Mirza

1. Mirza Livre Français-anglais Pauline BIBAUT

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3. PAGE 2 Mirza avait quatorze ans, elle vivait Avenue des chênes à Montréal, au Canada. Elle vivait avec un frère de neuf ans qui s'appelait Nomainville. Elle possédait deux animaux, un canard et un lapin qui avaient tous les deux trois ans. Ils s'appelaient Koinkoin et Tad. Elle allait tous les jours, pour fuir son horrible frère, voir sa grand-mère à la maison de retraite. Celle-ci s'appelait Margaret et avait soixante-treize ans. C'était la mère de son père. Chaque fois que Mirza voyait sa grand-mère, celle-ci lui offrait des gâteaux qu'elle volait à la cantine. La fillette adorait sa mamie, car elle était drôle et avait un tas d'idées farfelues : un jour par exemple, elle avait simulé un mal de ventre pour ne pas manger les tripes qui étaient au menu du jour.

4. PAGE 3 Un jour, alors que Mirza rentrait de son collège, sa grandmère l'appela pour lui dire de la rejoindre tout de suite à la maison de retraite. La jeune fille mangea en vitesse et partit en courant voir Margaret. Elle emmena Koinkoin et Tad avec elle. Une fois arrivée chez sa mamie, elle lui demanda ce qu'il s'était passé. Celle-ci lui raconta que Gilbert, son voisin de chambre, un riche PDG retraité, avait été retrouvé mort dans sa chambre cinq heures plus tôt. La police, très occupée, avait demandé à tous les détectives de la ville de venir enquêter. Celui qui trouverait le meurtrier gagnerait un million de dollars canadiens La collégienne eut tout d'abord peur : un meurtrier à la maison de retraite, ce n'était pas très rassurant. Ensuite, elle décida de mener sa propre enquête. Elle se rendit dans la chambre du cadavre. Les adultes l'écartèrent du lieu du crime. Elle partit furieuse et se jura de revenir plus tard lorsqu'ils seraient partis.

5. PAGE 4 Elle attendit et retourna dans la pièce où elle découvrit le corps. C'était bizarre : l'homme baignait dans de l'eau, un couteau était enfoncé dans son dos et une chaise se trouvait à ses pieds. Koinkoin et Tad s'amusaient dans la flaque. Elle pensa qu'elle n'aurait pas dû les emmener. Elle sortit et traversa le long couloir qui menait à la salle de jeux où tous les pensionnaires parlaient. Elle alla voir sa grand-mère et lui demanda qui était avec Gilbert avant sa mort. Celle-ci lui expliqua que personne ne le savait vraiment mais qu'elle avait entendu Georges, un ami de Gilbert, parler avec le directeur aux environs de 11h soit juste une heure avant son assassinat. Puis, à 11h30, Eulalie un pensionnaire était venu lui rendre visite pour lui demander de lui avancer de l'argent, il avait refusé.

6. PAGE 5 Mirza quitta la table et alla parler à Georges, elle lui demanda ce qu'il faisait chez Gilbert à 11h. Il lui répondit qu'il était venu lui demander de l'argent pour une association qu'il soutenait, le PDG avait refusé. Il était reparti furieux mais il n'en savait pas plus. Elle alla parler à Eulalie, elle l'interrogea sur ce qu'elle faisait vers 11h30 le jour de la mort de Gilbert. Celle-ci lui répondit qu'elle lui avait demandé de l'argent pour partir en vacances, mais qu'elle lui rembourserait tout quand elle toucherait sa pension. Mirza retourna dans la chambre de Gilbert Rennée. Elle examina le corps attentivement, il y avait du sang tout autour de sa plaie dans sa chemise, du sang mouillé comme si le poignard était trempé au moment où il avait été planté dans le corps de sa victime.

7. PAGE 6 Elle repartit dans la salle de jeux où le détective Phileas Hamilson exposait déjà ses brillantes théories sur la mort de Gilbert. D'après lui, Monsieur avait été assassiné. C'était une évidence. Le coupable s'était introduit aux environ de 11h45 dans la chambre de sa victime et l'avait tué avec le poignard. Il aurait ensuite mis une chaise dans le seul but de brouiller les pistes. Tous les pensionnaires Il partit interroger les pensionnaires pour savoir qui était avec la victime avant sa mort, il apprit qu’Eulalie Surimi était avec lui. Il partit la voir et lui dit : - « Que faisiez-vous avec Mr Rennée avant sa mort ? - Je buvais un café - Et quoi d'autre ? - Je bavardais - C'est tout ? - Oui »

8. PAGE 7 La grand-mère de Mirza intervint et dit : « - Ce n'est pas vrai !J'ai tout entendu ! Tu lui as demandé de l'argent et il a refusé! - Est-ce-vrai Mme Surimi ? demanda Hamilson - Oui, mais ça ne fait pas de moi la coupable! dit Eulalie Surimi - Personne ne vous accuse, répondit-il - Je lui ai demandé de l'argent pour partir en vacances, où est le mal ? Il était riche! De toute façon je l'aurais remboursé. - Très bien, merci madame » Il partit demander au directeur une salle pour interroger les pensionnaires. On lui donna la clé d'une chambre inoccupée. Il la prit et s'en alla. Pendant ce temps, Koinkoin et Tad amusaient les petits-enfants qui étaient venus voir leurs grands-parents. Je les attrapai et je rejoignis Phileas, il m'intriguait : comment pouvait-il parler de l'heure du crime sans même l'avis d'un expert et surtout comment pouvait-il annoncer à tous les pensionnaires que le coupable avait essayé de brouiller les pistes ! Il répondit : « - Je n'en sais rien! Mais tant qu’on ne leur aura pas donné une version, même fausse, ils continueront de me harceler pour savoir si j'ai du nouveau. - Ok »

9. PAGE 8 Mirza partit et alla examina à nouveau le corps. Elle trouva des cheveux gris frisés comme ceux d'Eulalie. Elle retourna dans la salle de jeux et vit Phileas en train d'arrêter Eulalie et de lui passer des menottes. Il partit dans une voiture de police. Tous les pensionnaires étaient étonnés par cette arrestation, Mirza demanda à sa grand-mère pourquoi ils l'avaient accusée. Celle-ci expliqua qu'on avait retrouvé des cheveux qui lui appartenaient à côté de monsieur Rennée et que selon Phileas Hamilson c'était une preuve suffisante pour l'emmener au commissariat. Quelques heures plus tard, Hamilson revint, il nous expliqua que madame Surimi était au commissariat de Montréal et que dès qu'elle serait jugée il empocherait un million de dollars. Mirza repartit dans la chambre, elle demanda à un petit homme à lunettes rondes s'il y avait des empreintes sur les cheveux frisés retrouvés par terre. Il lui répondit qu'on avait effectivement retrouvés des empreintes mais qu'on ne connaissait pas encore leur propriétaire.

11. PAGE 10 Elle partit s'isoler pour récapituler ses indices sur l'affaire depuis son commencement. Mr Rennée avait été tué à 12 heures. Eulalie était allée le voir à 11h30. Donc c'était la dernière personne connue à être allée le voir : la coupable idéale. Pour Mirza c'était trop évident, trop simple pour être réel... Puis subitement une théorie lui vint à l'esprit, une idée encore jamais proposée. Elle retourna dans la chambre du mort pour vérifier sa théorie. Tout concordait, ça ne pouvait être que ça....

12. PAGE 11 Elle retourna dans la chambre du mort pour vérifier sa théorie. Tout concordait, ça ne pouvait être que ça.... Elle alla voir Phileas pour lui expliquer son idée, bien qu'il fût convaincu de la culpabilité de Mme Surimi. Il appela le directeur de la maison de retraite pour expliquer la théorie de Mirza. Celui-ci l'approuva et se rendit dans la grande salle pour laisser parler Mirza et Phileas : « - nous pensons avoir trouvé le coupable! Dit Phileas, - qui est-ce ? S’interrogèrent plusieurs pensionnaires - la victime elle même répondit Mirza.... - comment ? C’est un suicide ? Vous en êtes sûrs ? - oui absolument d'ailleurs nous allons vous expliquer - Nous vous écoutons - la chaise qui était près du mort n'était pas un leurre. Il a bloqué le manche du poignard dans un bloc de glace puis il est monté sur la chaise et s'est jeté en arrière. Le poignard planté dans la glace était mis à un endroit où il était sûr qu'il le toucherait. Il s'est donc enfoncé dans son dos et il en est mort. Quand à la flaque, c'était le bloc de glace fondu. »

13. PAGE 12 Quelques jours plus tard la théorie de Mirza fut acceptée par la police de Montréal et le capitaine de la brigade vint la féliciter mais elle ne toucha pas l'argent car elle était mineure et ses parents préférèrent l'offrir à une association. Eulalie fut libérée et Hamilton lui présenta ses excuses. Personne ne sut jamais ce que faisaient les cheveux d'Eulalie dans la main de Mr Rennée.

14. Pauline Bibaut 5ème 3 FIN