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Le rôle de l’élevage pour les pays ACP : défis et opportunités futurs. Faire face aux problèmes sanitaires d’origine animale et humaine : une priorité mondiale et régionale Vittorio Cagnolati. Bruxelles, 1 er juillet 2009. Défis.
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Le rôle de l’élevage pour les pays ACP : défis et opportunités futurs Faire face aux problèmes sanitaires d’origine animale et humaine : une priorité mondiale et régionale Vittorio Cagnolati Bruxelles, 1er juillet 2009
Défis • L’Afrique abrite une multitude de maladies infectieuses animales et zoonotiques, avec des impacts négatifs directs et indirects sur la santé et le bien-être humains et la production animale. • La plupart des zoonoses en Afrique proviennent des animaux sauvages et/ou domestiques dans des systèmes extensifs/de piégeage. • Seule la peste bovine a été éradiquée du continent. • Les principales épizooties (fièvre aphteuse, peste des petits ruminants, PPCB et maladie de Newcastle) sont toujours propagées et causent des pertes importantes. • Les préoccupations environnementales dues à l'élevage, aux questions de bien-être animal et à la santé publique sont de plus en plus pressantes.
Tendances • Augmentation de la pauvreté et de la marginalisation • Incapacité du secteur public à financer et à entretenir des programmes de contrôle de la santé animale de bonne qualité • Urbanisation rapide, évolution des comportements, augmentation de la demande de produits d'origine animale et normes de sécurité • Intensification de la production animale, en particulier la volaille, le porc et les produits laitiers • Mouvements humains et animaux plus fréquents et rapides • Évolution des systèmes d'utilisation des terres et changement climatique • Faiblesse des services vétérinaires et de la coopération avec les services de santé publique
Impact des épizooties et des zoonoses (1) • Moins de protéines animales précieuses pour les producteurs, en particulier les agriculteurs et les gardiens de troupeaux, ainsi que les consommateurs (faim, malnutrition et régime alimentaire de mauvaise qualité) • Santé et bien-être humains médiocres • Entrave à la productivité (viande, œufs, lait, cuir et peau) et à la fertilité animales • Accès limité à des marchés internes, régionaux et internationaux lucratifs • Diminution de la contribution des ressources animales à la lutte contre la pauvreté, à la sécurité alimentaire et à la croissance économique
Impact des épizooties et des zoonoses (2) • Coût élevé du contrôle et de la prévention au niveau des producteurs et des pays • Moins d'attelages de trait, surtout pour les agriculteurs de subsistance et pour le transport agricole, particulièrement importants chez les producteurs plus âgés et malades (VIH/SIDA) • Entrave à la croissance nationale et régionale des industries de transformation agricole (offre insuffisante et irrégulière de produits d'origine animale et de produits dérivés de qualité) • Érosion des valeurs sociales et de l'insécurité, en particulier dans les zones pastorales
Faiblesse des services vétérinaires • Sous-financement brut au niveau national • Coopération médiocre avec les services sanitaires publics • Capacités de diagnostic en laboratoire et de surveillance limitées • Insuffisance de données actualisées et fiables nécessaires à une action basée sur les preuves disponibles, le développement de stratégies de contrôle, l’allocation de ressources et l’investissement • Mécanismes irréguliers d'alerte précoce et de réponse. • Coordination médiocre au niveau régional et continental (sauf peste bovine et IAHP) • Isolement des réseaux fonctionnels, main d'œuvre âgée aux compétences insuffisantes ou obsolètes
Principaux résultats de l'UA-BIRA (1) Éradication de la peste bovine après 45 ans grâce à : • des efforts coordonnés au niveau panafricain et régional • La mobilisation de 250 millions USD par différents programmes (JP15, PARC, PACE et SERECU) • l’immunisation de 525 millions de têtes de bétail • une surveillance interne approfondie du bétail et des animaux sauvages • le développement des capacités nationales de surveillance, de diagnostic et de production de vaccins (PANVAC) • une coordination étroite au niveau mondial (GREP de la FAO) et de l'OIE
Principaux résultats de l'UA-BIRA (2) Contrôle de l'influenza aviaire hautement pathogène (1) • Mobilisation rapide de ressources substantielles (SPINAP-AHI, ERSCA et EDRSAIA) • SPINAP-AHI s'est appuyé sur l'expérience et le réseau développés par PACE • Renforcement des capacités nationales de détection précoce et de réponse rapide • Amélioration de la surveillance, des capacités de diagnostic, des contrôles aux frontières et de la communication de sensibilisation et de modification des comportements • Accords institutionnels avec des partenaires impliqués à la fois dans la santé animale et publique
Principaux résultats de l'UA-BIRA (3) Contrôle de l'influenza aviaire hautement pathogène (2) • Développement de plans d'action nationaux intégrés (PANI) afin de mettre en place une coopération entre les professionnels de la santé humaine et animale, coordination au niveau national et amélioration de la communication • Financement dans 47 pays d'Afrique sub-saharienne • Équipe intégrée au niveau l'UE-BIRA, composée d'experts en santé animale et humaine et de la vie sauvage • Coordination étroite avec la Banque mondiale, la FAO et l'OIE • Établissement de centres régionaux pour la santé animale en partenariat avec la FAO et l'OIE (3 sont pleinement opérationnels)
Perspectives d'avenir • Promotion de l'approche « Un monde, une santé » sur le continent • Mobilisation de ressources (internes, régionales et internationales) et coordination de programmes panafricains de contrôle et d'éradication des principales épizooties • Renforcement des capacités de détection précoce et de réponse rapide pour les maladies animales et les zoonoses (ré)émergentes • Renforcement des capacités des États membres et des Communautés économiques régionales (CER) de coordination et de mise en œuvre de programmes de prévention et de contrôle • Amélioration de la gouvernance des services vétérinaires