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Les accidents biochimiques. Rappels : Notre organisme accepte d’être confronté aux gaz courants (O2, N2, CO2) dans certaines limites de pressions partielles. Le franchissement de ces limites entraîne des troubles spécifiques pour chaque gaz. Composition de l’air : 20,9 % O2 79 % N2
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Rappels : Notre organisme accepte d’être confronté aux gaz courants (O2, N2, CO2) dans certaines limites de pressions partielles. Le franchissement de ces limites entraîne des troubles spécifiques pour chaque gaz. Composition de l’air : 20,9 % O2 79 % N2 0,07 % gaz rares 0,03 % CO2 Pression partielle : Ppgaz = Pabs X % gaz Ppgaz = pression partielle du gaz Pabs = pression absolue soit la pression ambiante % gaz = pourcentage ou fraction du gaz
Ex : au niveau de la mer pour l’air contenant approximativement 21 % d’O2 et 79% N2, • Pp O2 = 1 * 0,21 = 0,21 bar • Pp N2 = 1 * 0,79 = 0.79 bar • La somme des pressions partielles doit être égale à la pression absolue : • 0,21 + 0,79 = 1 • Par 10 m de fond : pression absolue = 2 bar • Pp O2 = 2 * 0,21 = 0,42 bar • Pp N2 = 2 * 0,79 = 1,58 bar • La somme des pressions partielles doit être égale à la pression absolue : • 0,42 + 1,58 = 2 • Seuil de tolérance PpO2 : 1,6 bar (arrêté de 2000)
Pour une PpO2 aux alentours de 0,21 bar, nous parlons de normoxie • Pour une PpO2 inférieure à 0,21 bar, nous parlons d’ hypoxie tolérée jusqu’à 0,17 bar • Pour une PpO2 supérieure à 0,21 bar, nous parlons d’ hyperoxie dangereuse à partir de 1,6 bar de Pp.
L’hypoxie • Causes : • Lorsque la quantité d’O2 diminue, le corps met en place des solutions de régulation comme l’augmentation de la ventilation. Si le mélange est trop pauvre en O2 ou impossible (apnée), la PpO2 baisse progressivement jusqu’à une certaine limite variable d’un individu à l’autre. Passé cette limite, perte de connaissance (syncope) sans signe avant-coureur. • Symptômes : • Arrêt respiratoire et perte de connaissance brutale • Prévention : • Contrôler le bon fonctionnement du scaphandre • Contrôler le mélange utilisé • Pas d’apnées trop longues et rapprochées, ni hyperventilation
Conduite à tenir : • Respiration d’un mélange normotoxique • Traiter la noyade s’il y a…
L’hyperoxie • Pp O2 supérieure à 1,6 bar (effet Paul Bert) • Causes : • Dépend de la Pp O2 et donc de la profondeur, de la sensibilité individuelle et peut être favorisé par l’effort, la fatigue, le froid… • Symptômes : • Phase d’alarme ou signes avertisseurs : • Crampes • Diminution du champs visuel (effet tunnel) • Gêne ventilatoire, sensation d’étouffement • Accélération du poul • Sensation d’euphorie ou de dépression • Il s’agit d’une phase d’annonce, réversible en remontant pour diminuer PpO2
Phase d’apnée : • Phase tonique caractérisée par des contractions musculaires généralisées et incontrôlables. • Spasmes • Fermeture de la glotte provoquant une apnée. • Phase convulsive : • D’une durée de 2 à 3 minutes avec alternance de contraction, décontraction musculaire • Phase post convulsive : • Retour progressif à la normale si l’on a diminué la PpO2. • Pas de souvenir de la crise • Endormissement
Conduite à tenir : • Être à l’écoute de son corps pour percevoir les risques avant-coureurs • Un plongeur en crise d’hyperoxie est incapable de gérer la situation : ne jamais plonger seul. • Maintien du détendeur en bouche et remontée progressive en respectant les procédures de décompression • Se méfier du risque de SP si l ’assisté est en apnée. • Sur le bateau, sécher, couvrir et laisser dormir pour récupération • Prévention : • Contrôle des blocs nitrox • Respect de la profondeur • Bonne condition physique • Adaptation progressive aux plongées profondes