épargné en octobre 2000. Ici, à Baltschieder, le Baldschiederbach est sorti de son lit et a recouvert la localité de dépôts de matériaux de charriage de plusieurs mètres de haut. Des centaines de villageois sont évacués par les pompiers.Il n’y aura ici, heureusement, pas de victime à déplorer.
LA CRUE DU RHÔNE D’OCTOBRE 2000 En cette mi-octobre 2000, la situation du Rhône est partout critique. Malgré les corrections précédentes, le fleuve se révèle incapable d’évacuer une telle crue. A Branson, les flots passent à 980m3/s alors que le débit moyen au mois d’octobre est de 100m3/s. Les digues du Rhône sont hautes et surplombent la plaine de plus de quatre mètres en moyenne. En cas de rupture, l’eau part fort et loin, sans revenir au fleuve. C’est malheureusement ce qui se produit le dimanche 15 octobre. Une digue du fleuve se rompt à Chamoson, surchargeant le système de canaux, entraînant une rupture de digue de canal. Chamoson est d’abord inondé puis c’est au tour de Leytron et, par effet de domino, la région de Saillon est submergée. Les ruptures de digues cessent mais les crues obligent les communes à déplacer leur population. A Fully, 350 personnes passent la nuit hors de leur domicile ; à Martigny, où les parkings souterrains sont ravagés, les quartiers de la Bâtiaz et des Follatères sont évacués, tandis que plus en aval, à Collonges, Vernayaz et Evionnaz, les torrents débordent. Au total, en ces quelques jours funestes d’octobre 2000, la crue inonda en Valais mille hectares en plaine, toucha 85% des communes du canton et fit 650 millions de dégâts. Ce fut la plus grande crue de cette partie du Rhône observée durant le siècle
A Saillon Vue de la plaine inondée d’Evionnaz
LES CRUES DE 1935 ... L’hiver 1934 s’était prolongé jusqu’à la fin mai et des quantités extraordinaires de neige s’étaient accumulées sur les hauteurs. De fortes et persistantes chaleurs survinrent en juin et la neige se mit à fondre rapidement. Dans la nuit du 29 au 30 juin 1935, une brèche s’ouvrit dans la digue du Rhône à Conthey. Longue d’environ 200 mètres, immédiatement en aval de l’embouchure de la Morge, elle provoqua l’inondation de toute la plaine, de la Morge au pont de Riddes. A Chamoson, une autre brèche s’ouvrit, permettant toutefois à une partie des eaux de regagner le lit du fleuve. Pendant quarante-sept jours, une majeure partie de la plaine, de Conthey à Chamoson, fut inondée. Après le retrait des eaux, la plaine présentait le spectacle d’une profonde désolation.
LES CRUES DE 1935 ... Inondation du Rhône, Sion, 30 juin 1935 Destruction d’un pont, en 1935
ET DE 1948 ... Inondation de la plaine Charrat- Fully, en 1948 Inondation du Rhône, Charrat, 4 septembre 1948
ON A FRÔLÉ LA CATASTROPHE Nouvelliste - 1 mai 2010 - ISÉRABLES Il était 9 h 30 hier quand 500 à 700 m3 de boue se sont abattus sur une maison à l'entrée du village. Dans sa cuisine du rez-de-chaussée, un Bédjui a été blessé. Un robinet mal fermé en cause.
Ça peut paraître paradoxal: nous sommes en pleine période de sécheresse et une coulée de boue a endommagé hier trois bâtiments à Isérables. L'explication est pourtant toute «bête». «C'est un robinet d'irrigation privé qui n'a pas été fermé correctement. Nous avons remis en eau le réseau il y a tout juste une semaine, avec tous les avertissements d'usage. Mais ce robinet est un peu caché dans un mur, personne n'a remarqué qu'il coulait.» Celui qui s'exprime sait de quoi il parle. Président d'Isérables, Régis Monnet est aussi docteur en géologie. Selon lui, l'eau s'est accumulée dans ce qui était autrefois la moraine d'un glacier qui, imbibée, a fini par céder. Ce sont d'ailleurs 500 à 700 m3 de boue très liquide qui ont fracassé les fenêtres du bâtiment de trois étages situé juste au-dessus de la route. Il était environ 9 h 30. Assis tranquillement dans sa cuisine située du côté de la coulée, un homme de 75 ans a été blessé. Selon son épouse, saine et sauve, bien que légèrement choquée, il semblerait qu'il ait plusieurs côtes cassées. «Ils doivent encore contrôler sa respiration.» Elle a été prise en charge par sa belle-fille. Quant au septuagénaire, il a été héliporté à l'hôpital de Sion.
Route coupée pendant une demi-heureLes autres dégâts ne sont «que» matériels. Une autre maison située au-dessus de celle-ci a été touchée dans une moindre mesure. Le couvert à voiture et un véhicule ont été endommagés. Enfin, une grange construite au bord de la route principale a également été atteinte. La route a d'ailleurs été coupée durant une bonne demi-heure. Plusieurs arbres ont été arrachés par la coulée qui faisait environ 100 mètres de long, par 15 de large. Maison évacuée «J'ai été averti à 9 h 30, par un conseiller communal qui habite juste en dessous et qui m'a dit que tout venait en bas», raconte Régis Monnet. «J'ai immédiatement alerté l'état-major en cas de catastrophe.» Une quinzaine de pompiers d'Isérables est intervenue pour sécuriser la zone et faire évacuer le bâtiment le plus menacé, occupé sur chacun des étages par un couple. «Ils ont des enfants au village, ils devraient pouvoir se reloger facilement.»
Pour l'autre maison, le chef d'état-major Johnny Crettenand a recommandé à ses occupants de ne pas y retourner durant le week-end, les prévisions météo annonçant de fortes chutes de pluie. Les pompiers ont aussi vérifié qu'elle était vide au moment des faits et que personne ne pouvait se trouver sous la coulée. «Elle n'est pas très épaisse», ajoute Régis Monnet. «Nous n'avons donc pas pris la peine de la sonder. Et puis, ici, tout le monde se connaît et personne ne manque à l'appel.» Danger limité Place désormais à la procédure, avec les experts des assurances qui vont entrer en scène pour tenter de répartir les responsabilités. L'office d'instruction du Bas-Valais a ouvert une enquête. Pour le reste, il s'agira de remettre en forme la zone sinistrée et de nettoyer la coulée. Le secteur sera surveillé par les pompiers. A 13 heures, l'eau s'écoulait encore. «Le pire, ce serait qu'il y ait un bloc caché sous la moraine», ajoute Régis Monnet. «Mais il ne semble pas que ce soit le cas. Les pluies annoncées devraient simplement ruisseler.»
Photos de cette coulée de boue vers la maison de mes grands-parents
Fin de mon exposé Merci de votre attention Florentin Vouillamoz