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L’Agence Française de Développement et le partenariat avec les acteurs de la coopération décentralisée et le financement des déplacements urbains. CODATU – 6 Juillet 2006. Plan. Les caractéristiques de l’AFD et son évolution
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L’Agence Française de Développement et le partenariat avec les acteurs de la coopération décentralisée et le financement des déplacements urbains CODATU – 6 Juillet 2006
Plan • Les caractéristiques de l’AFD et son évolution • Renforcement du partenariat entre l’AFD et la coopération décentralisée • L’AFD et le financement des déplacements urbains
Les caractéristiques de l’AFD • Institution financière spécialisée (IFS) : • application de la règlementation bancaire et contrôle de la Commisison Bancaire • respect des ratios prudentiels, fixation de limites de risques, règles de provisionnement, modalités de gestion actif – passif • contrôle interne, « seconde opinion », fonction conformité • Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) • tutelle du MAE, de l’Outre-Mer et du MINEFI • un personnel à statut de droit privé • Des partenariats avec des agences bilatérales et multilatérales • échanges de personnels avec la KFW, la BEI, le groupe de la Banque Mondiale • relations étroites avec les agences européennes, la JBIC, la BAfD, la BAsD, ... • cofinancements
Les caractéristiques de l’AFD • Une offre complète d’instruments financiers ou non financiers,… • subventions, prêts concessionnels et non concessionnels, • participations, prêts participatifs, garanties • financement de l’assistance technique • … A destination de tous les acteurs du développement: • Etats, collectivités locales, société civile • Entreprises publiques et privées • Une aide totalement déliée(depuis 2002) • Une situation financière solide : • un total de bilan consolidé de 16Mds d’euros • une notation AAA • Une activité dans plus de 60 pays (émergents et en développement) ainsi que dans l’Outre-Mer
Croissance continue depuis 2001 Mandats - C2D PROPARCO AFD COM Mandats - C2D PROPARCO AFD Pays Etrangers AFD COM AFD Pays Etrangers Production 2001 – 2006 (engagements) C2D : annulation de dette reconvertie en financement Source : Plan d’Affaires 2006 • L’AFD a largement dépassé les objectifs de son premier plan d’orientation stratégique (2002-2006)
L’activité de l’AFDUne zone d’intervention en expansion Inde Brésil
Extension géographique et priorité africaine Etats étrangers : répartition des engagements par zone géographique (*) (*) dont 369M€ au titre du C2D Source : Plan d’Affaires 2006 – situation des engagements 2001 • Une répartition équilibrée par région • Une très forte augmentation des engagements en Afrique sub-saharienne (yc C2D) depuis 2001
Activité dans tous les secteurs d’intervention Pays étrangers : répartition des engagements par secteur Source : Plan d’Affaires 2006 Objectifs 2006 : • maintenir une part proche de 40% dans les infrastructures • porter à 15% la part du secteur environnement et ressources naturelles, ainsi que celle des secteurs santé et éducation • maintenir la part des secteurs eau et agriculture
L’AFD parmi les autres bailleurs Les volumes de l’AFD deviennent aujourd’hui plus comparables à ceux de ses pairs
La réforme de la coopération française • L’AFD est désormais pleinement en charge de sept secteurs : • agriculture et développement rural ; • santé et éducation de base ; • formation professionnelle ; • environnement ; • secteur privé ; • infrastructures et développement urbain. • L’AFD met en œuvre une gamme complète d’instruments : • aides projets ; • aides sectorielles ; • aides budgétaires globales (ABG) ; • contrats de désendettement - développement (C2D) ; • assistance technique.
L’évolution du mandat de l’AFD Les objectifs ne se résument pas à l’atteinte des ODM Positionnement : financements et connaissances au service d’un développement équitable et durable • ODM Lutter contre la pauvreté et les inégalités Favoriser la croissance • PIB • Financer les grandes causes communes de l ’humanité • BPG Objectif : 80% des opérations à la promotion de la croissance et la lutte contre la pauvreté; 40% sur les Biens Publics Globaux
Financement des acteurs non-souverains Les acteurs du développement sont multiples et éclatés : Etats entre le local et le régional, entreprises, société civile • Atteindre des objectifs de politique publique au travers du financement d’entreprises et de banques • Devenir un financeur de référence des collectivités locales dans l’outre-mer et les pays étrangers • Accompagner l’émergence de la société civile • Au nord comme au sud, • Par un dialogue actif et des instruments de financement innovants Objectif: affecter 50% des prêts au non souverain
Travailler en réseaux et partenariats sur des stratégies axées sur les résultats Les enjeux dépassent les capacités de chacun des acteurs du développement • Travailler en réseau et en alliances ... • … En optimisant encore davantage nos effets de levier…, et en faisant de l ’ingénierie financière un facteur de compétitivité • … En mesurant nos impacts, nos coûts et nos marges Objectifs: maximiser l’impact en travaillant en partenariat et en menant 60% de nos opérations en cofinancement Atteindre l’équilibre financier par produit et généraliser la culture de coût et d’impact
Plan • Les caractéristiques de l’AFD et son évolution depuis 2001 • Renforcement du partenariat entre l’AFD et la coopération décentralisée • L’AFD et le financement des déplacements urbains
Des objectifs communs • Amélioration des conditions de vie des populations du Sud. • Participer au dialogue Nord/Sud. • Zones, secteurs et partenaires souvent identiques. • Appui au processus de décentralisation et renforcement des capacités. • Intérêts pour développer de nouveaux moyens de financement : taxe sur billets, centime sur l’eau. • Mobilisation de l’épargne et du savoir faire des migrants vers des actions de développement.
Des complémentarités d’action 1 • De l’AFD: • Connaissance des contextes nationaux et sectoriels. • Présence d’un réseau. • Effet de levier des moyens financiers. • Procédures et outils de suivi: garanties supplémentaires pour l’efficacité et la transparence des actions entreprises. • Pour la coopération régionale : intervention dans les EE et les COM. • Actions de formation du CEFEB.
Des complémentarités d’action 2 • De la Coopération décentralisée: Communauté de missions des collectivités du Nord et du Sud : coopération entre les acteurs de deux territoires. • Appui institutionnel au centre des préoccupations : compétences en maîtrise d’ouvrage à forte dimension politique. • Durée et fidélité: construction de la demande et du suivi. • Indépendance financière mais moyens limités : besoin de financement pour crédibiliser et donner de l’ampleur à leur action • Relais politiques nationaux : légitimité, visibilité, crédibilité, redevabilité.
De nouveaux enjeux • Mise en œuvre de la loi « Oudin-Santini » : appropriation/légitimisation de l’aide par un nombre accru d’élus et d’associations • Développement des financements sous souverains : calendriers courts nécessitant des relations amonts avec instances associatives d’élus et associations spécialisées • Montée en puissance des aides programmes et budgétaires : appuis échelons locaux de programmes nationaux et renforcement capacité échelons centraux (interface local/national) • Situations de Post-crise : Tsunami, Pakistan…
Quelques principes et pistes • S’inscrire dans les DCP : lignes directrices publiques • Concertation en amont: • Echange stratégique : sélectivité, efficacité/concentration, effet de levier APD… • Instruction concertée : accent sur appropriation, harmonisation, impacts, bonne gouvernance et durabilité • Développement de synergies : conseils, appuis, études et cofinancement. • Explorer de nouveaux champs : projets mobilisateurs thématiques, implications de la Loi Oudin, croisement avec les financements sous Souverain, post crise, collaboration avec les Migrants (expertise, transferts,…). • Missions d’instruction et de capitalisation conjointes.
Plan • Les caractéristiques de l’AFD et son évolution depuis 2001 • Renforcement du partenariat entre l’AFD et la coopération décentralisée • L’AFD et le financement des déplacements urbains
Les entreprises, publiques et privées, de transport collectif • De 1976 à 1996 près de 1650 millions FF ont été accordés pour le financement des parcs et des activités des opérateurs de transport par autobus : SOTRA, SOTRAC, SOTUC, SOGETRAG, SOTRAZ, SOTRACA… Les limites des stratégies d’appui aux opérateurs : • Importante offre publique, mais qui n’a pas réussi à suivre la croissance de la demande, • Déficits structurels des entreprises, • Essor des transports collectifs artisanaux.
Une stratégie de gestion des infrastructures • A partir du milieu des années 90, les concours de l’AFD peuvent se répartir en 3 catégories : • Aménagement des réseaux d’infrastructures : réhabilitation de voies existantes, construction de voies nouvelles… • Réalisation des équipements structurants : gares routières, ouvrages d’art, parcs de stationnement… • Renforcement des capacités de la maîtrise d’ouvrage : contrat de ville
Les transports urbains en site propre • L’aménagement des voies réservées aux transports collectifs • Le développement des métros légers et des tramways : • Financement en 2005 de l’extension et la modernisation du réseau de métro léger de Tunis, • Financement prévu en 2006 de la réalisation de la première ligne de métro de Hanoi, • Instruction du financement de la réalisation d’un tramway à Rabat, • Instruction du financement de l’extension du métro d’Istanbul.