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LES COURTS SÉJOURS. DÉFINITION. UN COURT SÉJOUR SE DÉFINIT COMME UN SÉJOUR DANS UN LIEU DONNÉ D’UNE DURÉE DE 1 À 3 NUITÉES AU MAXIMUM. DONNÉES CLÉS DU MARCHÉ : LES COûTS SÉJOURS CONCERNENT PRÈS DE 20 MILLIONS DE FRANçAIS.
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LES COURTS SÉJOURS New Deal - Décembre 2002
DÉFINITION • UN COURT SÉJOUR SE DÉFINIT COMMEUN SÉJOUR DANS UN LIEU DONNÉ D’UNE DURÉE DE 1 À 3 NUITÉES AU MAXIMUM New Deal - Décembre 2002
DONNÉES CLÉS DU MARCHÉ : LES COûTS SÉJOURS CONCERNENT PRÈS DE 20 MILLIONS DE FRANçAIS • Les courts séjours représentent plus de la moitié des séjours des français • 87,5 millions de courts séjours en 2001 pour 79 millions de longs séjours, soit un poids respectif de 52% et de 48% • Un taux de départ en court séjour de 42,7% en 2001 (4 français sur 10 ont fait au moins un court séjour au cours de l’année) • En moyenne 3,2 courts séjours par français en 2001 contre 2,4 longs séjours • Les courts séjours en 2001 ont engendré 151,2 millions de nuitées (soit 1,8 nuits par court séjour en moyenne) New Deal - Décembre 2002
DONNÉES CLÉS DU MARCHÉ : LES WEEK-ENDS SONT DE PLUS EN PLUS L ’OCCASION DE COURTES VACANCES • 45% des Français partent de chez eux le week-end au moins 2 fois par an. • Il existe 3 régions principales d’émission des courts séjours • Île de France : 25% des courts séjours • Rhône-Alpes : 12% • PACA : 7%. New Deal - Décembre 2002
ÉVOLUTION DU MARCHÉ : UNE BAISSE STRUCTURELLE DU NOMBRE DE COURTS SÉJOURS ENTRE 1995 ET 2001 • Depuis 95,on noteune baisse du nombre de courts séjours et du taux de départ en court séjour • Une forte croissance du nombre de courts séjoursde 1985 à 1995 • une croissance continue et plus de 100 millions de courts séjours en 1995). • Soit une baisse de 14% du nombre de courts séjours entre 1995 et 2001, tendance suffisamment longue maintenant pour que les instances touristiques nationales concluent à une baisse structurelle. • Les courts séjours ne sont pas seuls à diminuer. C’est l’ensemble de la demande touristique des Français qui a baissé (- 5,5% pour les longs séjours entre 95 et 2001). New Deal - Décembre 2002
LES DIFFÉRENTS PUBLICS DU MARCHÉ : LA CLIENTÈLE DES COURTS SÉJOURS • Il existe 3 types de courts séjours (données 1999) • Agrément : 31% des séjours • Famille, amis : 61% des séjours • Professionnel/affaires : 8% des séjours • Le court séjournant part : plus souvent (multi-séjour), moins loin (2 à 3 h de transport), moins longtemps. • Les Français considèrent les week-ends comme des mini-vacances. 75% des courts séjours incluent un week-end. New Deal - Décembre 2002
LES DIFFÉRENTS PUBLICS DU MARCHÉ : LA CLIENTÈLE DES COURTS SÉJOURS • Deux sous catégories de courts séjours d’agrément, avec des motivations différentes • le court séjour “amoureux” • un accueil de qualité, • des possibilités de ballades, • des destinations tranquilles • 3/4 des courts séjours s’effectuent sans enfants. • le court séjour “entre copains” • une destination liée à un projet avant tout • l’hébergement passe au second plan New Deal - Décembre 2002
LES DIFFÉRENTS PUBLICS DU MARCHÉ : LA CLIENTÈLE DES COURTS SÉJOURS • Un tourisme“désaisonnalisé” : 30% seulement des courts séjours pendant les vacances scolaires • Les courts séjours d’agrément s ’effectuent de mai à juillet et en septembre • Les courts séjours familiaux s ’effectuent beaucoup en décembre • Les courts séjours professionnels/affaires s ’effectuent en mai, juin, septembre et octobre • Un tourisme“lucratif” : 424 francs dépensées par nuitée pour les courts séjours en 1999 contre 228 F pour les longs séjours. New Deal - Décembre 2002
LES DIFFÉRENTS PUBLICS DU MARCHÉ : LA CLIENTÈLE DES COURTS SÉJOURS • Plusieurs types de court-séjournants aux arbitrages différents sur l’hébergement et les destinations New Deal - Décembre 2002
LES DIFFÉRENTS PUBLICS DU MARCHÉ : LA CLIENTÈLE DES COURTS SÉJOURS • une majorité de femmes (54%) • une sur-représentation des35-49 ans (29%) et des 25-34 ans (21%) qui occasionnent la moitié des courts séjours personnels. • Plus d’1/4 des courts séjours sont réalisés par des“inactifs” (retraités et étudiants), suivis des cadres supérieurs et professions intermédiaires. • Une clientèle “riche” : 80% des courts séjours sont faits par des gens disposant d’au moins 10 000 francs par mois de revenu (50% par des gens ayant plus de 15 000 F par mois). New Deal - Décembre 2002
LES DIFFÉRENTS PUBLICS DU MARCHÉ : LA CLIENTÈLE DES COURTS SÉJOURS • Les “courts séjournants” sont d’abord des urbains • le fait d’habiter une grande ville constitue une grande incitation à partir • 49% des partants habitent des agglomérations de 100 000 habitants et plus. • Une majorité deFranciliens • 21% de l’ensemble des partants pour 24% de l’ensemble des courts séjours • Arrivent ensuite les Rhônalpins • 10% des partants pour 12% des courts séjours New Deal - Décembre 2002
LES DIFFÉRENTS PUBLICS DU MARCHÉ : LA CLIENTÈLE DES COURTS SÉJOURS • Un processus d’information en 2 temps • une phase d’imprégnation en continu (médias, lecture, bouche à oreille, guides…) • une phase active : prise de renseignements auprès des OT et des intermédiaires • Les courts séjours sont organisés de plus en plus tard • Pour 70% des départs, la décision se prend dans les 7 jours qui précèdent. New Deal - Décembre 2002
LES DIFFÉRENTS PUBLICS DU MARCHÉ : LA CLIENTÈLE DES COURTS SÉJOURS • Les courts séjours sontsurtout auto-organisés • Seulement 5% des courts séjours sont organisés avec un intermédiaire (33% pour les courts séjours en ville). • En 1999, seuls 30% des courts séjours étaient réservés à l’avance. Les facilités de réservation, l’accès à l’information pratique sont alors déterminants. • Le faible taux d’intermédiation s’explique par la forte proportion de courts séjours chez la famille ou des amis (60% des CS), de courts séjours sur le territoire national (95%), et par le mode de transport privilégié qu’est la voiture. New Deal - Décembre 2002
LES DIFFÉRENTS PUBLICS DU MARCHÉ : LA CLIENTÈLE DES COURTS SÉJOURS • Les courts séjournants ont des attentes • concernant de la fluidité (100% de vacances, 0% de contrariété et contretemps) • du service • une véritable coupure par rapport au quotidien : “a break in the rush”. • Les courts séjournants sont prêts à payer le prix du service et du “break” New Deal - Décembre 2002
LES DIFFÉRENTS PUBLICS DU MARCHÉ : LA CONCURRENCE • 4,5% des courts séjours se font à l’étranger • soit environ 4 millions de courts séjours (en augmentation depuis 1993). • Les principaux bénéficiaires de cette augmentation sont les pays européens limitrophes mais également les destinations méditerranéennes proches. • La proportion de courts séjours à l’étranger est plus élevée chez les Franciliens et les résidents de l’Est de la France (6,4% et 6,9%). New Deal - Décembre 2002
LES DIFFÉRENTS PUBLICS DU MARCHÉ : LA CONCURRENCE Des destinations essentiellement de proximité par rapport au domicile • Les courts séjours s’effectuent majoritairement dans les départements des régions de résidence ou dans les régions les plus proches du domicile. • Seuls les Franciliens échappent à cette règle : 90% de leurs courts séjours se font dans des régions voisines de l’Ile de France. • Rhône-Alpes et l’Ile de France arrivent en tête des destinations de courts séjours • suivis des Pays de la Loire et de PACA (PACA est la région la + fréquentée pour les courts séjours d’agrément, avec une part de marché de 11%). • La campagne et la ville sont les destinations privilégiées(40% chacune des courts séjours personnels en 99) • Arrivent ensuite : • la mer 19% • la montagne 10% • Pour les courts séjours d’agrément en revanche (hors famille/amis), campagne, ville et mer sont à égalité (30%). New Deal - Décembre 2002
SOURCES : • Mémento du Tourisme 2002 - Secrétariat d’État au Tourisme • Un aperçu des départs en week-end des Français - Secrétariat d’Etat au Tourisme - Analyses et Perspectives du tourisme n° 73 - Novembre 2001 • Les courts séjours personnels des français 1993 -1999 - Observatoire National du Tourisme - juillet 2001 • Temps disponible et rythmes touristiques - Observatoire National du Tourisme - juin 1999 • Tendances 1998 - Gérard Mermet • Les voyages de courte durée des Français - INRETS • Études New Deal New Deal - Décembre 2002