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Crédit Agricole. Thierry Pénard. Crédit Agricole. Leader sur le marché bancaire français depuis l’absorption du Crédit Lyonnais (devenu LCL) 11 000 agences (CA : 7 025 | LCL : 2064) 31 millions de clients particuliers (CA : 20 = 24% des particuliers | LCL : 6) + professionnels
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Crédit Agricole Thierry Pénard
Crédit Agricole • Leader sur le marché bancaire français depuis l’absorption du Crédit Lyonnais (devenu LCL) • 11 000 agences (CA : 7 025 | LCL : 2064) • 31 millions de clients particuliers (CA : 20 = 24% des particuliers | LCL : 6) + professionnels • 1ère banque européenne, 8ème mondiale (fonds propres) • Une banque universelle organisée autour • de la banque de dépôt ou de détail • clientèle particuliers et professionnels • de la banque d’affaire ou d’investissement • clientèle de grandes entreprises, participations • de la gestion d’actifs et assurance • clientèle particuliers et entreprises Séparation auparavant
Dates-clés 1894 Création des caisses locales du CA Une mission de service public: financement du secteur agricole Logique mutualiste 1899-1920 Création des caisses régionales soutien financier de l’Etat 1926 Création du CNCA (organisation publique) 1986-8 Mutualisation des caisses et désengagement de l’Etat Aujourd’hui Un réseau d’agence dense, forte implantation dans le milieu rural et clientèle particuliers Un modèle organisationnel très décentralisé 39 caisses régionales: + des caisses locales Une société anonyme (CASA), deux types actionnaires Caisses régionales (majoritaires, 54.1%) Investisseurs institutionnels (11%) Stabilité de l’actionnariat Historique du Crédit Agricole
Dates-clés Établissement fondé en 1863 par Louis Germain à… Lyon Extension rapide grâce à la ligne PLM A l’origine, une banque de dépôts... … mais une activité de banque d’affaire (investissement) 1945 Nationalisation Années 80 politique d’investissement risquée 1993 Quasi-faillite 1998 plan de recapitalisation Historique de Crédit Lyonnais • Plus récemment • Rachat en 2002 par le CA : coût = 1,3 milliards € synergies (dès 2005) = 663 millions € • Une image associée au Tour de France… mais surtout à de nombreux scandales financiers • CL devient LCL en 2005 • Une situation en voie d’amélioration : plan « compétitivité », recentrage sur la banque de détail
Le produit net bancaire (PNB) : un indicateur financier importantdans le secteur bancaire { Produits – Charges } d’exploitation L’équivalent de la Valeur Ajoutée Intérêts sur créances douteuses Dotations/Reprises sur provision pour dépréciation des titres PRODUIT NET BANCAIRE
Le Groupe en quelques chiffres Groupe Crédit Agricole Crédit Agricole SA LCL 2009 PNB 31,3 Milliard€ +5,7% 17,9 Milliard€ +12,4% 3,8 Milliard€ +3,6% Résultat Net 2,7 Milliard€ 1,1 Milliard€ +9,9% 0,5 Milliard€ -12,4% Capitaux propres 68,8 Milliard€ 45,5 Milliard€
Une stratégie de diversification et d’internationalisation • Diversification vers... • l’immobilier: rachat d’agences immobilières (marque Square Habitat) • l ’assurance (Pacifica) et l’assurance-vie (Predica) : modèle de la « bancassurance » • Banque de financement et d ’investissement (rachat d ’Indosuez en 1996, devenu Calyon après fusion) • Récemment, multiplication des acquisitions • Egypte, Maroc, Grèce (Emporiki), Italie (Fidis) : 4 milliards € • Bankinter (Espagne) : prise de participation (20%), mais à un prix élevé • Quelles causes ? • Activité de dépôt, génératrice d’excédents importants • Nécessité de trouver des relais de croissance • Constituer un réseau méditerranéen Schéma explicatif: théorie des ressources (Penrose)
Le groupe CA • Services Financiers • Finaref & Sofinco (crédits à la consommation) • CA Factoring et CA Leasing • Gestion d’actifs • CA Asset Management Banque de détail (« proximité ») Réseau LCLAgences CA ? ? • Investissement • Calyon + Acquisitions à l’étranger + Divers ? • Immobilier • CA Immobilier • Assurance • Predica (personnes) et Pacifica (biens) Fortes incertitudes dans de nombreux secteurs depuis l’accélération de la crise des subprimes Le modèle de la banque universelle reste un bon modèle en terme de diversification du risque
Les défis actuels (1/3) • Stratégie RH : Vieillissement et renouvellement du personnel • Automatisation des tâches de back-office • Nombreux recrutements de commerciaux, gestionnaires de portefeuilles • Essor des TIC • Une opportunité : développement des GAB, apparition de nouveaux services • Une menace: banques en ligne ? refonte autour d’un site unique • Maîtriser la fusion CA-LCL • De nombreux conflits de personnes à la tête des deux entreprises : cultures différentes dans les départements fusionnés (Calyon) • Stratégie affichée: « maximiser les différences » entre les deux banques pour éviter la mise en concurrence des deux réseaux • Clients différents, concurrents différents • Environnement: menaces et opportunités : • Apparition de nouveaux concurrents : Banque Postale, banques en ligne • Ouverture de la distribution du Livret A en 2009: acquisition de nouveaux clients
Les défis actuels (2/3) • Au niveau européen • Observation de grandes différences de tarifs entre les pays: étude du revenu par client • Suspicion de pratiques anti-concurrentielles, volonté de la Commission d’améliorer la concurrence dans le secteur: lancement de deux enquêtes en 2005-2006 • Enquête sur les moyens de paiement (tarifs des cartes de paiement), enquête « Banque de détail », directive MIF (novembre 2007) • Une réalité contrastée • Forte hétérogénéité des pratiques bancaires • Deux types de barrières à l’entrée • Institutionnelles : des marchés qui restent encore cloisonnés • Stratégiques : densité des réseaux nationaux d’agence comme barrière à l’entrée pour des banques étrangères • Concurrence plus forte sur la banque de détail, baisse des marges : bancarisation élevée, croissance économique faible
Les défis actuels (3/3) la crise des subprimes • Le contexte de la crise • Croissance des prix des actifs immobiliers • Endettement des ménages les plus risqués à des taux d’intérêt initialement faibles (mais à taux variable) • Principe: même si le risque est plus élevé, emprunt garanti par des actifs dont la valeur augmente • Facteur déclenchant: doutes sur la réalité des prix des actifs + augmentation des taux d’intérêt • Premières défaillances des emprunteurs, revente des biens (accélère la chute du marché de l’immobilier • Pendant ce temps, recyclage de la dette: « titrisation » : la dette est transformée en titre sur le marché financier et est achetée par d’autres agents financiers (banques européennes) : contagion
Les défis actuels (3/3) la crise des subprimes • Risque d’illiquidité du système bancaire : interventions des BC et de l’Etat (structure de refinancement) • Pose le problème de la gestion du système bancaire et du rôle des agences de notation • Pour le CA: - 850 millions d’euros sous la forme de dépréciations d’actifs (2007) 6 milliards en 2008 ; 10.5 Mds€ sous forme de garanties et de quasi fonds propres (obligations) dont ¼ destiné au CA
Quand les banques " kiffent " les jeunes, PATRICIA ERB, 5 septembre 2008, La Tribune Pour s'attirer les faveurs d'une clientèle prometteuse, les banques usent de charmes promotionnels opportunément orchestrés pour la rentrée scolaire. Visite guidée... Abordez la rentrée l'esprit léger ", " la banque à 1 euro la première année ", " 1.000 boules à zéro "... Courtisés de toute part, les étudiants ont l'embarras du choix parmi une offre bancaire agrémentée de gratuité, de prix d'appel et de cadeaux de bienvenue. Certains établissements vont même jusqu'à leur parler sentiments ! Ainsi, depuis quelques semaines, la BNP égrène tous les gestes d'amour qu'elle fait pour ses clients. Éric et Ramzi, devenus les mascottes de la version " djeuns " de l'établissement, reviennent sur scène dans le plan média de la rentrée pour vanter les mérites du " prélib'", un prêt de 1.000 euros à taux zéro sur 12 mois à souscrire avant le 31 octobre, ou de l'offre " zéro agio ", qui fait cadeau des agios la première année aux jeunes qui respectent leur facilité de caisse. Les autres réseaux ne sont pas en reste (…). Voilà pour les étudiants. Mais l'entreprise de séduction des banques commence bien avant 18 ans. Collégiens (12-15 ans) et lycéens (16-17 ans) sont aussi sollicités pour s'équiper de comptes et moyens de paiement " comme papa ". Avant, ce sont les parents eux-mêmes qui sont invités à ouvrir des produits d'épargne au nom de leur enfant, à coup d'abondements et autres cadeaux de bienvenue, tels que doudous et jeux de société. Les plus grands ont aussi droit à leur petit présent : 10 euros de crédit de communications sur leur mobile ou encore 10 titres de musique à télécharger pour les 18-25 ans chez LCL, un agenda aux couleurs du tennis pour les 16-17 ans à la BNP ou le coffret " the box " pour les nouveaux clients étudiants, contenant un guide pratique (études, logement...), un dépliant pédagogique sur le découvert... Les banques afficheraient-elles un souci pédagogique à l'égard de leur jeune clientèle ? De la poudre aux yeux, pour Serge Maitre, secrétaire général de l'Association française des usagers des banques (Afub) : " Depuis une dizaine d'années, l'alibi pédagogique et de fidélisation des clients a disparu. L'enfant est devenu une véritable cible, les banquiers visant le pactole de l'argent de poche des enfants. " […] Au-delà de l'aspect pratique de ce moyen de paiement, on reconnaît volontiers à la Caisse d'Épargne qu'en " créant plus de lien avec l'adolescent, nous espérons qu'il aura envie tout naturellement d'ouvrir un compte chez nous à 18 ans ". Les meilleures idées ayant vocation à être reprises, la BNP et LCL ont à leur tour lancé ce type de carte.
Crédit bancaire : déjà 300 plaintes d'entreprises sur le bureau du médiateur, G. DELACROIX, 4 novembre 2008 Les Echos Le Premier ministre, François Fillon, a accentué la menace, hier soir, sur les banques : si elles ne font pas « leur travail », l'Etat s'invitera à leur capital. Nommé le 23 octobre, le médiateur René Ricol reçoit beaucoup de dossiers à problème en provenance des entreprises. En dix jours, environ 300 cas ont été identifiés. Le climat n'est décidément pas au beau fixe entre le gouvernement et les banques. Jeudi dernier, à l'Elysée, Nicolas Sarkozy avait tancé ces dernières, au nom du « pacte moral » que représente le plan de sauvetage de 360 milliards d'euros mis en place par les pouvoirs publics pour débloquer le système financier. Un plan constitué avant tout de garanties d'emprunt et, pour 10,5 milliards d'euros à ce stade, de quasi-fonds propres. Hier soir, Fillon est allé plus loin, en évoquant l'entrée de l'Etat au capital des banques, dans l'hypothèse où celles-ci ne feraient pas « le travail qui est nécessaire », c'est-à-dire prêter de l'argent aux entreprises et aux particuliers. Si tel était le cas, a dit le Premier ministre sur France2, dans l'émission «Complément d'enquête», les crédits publics apportés ces dernières semaines pourraient être retirés. Conséquence, les établissements de crédit se retrouveraient «en difficulté». «A ce moment-là, la question se posera de rentrer à leur capital, éventuellement de changer leurs dirigeants, de contrôler leur stratégie », a affirmé Fillon. Même si le chef du gouvernement a pris soin de préciser que «vous ne pouvez pas rentrer au capital d'une banque qui ne le désire pas, qui n'en a pas besoin et qui n'est pas en difficulté, ou alors il faut la nationaliser et passer par le Parlement», le message a surpris les intéressées
Le secteur bancaire : des marchés sous étroite surveillance • Quatre instances de régulation : • Banque de France • CCEI: Comité des Établissements de Crédit et des Entreprises d’investissement • Commission Bancaire • Comité Consultatif sur la Législation et le Réglementation Financière • Quelles fonctions ? • Délivrance d’agréments: qui est ou n’est pas considéré comme un établissement de crédit (capacité d’accorder des prêts supérieurs aux dépôts • Surveillance des banques • Rôle de conseil: • Identifier les facteurs de risque liés aux évaluations financières • Harmoniser la législation française au niveau européen et international (normes comptables IFRS)
Visa Europe fusionne avec Carte Bleue, ANNE DRIF, 29 octobre 2008, Les Echos Virage européen pour Carte Bleue, la célèbre marque des cartes bancaires françaises. Visa Europe annonce ce matin sa fusion avec le Groupement Carte Bleue, l'association de banques françaises à l'origine, il y a plus de quarante ans, de la première carte de paiement de l'Hexagone et qui gère depuis les années 1970 les relations des établissements de crédit avec Visa. Visa Europe marche sur les traces de MasterCard Europe, son concurrent de toujours. Ce dernier avait absorbé en janvier Europay France, la structure chargée de la commercialisation des cartes MasterCard auprès des banques françaises, détenue par six établissements historiques (le Crédit Agricole, le Crédit Mutuel, le CIC, les Banques Populaires, LCL et La Banque Postale). L'objectif de l'opération était de rationaliser les circuits de décision avec un interlocuteur unique, à l'heure où se construit l'espace unifié des paiements européens, qui implique une interbancarité européenne, et non plus nationale, des systèmes de paiement. Cependant, « à la différence de MasterCard, Visa va devoir gérer un facteur de complication supplémentaire, indique ainsi un banquier : le nettoyage de ses marques qui comptent des cartes Visa et des Carte Bleue Visa ». Reste ainsi une inconnue, la disparition ou non du célèbre label français Carte Bleue, sigle de 33 millions de cartes. Un sujet qui avait déjà été évoqué par le passé. Le marché de la carte bancaire a depuis longtemps dépassé les frontières nationales. Le nombre de cartes Carte Bleue purement françaises, 1,78 million à fin 2007, ne cesse de décroître depuis plusieurs années. Cette chute s'est même accélérée l'an dernier avec une baisse de 12 % contre 10 % en moyenne les années passées. A la différence des cartes internationales, qui constituent la quasi-totalité du parc aujourd'hui du GIE Carte Bleue avec plus de 30 millions d'unités. Cette ouverture hors des frontières est inscrite dans l'origine du groupement. A peine six ans après le lancement de la Carte Bleue en 1967 par BNP, le CCF, le CIC, le Crédit Lyonnais et la Société Générale, les banques émettrices avaient choisi de s'associer avec la banque américaine Americard devenue Visa.