480 likes | 988 Views
Actualité épidémiologique des infections sexuellement transmissibles en France . Anne Gallay Département des maladies infectieuses Unité VIH – IST – Hépatites (B, C). Mies vénériennes Syphilis Blénorragie Chancre mou Mie de Nicolas Favre. + Sida. Sida +VIH.
E N D
Actualité épidémiologique des infections sexuellement transmissibles en France Anne Gallay Département des maladies infectieuses Unité VIH – IST – Hépatites (B, C)
Mies vénériennes • Syphilis • Blénorragie • Chancre mou • Mie de Nicolas Favre + Sida Sida +VIH Surveillance des IST en France fin des années 1990 Maladies à déclaration obligatoire (MDO) 1942 1986 2000 2003 2008 Maladies vénériennes ne sont plus à DO Réseaux de laboratoires Gonococcies (Rénago 1986) Chamydiose (Rénachla1990)
VIH Trithérapies 2008 1980 1990 2000 2003 Gonococcies Syphilis LGV Chlamydioses Recrudescence des IST en France milieu des année 1990
Renforcement de la surveillance des IST en France Réseaux de cliniciens volontaires • Centre d’information de dépistage et de diagnostic des IST (CIDDIST, décret 2004) et CDAG • Hôpitaux • Médecins libéraux • Centres Nationaux de Référence (syphlis, N. gonorrhoae & chlamydia trachomatis)
Objectifs de la surveillance des IST • Suivre les indicateurs des tendances • LOSP • Population à risque • Etude complémentaires (cliniques, microbioloques, comportementales) • Actions de prévention (INPES)
Organisation de la surveillance des IST Réseau cliniciens = RésIST Réseaux laboratoires Patient (symptomatique ou non)Consultation : Diagnostic IST Informations cliniques, microbiologiques & comportementales Syphilis, Gonocoque & LGV rectale Laboratoires Rénago & Rénachla Conseils généraux Ddass Cires CNR Gonocoque Chlamydia Syphilis InVS
Infections à Gonocoques Réseau de laboratoiresRénago Définition de cas Isolement de N. gonorrhoea en culture
Total 4 3 Hommes Nb moyen de gonocoques/lab 2 Femmes 1 0 2002 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2003 2004 1994 2006 2007 1990 1991 1992 1993 2005 Années Nombre moyen de gonocoques isolés par an par laboratoire, Rénago, France, 1990 - 2007 Age moyen : Hommes 31 ans Femmes 27 ans
12 Ile-de-France 10 8 Nb moyen de gonocoques/lab 6 Province 4 2 0 1995 1996 1997 1998 1999 2001 2000 2002 2007 1994 2003 2004 2006 1990 1992 1993 1991 2005 Années Gonococcies en Ile-de-France et en Province, Rénago, France, 1990 - 2007
% 50 45 40 35 30 Souches résistantes 43.2 25 38.7 20 31.0 15 9.7 10 5 5.1 4.0 3.9 2.9 0 1989-1992 1993-1997 1998-2000 2001-2003 2004-2005 2006 2007 n=406 n=484 n=558 n=473 n=825 n=516 n=728 Sensibilité réduite Résistance Résistance des Neisseria gonorrhoae à la ciprofloxacine – Rénago, France, 1989 - 2007
Recommandations pour le traitement des urétrites et cervicites non compliquées(Mise à jour 2008 Afssaps ) • Traitement antigonoccique • Ceftriaxone en une seule injection • Céfixime PO (refus ou d’impossibilité d’administrer un traitement par voie parentérale) • Associé au traitement anti-Chlamydia • azithromycine ( monodose) • doxycycline : (deux prises PO pendant 7 jours)
Infections àChlamydia trachomatis urogénitalesRéseau de laboratoiresRénachla Définition de cas Identification de Chlamydia trachomatis par PCR
Nombre annuel moyen de recherches et cas positifs à Ct chez l’homme, Rénachla, 1990 - 2007
Nombre annuel moyen de recherches et cas positifs à Ct chez la femme, Renachla, 1990 - 2007
% 9 8 7 6 5 4 3 2 1 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Hommes : % d’identifications positives Femmes : % d’identifications positives Pourcentage de dépistages positifs à Chlamydia trachomatis, Rénachla 1990 - 2005 60% des femmes âgées 15-24 ans 50% des hommes âgés de 20-29 ans
Infection à C. trachomatis: proportion de cas asymptomatiques selon le lieu de consultation, Rénachla 2006
Infections à C. trachomatis : évolution selon l'existence ou non de symptômes, Rénachla 1998-2006
Syphilis Définition de cas Syphilis primaire, secondaire et latente précoce < 1 an
Average incidence of syphilis and HIV, East Europe Source : WHO Europe – Copenhagen, september 2006
Average incidence of syphilis and HIV, west Europe Source : WHO Europe – Copenhagen, september 2006
Recrudescence de la syphilis en Europe de l’Ouest 2002 Copenhague 1995 Tampere 1999 Stockholm 2000 Oslo 2000 Dublin 1997 Bristol 2001 Anvers 2000 Amsterdam 1996 Hambourg 2000 Paris 2000 Milan 2001 Données non accessibles
Ventes d’Extencilline 2.4 MUI*France, 1996 - 2007 *ville + hôpital
Nombre annuel de cas de syphilis et de sites participants, RésIST, France, 2000-2007
Nombre de syphilis selon le site déclarant, RésIST, France, 2000-2007
Evolution du nombre de syphilis selon le stade, RésIST, France, 2000-2007
cas 400 300 200 100 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Ile-de-France Autres régions Nombre de cas de syphilis par région, RésIST, France, 2000-2007
cas Homo-bisexuels 500 400 300 200 Hétérosexuels 100 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Syphilis selon l’orientation sexuelle, RésIST, France, 2000-2007
cas 80 Hommes hétérosexuels 60 Femmes hétérosexuelles 40 20 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Syphilis parmi les hétérosexuels selon le sexe, RésIST, France, 2000-2007
Caractérisques des patients syphilis +, RésIST, France, 2000-2006
Caractéristiques chez les homosexuelsRoyaume Uni, Pays-Bas, Ireland • Nombre élevé de partenaires ocasionnels et anonymes • Fellation non protégée (> 35% RU - 90% en France) • Consommation de drogues • Fréquentaiton de clubs ou lieu de sexe • Ré-infections • Co-infections VIH
Lymphogranulomatoses vénériennes rectales (LGV) Définition de cas Identification de chlamydia trachomatis par PCR sur prélèvement rectal Type L1, L2 ou L3 caractérisé par le CNR des chlamydia, Bordeaux
Nombre de cas de LGV rectales,France 2002 - 2007 Type L2b Homosexuels masculins 300 250 75 200 67 Nombre de cas 171 51 150 25 139 100 118 104 50 0 2002 2003 2004 2005 2006 2007 LGV Ct non-LGV Données CNR chlamydia pour confirmation du sérovar Réseau clinique : CIDDIST – consultations hospitalières - MG
HépatiteB : données épidémiologiques Prévalence : portage chronique de l’AgHBs • 0,65% en population adulte (281 000 porteurs) • 1,10% versus 0,21% chez les femmes Source : enquête InVS 2004 (Meffre C et al, rapport InVS) Incidence : hépatite B aigue • 1,07 pour 100 000, soit 675 nouveaux cas/an d’hépatite B aiguë symptomatique Estimation de 2500 nouvelles infections par an (% élevé de cas asymptomatiques) • Sexe ratio H/F : 2,3 • Relations sexuelles à risque : 36% des cas symptomatiques • Partenaire positif 7,5% • Homo/ bisexuel 14,0% • Multipartenariat 24,0% Source : données DO InVS, 2004-2007, (Antona et al. BEH mai 2009 sous presse) Mortalité • 2 pour 100 000 : 1 327 décès attribués à l’hépatite B en 2001 Source Inserm CépiDC (Péquignot F et al. BEH 2008;27.)
Hépatite B : prévention vaccinale • Populations cibles de la recommandation vaccinale • Générale : nourrissons et adolescents • Sujets à risque élevé vis-à-vis de l’infection par le VHB (dont : multipartenariat sexuel; partenaire sexuel infecté par le VHB ou porteur chronique AgHBs) (Source : Calendrier vaccinal 2009; BEH avril 2009, sous presse) • Couverture vaccinale • CV à 2 ans : 29% (Source : Certificats de santé, 2005, données provisoires DREES, InVS) • Enquêtes en milieu scolaire • 3ème (2003-04) : 42%(cohortes de naissance 1988-89) • CM2 (2004-05) : 39% (cohortes de naissance 1993-94) • GSM (2002-03) : 33% (cohorte de naissance 1997) (Source : Antona D et al, BEH 2007, 6; Fonteneau L et al, BEH 2008, 51-52) • Sondage en population adulte : 32% (Source: Enquête prévalence InVS 2004)
Prévalence des patients VIH+ parmi les patients avec une IST, RésIST, France, 2000 - 2007 * 2004 – 2007; ** N = 110
Découvertes de séropositivité au VIH selon les modes de contamination Homosexuels Femmes hétérosexuelles étrangères Hommes hétérosexuels étrangers Hommes et femmes hétérosexuels français UDI InVS, données VIH au 31/12/2007 corrigées pour les délais de déclaration et la sous-déclaration
Taux de découverte de séropositivité au VIH selon le mode de contamination Taux de découvertes de séropositivité / 100 000 748 147 5 8 Source : InVS, données au 31/12/2007
Taux de découverte de séropositivité au VIH selon le nationalité Taux de découvertes de séropositivité / 100 000 Source : InVS, données au 31/12/2007
5000 MSM 5000 Heterosexuals 4000 Other 4000 3000 Numbers of new HIV diag 3000 2000 2000 1000 1000 UDI 0 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 0 2003 2004 2005 2006 2007 Year of first HIV diagnosis VIH : des tendances comparables à celles observées au Royaume-Uni (2003-2007) Hétérosexuels Homosexuels Année de diagnostic Royaume-Uni France
Conclusion (1) • Système de surveillance basé sur les structures spécialisées • Prise en charge des IST par des disciplines diverses - 80% médecine de ville (gynécologues, dermatovénérologues, généralistes) - 20% (CIDDIST, infectiologues consultations hôpital) • Insuffisance de visibilité du système de surveillance sur les IST en population générale (femmes)
Conclusion (2) • Persistance d’une transmission des IST • Prévalence élevée du VIH parmi les patients avec une IST • Découverte de la séropositivité au VIH lors du diagnostic d’IST • Dépister le VIH lors d’un diagnostic d’IST (gonococcie) et réciproquement • Prévention primaire et secondaire
Remerciements • Cliniciens • Ciddist • Consultations hospitalières • Médecins libéraux • Laboratoires • Alice Bouyssou, Véronique Goulet, Betty Basselier, Edith Laurent, Denise Antona, Florence Lot, Josiane Pilonel, Françoise Cazein, Roselyne Pinget et Caroline Semaille