Spondylolisthésis Diagnostic et traitement

1. SpondylolisthésisDiagnostic et traitement Jean Claude de Mauroy Service de Médecine Orthopédique Clinique du Parc - Lyon

2. La Spondylolyse ou le Spondyl-olisthésisviennent d’être découverts… 5 à 7 % de la population

3. Anatomie : pars interarticularis

4. Epidémiologie • N’existe pas à la naissance • Roche-étude sur 500 n nés = 0 • Rosenberg-190 enfants et adultes non verticalisés=0 • Wertzberger-3 % entre 2 et 4 ans. • 5% à 7% de la population générale race blanche • 1,95 % race noire • Tower 30 à 60 % Esquimaux • Transmission à mode dominant à faible pénétrance • 25 % des athlètes de haut niveau !! • Localisation: • L5 dans 95 % des cas • Bilatérale 95 % des cas Rossi J.Sports Med. 1995

5. Histoire naturelle • SPL phénomène acquis à la suite de la verticalisation • L’isthme est un fusible • Fracture de fatigue particulière • Prédisposition héréditaire • Age de survenue précoce • Pas de douleur la plupart des cas • Absence de cal périosté et de consolidation spontanée • Deux formes peuvent être décrites – SPL à sacrum vertical – SPL à sacrum horizontal

6. Etiopathogénie (1) La lyse isthmique ou isthmolyse • Facteurs dysplasiques • Locaux : Spina occulta et hypertrophie articulaire de L4 • Régionaux : équilibre sagittal et version pelvienne

7. Etiopathogénie (2) La lyse isthmique ou isthmolyse • Facteurs micro-traumatiques : sollicitations en extension et compression responsable d’une fracture de contrainte ou de fatigue

8. Le Risque : Evolution trans-pubertaire 16 ans 9 ans

9. Également à l’âge adulte + 10 ans

10. Spondylolisthésis L4-L5 dégénératif

11. bonne congruence des plateaux Console lombo-sacrée antérieure La stabilisation s’effectue souvent spontanément

12. Le problème Le médecin a toujours tort : • Inaptitude = mauvais muscle, mauvaise masse osseuse et surtout perte de chance au niveau sportif • Aptitude = risque de progression du glissement et responsabilité

13. Signes Cliniques déterminants pour l’Aptitude ou l’Inaptitude au Sport : • Douleur • Hyperlordose • Raideur pelvienne

14. Exceptionnellement • Marche d’escalier • Rigidité directe • Déviation des axes • Sciatique

15. Signes Radiologiques Déterminants pour l’aptitude ou l’inaptitude au Sport • Incidence lombo-pelvienne • Verticalisation du Sacrum • Cunéiformisation de L5 (ancienneté) • Glissement (grades de Meyerding) • Scoliose

16. Les paramètres lombo-pelviens Incidence = Pente Sacrée + Version Pelvienne

17. EOS Georges Charpak - Nobel Physic price 1992

18. Reconstruction 3D – Top view

19. Ce que EOS ne fait pasLes malformations congénitales

20. Ce que EOS ne fait pasLe matériel chirurgical

21. 1 - PORTE A FAUX Distance entre le centre des têtes fémorales et la verticale abaissée du centre du disque L5-S1 2,5 cm +- 1cm

22. 11 ans 2,5 cm

23. 2- PENTE SACREE Angle formé par une tangente au plateau supérieur de S1 avec l ’horizontale 37° +- 9°

24. 3 - INCIDENCE Angle entre la perpendiculaire au plateau sacré en son centre et la droite unissant le centre du plateau sacré et le centre de l ’axe bi-coxo-fémoral. 53° +- 10°

25. ANTEVERSION PELVIENNE Le porte à faux diminue et s ’inverse la pente sacrée augmente la lordose augmente L ’INCIDENCE reste identique

26. RETROVERSION PELVIENNE Le porte à faux augmente la pente sacrée diminue la lordose diminue L ’INCIDENCE reste identique

27. Cyril Incidence faible = Cyphose thoraco-lombaire

28. Pierre 15 ans Incidence forte = spondylo

29. Mokhtar 56 ans

30. 4- Cyphose lombo-sacrée Angle entre le mur postérieur de S1 et le plateau supérieur de L5 135° +- 10°

31. Lilia 9 ans ALS 110°

32. Sacrum horizontal • Angle LS > à 90° • pas de cyphose • Projection centre tête fémorale sur L5 • Couple charnière équilibré • Sacrum vertical • Cyphose LS • Angle LS < à 90° • Couple charnière déséquilibré

33. 5 - LORDOSE Angle formé par la tangente au plateau supérieur de la vertèbre transitionnelle thoraco-lombaire la plus inclinée sur l ’horizontale, habituellement L1 et la tangente au plateau inférieur de L5 45° +- 9°

34. Types 4 et 5 à risque

35. Sacrum horizontal • Angle LS > à 90° • pas de cyphose • Projection centre tête fémorale sur L5 • Couple charnière équilibré • Sacrum vertical • Cyphose LS • Angle LS < à 90° • Couple charnière déséquilibré

36. Evolution en sacrum horizontal DocumentJ Dubousset

37. Evolution en sacrum vertical : spondyloptose

38. Spondyloptose (2) Verticalisation du sacrum Rétroversion pelvienne Hyperlordose Document JJ Lalain

39. Ancienneté du spondylolisthésis Forme instable récente Corps vertébral de L5 rectangulaire Pincement et forte ouverture du disque L5-S1

40. Forme stable ancienne Corps vertébral de L5 cunéiforme Plateaux parallèles et emboîtés

41. Meyerding’s Gradation • Meyerding in 1932 described spondylolisthesisin four grades depending on the extent of forward slip of the vertebra. • Grade – I 25%, Grade – II 50%, Grade – III 75% and Grade – IV more than 75%. • Total forward slip of the vertebral body is known as spondyloptosis.

42. Scoliose par spondylolisthésis (1)

43. Scoliose par spondylolisthésis (2)

44. Et les examens complémentaires ? • Clichés de ¾ • Clichés dynamiques • Scanner • Reconstruction 3D • IRM • Scintigraphie… Souvent réalisés avant le bilan orthopédique, ils ne modifient pas nos indications…

45. Clichés de 3/4

46. Scintigraphie

47. Spondylolyse bilatérale – Technetium 99

48. Tomographie par Emission de Positons – Na18F

49. IRM – TEP Na 18F

50. Clichés dynamiques