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L’INVESTIGATION ENTOMOLOGIQUE AU SERVICE DES PATIENTS ET DES CLINICIENS. Jean-Michel BERENGER Unité d’entomologie Centre Hospitalier du pays d’Aix 2010. POURQUOI UNE EXPERTISE ?. Besoin des particuliers : à qui s’adresser en cas de nuisances par des arthropodes ?
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L’INVESTIGATION ENTOMOLOGIQUE AU SERVICE DES PATIENTS ET DES CLINICIENS Jean-Michel BERENGER Unité d’entomologie Centre Hospitalier du pays d’Aix 2010
POURQUOI UNE EXPERTISE ? • Besoin des particuliers : à qui s’adresser en cas de nuisances par des arthropodes ? • Besoin des dermatologues, médecins qui reçoivent dans leur cabinet des personnes victimes de piqûres à leur domicile • Pharmaciens auxquels on apporte des « insectes » • Mairies qui sont contactées par leurs administrés Qui pourra confirmer leur diagnostic ? Quel est le responsable des nuisances ? • Professionnel 3D* : désinsectisation à l’aveugle sans vraiment chercher la cause… • un spécialiste peut apporter la solution * Désinsectisation – Dératisation - Désinfection
EN REPONSE CRETION D’UNE UNITE D’ENTOMOLOGIE AU SEIN DU POLE LABORATOIRE DU CENTRE HOSPITALIER DU PAYS D’AIX EN 2010 CHEF DE POLE et Chef du service de diagnostic biologique des maladies infectieuses H. CHARDON BIOLOGISTE responsable de l’unité d’entomologie Dr O. BELLON ENTOMOLOGISTE J-M. BERENGER ACTIVITES • Investigation à domicile à la demande de particuliers, médecins ou autres … • Collaboration avec le C.H.U. de Nice pour le PHRC « punaises de lit » • Surveillance du moustique Aedes albopictus (pièges) • Participation aux enquêtes autour de cas d’infection à virus Toscana • (collaboration Institut de Médecine Tropicale du Service de Santé des Armées - IMTSSA) • Communication / information pour le personnel hospitalier et autres (libéraux)
COMMENT S’EFFECTUE UNE EXPERTISE ? 1 – Le « terrain » : observation – collectes informations et échantillons 1 A « vue » ou après recherche active Pose de pièges si recherche à vue négative ou pour étude environnement 1– Pièges scotch pour acariens 2– Piège phlébotomes (virus Toscana) 2
COMMENT S’EFFECTUE UNE EXPERTISE ? 2 – Le laboratoire : identification et traitement des échantillons vecteur Non vecteur Recherche pathogènes : virus, bactérie IMTSSA – Labo. Timone Rapport pour le médecin traitant + patient Conseils de lutte et/ou éradication Autorités sanitaires Rôle de « sentinelle »
1 2 3 3000 2000 1000 0 0.8 0.6 0.4 0.2 0.0 LES PREMIERS RESULTATS • Virus Toscana : les enquêtes aux domiciles de patients infectés ont permis la collecte de phlébotomes. 11368-1M 81 Phlebo233-1M 95 Phlebo51-1M Analyse de ces phlébotomes par les virologues de l’IMTSSA 88 IMTSSA 2004 ESH 62100 100 95 EsPhGR40 Présence du même virus chez le patient et l’insecte (ci-dessous)(2 articles sous presse) - Toscana virus ecology in South Eastern France: Evidence for a new lineage – Leparc-goffart et al. – Emerging Infectious disease - Toscana virus ecology in a cluster, south-eastern France - Leparc-goffart I.et al. SI-68809 SI-76082 99 52 SI-40463 M Pt 7-1990-MC 100 Pt 4-1984-FI Massilia M
Toulon : Bourgain et al. 1965 Nice : Le Fichoux et al. 1980 Nice : Del Giudice et al. 2008 Cas Centre Hospitalier du pays d’Aix 2010 Localisation des cas de dermatites par Pyemotes sp. groupe ventricosus dans le sud de la France LES PREMIERS RESULTATS • Présence de Pyemotes groupe ventricosus dans notre région – responsable de dermatites
RESUME CAS 2010 Acarien = 1 casDermanyssus gallinae Punaise de lit = 8 casCimex lectularius Guêpe = 3 casScleroderma domesticum Acarien = 6 cas Pyemotessp. groupeventricosus Puce = 1 cas Ctenocephalides felis