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Dr Alain L. ANGE Conseiller TECHNIQUE au FARA FORUM POUR LA RECHERCHE AGRICOLE EN AFRIQUE

Contribution de l’ Agriculture Africaine au Changement du Climat et Potentiel pour l’Atténuation ACTIONS DE TERRAIN ORGANISATIONS ET POLITIQUES. Dr Alain L. ANGE Conseiller TECHNIQUE au FARA FORUM POUR LA RECHERCHE AGRICOLE EN AFRIQUE. Contribution comparée des émissions de CO2.

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Dr Alain L. ANGE Conseiller TECHNIQUE au FARA FORUM POUR LA RECHERCHE AGRICOLE EN AFRIQUE

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  1. Contribution de l’ Agriculture Africaine au Changement du Climat et Potentielpour l’AtténuationACTIONS DE TERRAINORGANISATIONS ET POLITIQUES Dr Alain L. ANGE Conseiller TECHNIQUE au FARA FORUM POUR LA RECHERCHE AGRICOLE EN AFRIQUE

  2. Contribution comparée des émissions de CO2 L’ Afrique émet très peu de CO2 par habitant par comparaison avec les principaux pollueurs – données de 1997: USA = 22 t Angleterre = 8.9 t Afrique du Sud = 8.3 t Lybie = 8 t Gabon = 2.9 t La contribution de l’Afrique au Changement Chine = 2.8 t du Climat par les émissions de GES est Zimbabwe = 2.6 t marginale par comparaison à celle des Nigeria = 1.6 t principaux pollueurs sauf pour les émissions Kenya = 0.3 t relatives aux changements de l’utilisation des Tanzanie = 0.2 t terres (LULUCF). Burkina Faso = 0.1 t

  3. Emissions dans l’ Atmosphere liées aux changements de l’utilisation des terres en Afrique • Presque tout le carbone libéré dans l’ atmosphère par les changements d’utilisation des sols (17% des émissions totales de GES and 25% des émissions anthropiques) vient maintenant des tropiques (8.5Gt d’équivalent CO2 ). • L’ Afrique contribue à ce jour à quelques 20% de cette charge. • 50% de l’émission globale de carbone par la combustion de la végétation vient de l’Afrique. • Le brûlis des biomasses et la poussière générée par le vent (accrue par la désertification et la dégradation de sols) produit de large quantités d’ aérosols ce qui contribue à l’ effet des GES sur le réchauffement. • Les grandes tempêtes de poussière du Sahara sont de loin la plus grande source de poussière sur la planète.

  4. Forêts et produits du bois pour l’énergie en Afrique • Forêts et déforestation en Afrique →Réduire le taux de déforestation est une urgence, alors que la replantation est lente • Usage du bois de feu dans les pays en développement → Des alternatives favorable aux pauvres pour le bois de feu et le charbon de bois doivent être rapidement développées en Afrique

  5. Estimation de l’impact du Changement du Climat en agriculture en Afrique Sub- Saharienne L’ Afrique Sub - Saharienne aura une part elevée des impacts du Changement de Climat sur la productivité en agriculture pour les prochaines100 années avec les systèmes de production actuels. (sources =publications du Imperial College London et GFAR)

  6. Signification du Changement du Climat en Afrique • CONDITIONS MOYENNES ANNUELLES • Des températures annuelles plus élevées, surtout dans les régions séches → Une augmentation de l’évaporation-transpiration des cultures • Des conditions plus sèches, surtout en Afrique du Nord et Australe (jusqu’à -15% de pluie). Grandes incertitudes sur le changement au Sud du Sahara. • Plus de pluies en Afrique de l’Est y compris la Corne de l’ Afrique. • Plus d’inondations dans quelques regions → destruction de rizières • Des cyclones tropicaux plus nombreux et plus forts. • Montée du niveau de la mer→ destruction des mangroves et des rizières • Plus de tempêtes maritime et continentales (tornades?) • AUGMENTATION DE LA VARIABILITE INTER ANNUELLE ET ANNUELLE • Beaucoup de regions frappées par les sécheresses et les inondations – plus de fréquence et plus d’intensité. • Moins de jours de pluie et des pluies plus intenses

  7. Faire Face au Changement du Climat • Farmers have developed COPING STRATEGIES that have evolved overtime through people’s long experience in dealing with the known and understood natural variation that they expect in seasons combined with their specific responses to the season as it unfolds. ↘ Climate Change is generating changes that have not been experienced: changes in temperature and rainfall patterns; changes in the distribution of living species, changes in relationships between land and water. A new set of conditions and risks for agriculture will rapidly be imposed to farmers. • Two different categories of actions are necessary: • Adaptation = Long term adaptive strategies are needed for people to respond to a new set of evolving conditions that they have not previously experienced. As the shift in climatic conditions will be continuing, adaptation is a process and strategies should allow for monitoring such process. • Mitigation = Measures reducing on medium term factors that induce climate change. In agriculture, mitigation encompasses forests development, cropland management, improved grass lands management, livestock management, restoration of degraded land, improved wastes management.

  8. Adaptation et atténuation seront combinées • Les pertes de production vont provoquer des défrichements en foret et en savanne si elles ne sont pas compensées par le progrès des exploitations. • Les désastres naturels vont augmenter la pauvreté et la dégradation des ressources naturelles si des filets sociaux et des systèmes d’assurance ne sont pas effectivement en action. ↘ Conflit avec l’extension des forets et la restauration des terres degradées • Réduire l’augmentation des températures pour les cultures implique une meilleure intégration des arbres dans les systèmes de production (abris et brise vent). • Une meilleure gestion de l’eau est nécessaire pour la fixation du carbone par les cultures et les paturages et requiert la planification de l’usage des terres et un developpement des terres. • L’amélioration des systèmes d’élevage doit considerer une gestion alternative des fourrages et aliments et de la gestion des terres en relation avec le climat. • La gestion des déchets organiques doit faire partie de l’intensification. • Le developpement énergétique rural doit changer l’utilisation du bois. ↘ Des avantages réciproques doivent être recherchées pour combiner l’augmentation du capital carbone et l’intensification des systèmes de production dans l’ agriculture

  9. Développement, Résilience et Changement du Climat • La promotion du développement crée de la résilience dans les sociétés et de la capacité pour organiser l’adaptation. • Promouvoir la gestion des risques est sans doute l’action la plus importante. L’action n’est pas seulement technologique, mais porte sur le capital social, les institutions et les systèmes de compensation. • L’atténuation ne réussira pas en Afrique si elle ne contribue pas au développement et à la résilience, en particulier par la réduction de la pauvreté et la reduction de la vulnerabilité. • L’atténuationenn Afrique ne soutiendra pas l’adaptation si elle ne contribue pas à la gestion des risques. L’échec de l’adaptation pourrait mettre en péril les efforts d’atténuation. • La gestion de l’eau est un problème central pour faire face au changement du régime des pluies et à l’accroissement des températures généré par des vagues de chaleur.

  10. Spécificités des régimes de l’eau en Afrique → L’eau de surface est inégalement distribuée et le rapport à la pluie est maigre • L’ Afrique a 36 bassins hydrauliques internationaux couvrant 64% du continent et délivrant 90% de toutes les ressources en eau de surface. • En relation avec un modelé dominant plutôt plat, en Africa seulement 20% de la pluie génère de l’eau de surface, contre 40% en Asie et en Amérique du Sud. • Dans les régions Soudano- sahéliennes and Afrique Australe, les eaux de surface résultent de respectivement 6% and 9% des pluies. • Dans les grands lacs, le rapport des eaux de surface aux pluies est de 10%. → Les potentiels de l’irrigation à partir des eaux de surface seront sérieusement affectés par la réduction des pluies liée au Changement du Climat • L’effet d’une chute de 10% des pluies sur le drainage perenne est important < 400 mm pluie /an = plus de drainage pérenne 400 à 600 mm = le drainage décroît de 100 % à 30% 600 à 800 mm = le drainage décroît de 30% à 5% 800 à 1200 mm = perte de drainage de 5% à nul > 1200 mm = modeste accroissement du drainage

  11. Ressource en eau et irrigation en Afrique • Les prélèvements pour l’agriculture en ASS atteignent 3% du total des ressources en eau renouvelables, malgré la forte variabilité spaciale et temporelle des pluies, cause de l’echec des cultures et la médiocre productivité. • Les surfaces irriguées ont progressé de 2.2 à 3.3 millions ha entre 1985 et 2000 (de 2 à 1.8% de la surface cultivée). • En moyenne, 46,600 ha sont mis sous irrigation /an depuis 2000. 1 Million d’ha additionnels pourraient être irrigués en 2025. Cela ne changera pas le rapport des terres irriguées aux terres cultivées. • Quelques 2 million d’ha préparés pour l’ irrigation sont dégradé et non utilisés, ce qui est un gaspillage considérable de ressources. • Les systèmes privés d’irrigation et à petite échelle sont plus efficace et ont une durée de vie plus longue que les larges systèmes publics. ↘↘ Un plan massif et intégré pour la gestion de l’eau est nécessaire qui soutiendra à la fois l’adaptation et l’atténuation face au Changement Climatique. ↘↘ Le stockage de l’eau ne peut être considéré uniquement dans les bas-fonds prés des axes de drainage principaux; la récolte des eaux de ruissellement doit être organisée.

  12. Effets à court et moyen terme du changement du climat sur l’agriculture en Afrique • Effets à court terme sur les exploitations • Effets à court terme sur la disponibilité de l’eau • Effet à moyen terme sur la couverture végétale • Effets a court et moyen terme sur les pestes et maladies • Développement des maladies humaines • Prix de l’alimentation élévés et insécurité alimentaire = Objectifs correspondants pour atténuation et adaptation ↘ investissements et mesures d’incitation ↘ développement des infrastructures ↘ installation de systèmes de gestion des risques/ institutions ↘ politique de developpement rural innovantes

  13. Changement du Climat, croissance démographique et développement agricole • Au cours des dernières 25 années, la population totale en ASS a progressé de 93%. Elle progressera de plus de 100% pour les 20 ans à venir. → Besoin énorme d’accroissement des productions d’aliments, de fibres et autres produits • Au cours des dernières 25 années, la population agricole en ASS a progressé de 58%. Elle progressera de 31% seulement pour les 20 ans à venir. → Une personne rurale cultivait pour approvisionner 1.48 personne en ASS en 1985 et pour 1.73 personne en 2010. Chaque personne rurale devrait créer des produits agricoles pour 2.1 personne en 2030. L’ intensification du travail est nécessaire. • Au cours des dernières 25 années, la surface cultivée en ASS a progressé de 69%. L’emblavement total est estimé à 182 millions d’ha en 2010. → Si la productivité du sol n’est pas améliorée par rapport au niveau de 2010, la surface cultivée devrait doubler dans 20 years; → Le défrichement correspondant de nouvelles terres sera equivalent à 1/3 de la surface totale de la forêt et des zones boisées en Afrique au Sud du Sahara. Les OPTIONS pour l’ADAPTATION et l’ ATTENUATION DEPENDENT de l’INTENSIFICATION

  14. Progrès de productivité des cultures en Afrique • Progrès des rendements des cultures - index 1985 – 2008 – FAO → L’intensificationn’a pas étéproportionnée à l’expansiondémographique → Les taux de progrèsconstatés ne peuvent pas couvrir les besoinsrésultant des évolutionsprévues et du changement du climatdans 20 ans.

  15. Actions proposées pour l’intensification, l’adaptation et l’atténuation au changement du climat • Soutien au développement des marchés agricoles • Réhabiliter le rôle des arbres dans les exploitations et les paysages • Développer la récolte de l’eau pour l’irrigation complémentaire • Soutenir l’utilisation des intrants agricoles • Développer la production fourragère et d’aliments pour des systèmes d’élevage plus respectueux de l’environnement • Promotion de la mécanisation et de la motorisation en agriculture • Promotion du recyclage des déchets organiques en agriculture • Développer la production /distribution d’energie en zone rurale • Faciliter l’accès des agriculteurs aux credits • Développer les assurances pour les cultures et l’élevage • Développer les infrastructures rurales • Renforcer les systèmes décentralisés de stocks alimentaires • Développer les filets sociaux réduisant la vulnérabilité en zones rurales

  16. Soutien au développement des marchés agricoles • Le développement des marchés est la seule façon durable d’augmenter les revenus et la capacité d’intensification des agriculteurs, pour améliorer leur resilience = Adaptation • Le développement des marchés est nécessaire pour répondre à la demande accrue de produits agricoles de la population en croissance en limitant les importations = Développement • Le développement des marchés doit soutenir la réduction de l’émission des GES GHG par l’agriculture = Atténuation et pour contrôler les prélèvements sur les ressources naturelles = Biodiversité • Le développement des marchés doit être négocié pour que les agriculteurs aient une juste part de la valeur ajoutée sur leurs produits = Pouvoir + organisation • Le développement des marchés doit inclure des mecanismes pour traiter les surplus et les déficits résultant de la varaibilité climatique = Adaptation → FARA a promu le concept de Plateforme d’Innovation par lequel, utilisant les méthodes de La Recherche Agricole Intégrée pour le Développement (RAI4D), toutes les parties d’une chaîne de production développent des marchés et créent des innovations qui articulent l’intensification agricole, la competitivité et le développement des produits

  17. Rehabiliter les arbres dans les exploitations et les bassins versants • ARBRES ET EXPLOITATIONS– resilience et atténuation • L’intallation de haies et brise vent, l’association des arbres et des cultures par des millions de fermiers plantera plus que les forestiers ↘ Fixation du carbone • Les arbres vont réduire le vent et les températures et donc la transpiration/ evaporation ↘ Adaptation au réchauffement • Les feuilles d’arbres produisent beaucoup de matière organique et fertilisants↘ Contribution à l’ intensification + fixation du carbone dans les sols • Le bois broyé des jeunes branches est très efficcace pour améliorer la structure et la rétention d’eau des sols↘ resilience à la sécheresse • ARBRES ET BASSIN VERSANTS–retention d’eau, conservation et atténuation • Replanter les arbres sur les pentes rehabilite le paysage, produit du bois d’oeuvre, du bois pour l’energie, du fourrage, d’autres produits non alimentaires si la gestion par des communautés reconnues est appropriée↘fixation du carbone, services ecologiques, diversification de revenu • Replanter des arbres dans les bas-fonds protège contre les dégats des crues, donne de la valeur aux zones inondables↘fixation du carbone, resilience des paysages, services ecologiques, nouveaux revenus, abris pour la biodiversité FONDS pour la plantation des arbres par les agriculteurs = REDD +

  18. Récolte de l’eau pour l’irrigation Adaptation • Promotion des associations locales pour la récolte de l’eau- règles pour l’usage de l’eau et pour la maintenance des infrastructures; • Soutien à la planification de l’usage des terres et pour l’installation adéquate des systèmes de récolte de l’eau intégrés dans la réhabilitation des bassins versants (gouvernance locale, investissements publics, engagement des usagers); • Aménager les terres cultivées pour récolter l’eau de ruissellement (terrassement minimal, organisation de la protection des berges, réservoirs locaux et déversoirs); • Donner un appui technique, des services financiers and des règles pour les fournisseurs et les entrepreneurs pour installer les reservoirs; • Organise le soutien technique et financier pour développer l’irrigation complémentaire (Gouute à goutte basse pression et irrigation gravitaire); • Organiser la prévention contre les maladies liées à l’eau liées aux réservoirs Atténuation • Encourager la fixation du carbone dans les sols par l’irrigation; • Utiliser l’eau récoltée pour sécuriser les programmes de reforestation et de rehabilitation et pour réduire la vulnerabilité sociale (diversification); Fonds pour la récolte de l’eau par le G8 (L’Aquila Decl.) + CAADP

  19. Soutien à l’utilisation des intrants agricoles • Les intrants sont le carburant de la machine “exploitation agricole”. • L’efficience des intrants est essentielle pour l’impact economique. • Les intrants sont le premier levier pour accroitre la productivité des terres. L’efficience sera améliorée par la disponibilité de l’eau. • Les intrants améliorent la productivité du travail. → Les intrants peuvent contribuer à l’adaptation au changement • L’efficience des intrants dépend de l’état des ressources mobilisées par les exploitations. Elle est faible pour les ressources dégradées. • La valorisation des intrants est très affectée par les risques. → Par l’amélioration des ressource, l’atténuation contribue à l’usage plus efficient and plus sécurisé des intrants. → La gestion des risques est essentielle pour promouvoir les intrants

  20. Environmentally friendly livestock systems Land management and livestock → SOCIAL ORGANIZATION • Rehabilitate pastures through the use of leguminous species and species limiting de-nitrification (Bracharias) = Mitigation + Adaptation • Rotate pastures with crops for increasing soil carbon = Mitigation • Rehabilitate grazing areas through the plantation of fodder trees = Mitigation + Adaptation • Organize paddocks for limiting over-grazing and soil erosion = Mitigation • Develop no grazing for limiting soil trampling and erosion = Mitigation ↘ Conflict between Conservation Agriculture and the use of crop residues by livestock Livestock nutrition → HERDERS EMPOWERMENT • Improve livestock nutrition to limit ammonia and methane emission = Mitigation Livestock wastes management → SOCIAL ORGANIZATION + REGULATIONS • Improve management of wastes in order to limit GHG emissions (Methane, ammonia) and pollution of surface and ground waters= Mitigation • Facilitate recycling of livestock wastes into cropping systems = Adaptation

  21. Mechanization + motorization of farming • Mechanization= an important asset for adaptation • Mechanization supports labor intensification in agriculture: land cleaning and preparation; crop settlement; weeding; harvesting; post- harvest; transport. It helps managing risks. • Traditional operations tremendously improved with adequate hand tools (pedal pumps and Archimede wheels for water pumping, threshers, shelling machines, pickers, scythes and sickles). • Animal draught should be encouraged wherever competitive and feasible for labor intensification. Accurate tools are needed for motion by draught animals. • An important function of animal draught is transportation. Carts are available. • Multi functionality of draught animals is important (energy, dung, meat, milk, siblings). • Motorization = a big plus for adaptation with antagonisms to mitigation • Motorization requires access to energy sources: gas, fuel, electricity → GHG emissions. • Motorization may address actions on a “fixed” site (water pumping, post harvest and processing) or action through movement on a given area (land shaping, cropping, transport). • Biogas, vapor, electricity resulting from processing wastes may support “fixed motorization”= Mitigation • Fuels are required for most actions through movement = Against mitigation • Bio-fuels may support local motorization = oils and ethanol = Contribution to mitigation

  22. Recyclage des déchets organiques • Situation actuelle • Les résidus de culture sont les déchets organiques les plus importants . Le rapport aux produits récoltés est de 1 à 1 ou1 à 2. Ces produits sont très utilisés par le bétail. • Les déjections animales dépendent des espèces et du niveau d’intensification. Le rapport aux produits animaux est de 1 à 4 ou de 1 à 10. • Les résidus de culture sont très différents selon les produits récoltés. Le rapport aux produits finaux est de 1 à 3 ou de 1 à 10. • Les résidus de la transformation à la ferme forment de 10 to 20% de produits résultants, mais peuvent monter jusqu’à 80% de ces produits. → Les déchets agricoles représentent de 1.5 à 3 fois la masse des produits commercialisés. La logistique de la manipulation et du transport est problématique. → Le brûlage des résidus ou leur rejet dans des déchetteries est général→ pollution et émissions de GES • Contribution potentielle des déchets organiques à l’adaptation et atténuation → Mulching les résidus de culture est possible si les quantités sont faibles et contribue à la fixation du carbone (risque des N oxides). L’excès de résidus doit être évacué. → Le recyclage des déchets animaux, des résidus post récolte et de transformation est une source d’intrants i pour les cultures. Problèmes de transport et d’incorporation. → L’usage des déchets organiques pour la production d’énergie dépend du transport.

  23. Production et distribution d’énergie pour les ruraux • Situation actuelle • Accès à l’énergie = grand levier du développement = Résilience • Moyens traditionnels de production d’énergie: très couteux (coûts pour acquérir le carburant + distribution électrique). Carburants accessibles. • Solutions alternative → Atténuation + Développement: • Energie solaire: pomper l’eau potable + électricité basse tension • Biogas pour moteurs fixes de ferme (post récolte/transformation); • Bio-fuels: usage local - moteurs mobiles(tracteurs, transport); • Carbonisation des produits du bois et déchets cellulosiques secs - production d’énergie au niveau des communautés. → L’avantage de la carbonisation est la production de bio-char, un produit très riche en carbone, très léger, très actif pour améliorer la fertilité et la rétention d’eau par les sols = Adaptation + Atténuation

  24. Faciliter l’accès des fermiers aux Systèmes de Crédit et développer l’assurance cultures et élevage Investissement = mot clé pour Adaptation + Atténuation • Crédit = le facteur de multiplication des investments des agriculteurs • Système national = plutôt subventionner le credit rural que les intrants(BRAZIL); • Le crédit pour les intrants doit mobiliser la contribution des industries des intrants et autant que possible les chaînes de production chains par des contrats de production agricole. • Un credit spécial doit soutenir la mecanisation et la motorisation agricole. • Les politiques doivent ancrer le credit sur des titres fonciers. • Assurance = la sauvegarde des investissements et le bouclier du crédit • L’assurance culture: basée sur une décision documentée d’une commission indépendante basee sur la pluviométrie = seuils générant les indemnités; • L’assurance élevage: basée sur une décision documentée d’une commission indépendante basee sur la disponibilité fourragère= seuils générant les indemnités; • Les indemnités repayent d’abord le crédit, securisant les systèmes financiers.

  25. Développement des infrastructures rurales Objectifs = faciliter les marchés pour intrants et produits; maîtriser les ressources naturelles →developpement donner de la capacité et faciliter l’organization sociale Prévenir et limiter l’impact des risques Domaines = routes rurales et principales stockage et distribution de l’eau; digues stockage des produits agricoles génération decentralisée de l’énergie renouvelable communication promotion des capacités → concepts clés = décentralisation, participation des partenaires associations d’usagers, péages (fonctionnement, entretien)

  26. Gestion des risques sociaux • Systèmes décentralisés des stocks alimentaires - L’organisation de la commercialisation peut faciliter la mise en réserve d’un pourcentage desproducts pour composer des stocks provinciaux de stocks alimentaires; • Les stocks de securité communautaires peuvent être encouragés par le crédit sur les stocks (warrantage), une assurance locale. • Des produits du bois issus de plantations sont mobilisés pour l’achat d’aliments par les communautés en déficit. • Filets sociaux réduisant la vulnérabilité • Soutien public= emploi /accès au revenu des individus vulnérables • Emplois communautaires= récolte de l’eau, dévelopment des (exploitations et bassins versants), production d’énergie en substitution au bois de feu et charbon de bois, gardiens des biens collectifs

  27. Conclusions Le changement du climat rend plus urgent la tâche complexe du soutien au développement rural et à l’intensification agricole. Adaptation et atténuation doivent être combinées. Les investissements des organisations sociales, du secteur privé, des coopératives et publics doivent être coordonnés. Education, information et mise en capacité sont des leviers de l’engagement des parties prenantes. La gestion des risques est un préalable à l’action pratique: • Sécuriser les investissements des partenaires; • Sécuriser les outils du développement. Plusieurs mécanismes de financement doivent être mobilisés.

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