1 / 26

Généralités – Dépistage et diagnostic

Généralités – Dépistage et diagnostic. Pr Jean FAIVRE Service d’Hépato gastroentérologie – CHU Bocage, Dijon Registre des Cancers Digestifs (INSERM U866). Un cancer fréquent. Une incidence qui augmente. * Remontet L, Estève J, Réseau Francim. Un cancer qui peut être guéri.

avedis
Download Presentation

Généralités – Dépistage et diagnostic

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Généralités – Dépistage et diagnostic Pr Jean FAIVRE Service d’Hépato gastroentérologie – CHU Bocage, Dijon Registre des Cancers Digestifs (INSERM U866)

  2. Un cancer fréquent

  3. Une incidence qui augmente * Remontet L, Estève J, Réseau Francim

  4. Un cancer qui peut être guéri Arveux et al, Br J Cancer 1997

  5. Un diagnostic souvent trop tardif Symptômes Sang dans les selles Modification du transit Douleurs abdominales Faux besoins Amaigrissement, anémie Complications Occlusion intestinale Perforation Métastases

  6. 3 à 5 % 1 % 15 à 20 % 75% Différents niveaux de risque Sujets à risque élevé Sujets à risque très élevé = formes familiales ATCD personnel ou familial de polypes ou de cancer, Maladies inflammatoires Chroniques intestin (3-20%) Syndrome HNPCC PAF (70-100%) Sujets à risque moyen Âge compris entre 50 et 75 ans Pas d’ATCD significatif (3-5%)

  7. Population à risque moyen : sujets de plus de 50 ans

  8. Des niveaux de risque différents chez les apparentés de sujets atteints d'un cancer colorectal Taux cumulé Nb estimé de cas 0 - 74 ans par an enFrance Population générale4% 29 000 2 parents atteints20% 500 1 parent atteint < 45 ans20% 500 1 parent atteint 45-60 ans10% 1 500 1 parent atteint > 60 ans6% 5 500 J Med Screening 2000

  9. Le dépistage par coloscopie est justifié : • A partir de 40 ans lorsque : • 2 parents sont atteints • 1 parent est atteint < 45 ans • A partir de 45 ans lorsque : • 1 parent est atteint entre 45 et 60 ans

  10. Stratégies de dépistage dans les populations à risque très élevé • Consultation génétique • Recherche mutation délétère chez le sujet index et si +, chez les apparentés (avec accord) • Sujets non porteurs : id population générale • PAF : rectosigmoïdoscopie annuelle (puberté  40 ans) • HNPCC : • coloscopie / 2ans après 25 ans • examen gynéco annuel + écho endovaginale à partir 30 ans

  11. Facteurs de risque • Alimentation: • - légumes - protègent • - ration énergétique élevée, viandes et • charcuterie en grande quantité – favorisent • Surpoids, obésité • Effet protecteur de l’exercice physique • Tabac, alcool • Facteurs génétiques

  12. Risque de gros adénome selon la consommation d'alcool et de tabac chez l'homme

  13. Apport calorique, antécédentfamilial et cancer colorectal 4.2 2.4 1.6 1.4 1 1 Boutron 2001

  14. Le cancer survient le plus souvent sur une lésion pré-cancéreuse Adénome Adénome >1 cm Cancer > 10 ans 1 000 100 25

  15. Problème du dépistage du cancer colorectal • 37 400 nouveaux cas cancers colorectaux / an (2005) • Parmi 10 000 personnes + 50 ans, il y a 50 cancers colorectaux asymptomatiques • dépistage en 2 temps • * test simple, acceptable, sans danger, • peu coûteux, efficace (Hemoccult) • * coloscopie en cas de test positif

  16. Le dépistage permet de diminuer la mortalité par cancer colorectal recul mortalité mortalité globale participants Funen 10 ans 18% 33% Nottingham6,7 ans 15% 39% Bourgogne 10 ans 16% 33% Minnesota 13 ans - 32%

  17. Retombées en santé publique (avec 2 autres études européennes) • Inscription du dépistage du cancer colorectal dans le code européen contre le cancer • Recommandations des experts cancérologues de l’UE puis de la Commission européenne • Dépistage organisé tous les 2 ans, de 50 à 74 ans par un test validé de recherche d’un saignement occulte dans les selles • Cahier des charges pour le dépistage en France • Mise en place progressive d’une politique nationale en France

  18. Participation en fonction du mode de proposition du test Phase médicalePhase postale tests faits tests faits 1ère camp85% 34% Camp.91% 28% ultérieures

  19. Dépistage du cancer colorectal en France Sites pilotes Extension 2006 Extension 2007 Extension 2008

  20. Participation à la 1ère campagne de dépistage 60% 54% 53% 50% 50% 50% 50% 48% 50% 44% 43% 41% 41% 37% 40% 34% 34% 33% 32% 32% 32% 31% 30% 20% 10% 0% NORD ORNE ISERE * ALLIER MOSELLE HERAULT ESSONNE MAYENNE CHARENTE COTE D'OR FINISTERE * HAUT RHIN * PUY DE DôME INDRE et LOIRE CALVADOS * ILLE ET VILAINE SAONE ET LOIRE BOUCHES DU RHONE PYRENNEES ORIENTALES

  21. Premiers résultats des programmes pilote(Côte-d'Or, Haut-Rhin, Ille-et-Vilaine, Saône-et-Loire 688 984 personnes 50 à 74 ans 67 535 exclus (9,8%) 621 449 personnes invitées 324 389 tests faits (52,2%) 9 427 positifs (2,9%) 7 947 coloscopies (84,3%) 763 cancers 2 623 adénomes (9,6%) (33,0%) Gut 2006 (Résumé)

  22. Stade de diagnostic des CCR dépistés(Côte-d'Or, Ille-et-Vilaine, Haut-Rhin, Saône-et-Loire) n % Tis 201 25,6 Stade 1 235 30,0 Stade 2 138 17,6 Stade 3 118 15,0 Stade 4 45 5,7 Stade inconnu 48 6,1 785 JF Bretagne et al (à paraître)

  23. Conclusion • - Le cancer colorectal est fréquent • Les groupes à risque commencent à être bien connus, ainsi que les caractéristiques de la séquence adénome-cancer, permettant de jeter les bases d'une stratégie de dépistage • Une consommation élevée de légumes diminue le risque, la sédentarité et un apport calorique trop élevé l'augmentent • Il est maintenant bien établi, dans les pays à risque élevé, qu'une organisation rigoureuse du dépistage de masse, reposant sur la recherche d'un saignement occulte dans les selles, permet de diminuer la mortalité par cancer colorectal

More Related