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Séance 3 : Sport et classes sociales. Le sport a d’abord été l’apanage d’une classe élite mais aujourd’hui le sport se reflète dans toutes les cultures et classes sociales . Il développe : - l’identité collective, l’aptitude à se reconnaître comme groupe
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Séance 3 : Sport et classes sociales Le sport a d’abord été l’apanage d’une classe élite mais aujourd’hui le sport se reflète dans toutes les cultures et classes sociales. Il développe : - l’identité collective, l’aptitude à se reconnaître comme groupe - l’identité individuelle, l’aptitude par un individu à s’identifier à ce groupe, à se reconnaître
En 1987 l’INSEP montre qu’il y a un taux de pratique sportive égal à 73% en France et qu’en 2001 ce même institut montre qu’il est à 83%. Mais on peut constater par ailleurs que les conditions d’accès ne sont pas les mêmes en fonction des classes sociales, du genre de sport. Existerait-il une discrimination dans la pratique sportive ?
Sport et classes socialesquelles sont les raisons de la distribution de la pratique sportive ?Les inégalités entre ces pratique sont-elles d’ordre économiques ? Culturelles ?
Pour le sociologue P.Bourdieu chacun d’entre nous évolue dans une catégorie sociale. Cette catégorie conditionne nos goûts et détermine nos pratiques culturelles et sportives. Ski ou tennis, des sports « de riches » ?
Prestige social et sport L’équitation, un sport de classes sociales élevées ? Le football, celui des classes populaires ?
Pour les FightingCholitas en Bolivie, les choses sont différentes. Si elles écument les places publiques pour monter sur un ring 2 à 3 fois par semaine, c’est pour conquérir leur indépendance. Les plus pauvres montent sur le ring pour payer les frais d’hôpitaux, de nourriture. • Leurs noms de scène sont Carmen, Dina, Yolanda, Julia et l’on suit la folle aventure de ces « cholitas » au cœur d’une société profondément machiste. Jupe bouffante (pollera) surplombant plusieurs couches de jupons, ballerines plates, boucles, elles n’y vont pas de main morte quand il s’agit de se castagner sur un ring, fut-ce pour le spectacle. • Parfois, les improvisations dérapent quand, voulant pimenter le spectacle, elles fracassent une cagette sur la tête de leur « partenaire ». Il faut souffrir pour gagner ses galons et faire un pied de nez à leurs homologues masculins, relégués au bord du ring. Le sport grandit quand il comble les inégalités à la fois culturelles ( hommes/femmes) et sociales ( quand ce sport fait gagner de l’argent) dans une société.
Bilan : certains sports favorisent la mixité sociale ( vélo, pétanque, natation, rugby, etc.) mais d’autres semblent, au contraire, à l’image des inégalités sociales d’une société. Les valeurs du sport reflètent ainsi le fonctionnement de notre société et de ses différentes classes sociales . Les cotisations en club, l’accès aux équipements sportifs sont aussi un facteur important de discrimination sociale.