150 likes | 278 Views
Un peu d’histoire. Organisation de la formation professionnelle depuis l’antiquité. Nous avons vécu cinq périodes :. De l’antiquité à la révolution française. De la révolution à la fin du 19 éme siècle. De la fin du 19 éme siècle à la 2 éme guerre mondiale.
E N D
Un peu d’histoire Organisation de la formation professionnelledepuis l’antiquité Nous avons vécu cinq périodes : • De l’antiquité à la révolution française. • De la révolution à la fin du 19éme siècle. • De la fin du 19éme siècle à la 2éme guerre mondiale. • De la 2éme guerre mondiale début des années 90. • Du début des années 90 à nos jours.
Il y avait nécessité de transmettre essentiellement des :« savoir-faire ». d’où une formation professionnelle qui s’organise autour de l’apprentissage Au cours des siècles les techniques évoluent et se complexifient. Regarder ne suffit plus pour apprendre. La transmission des savoir-faire s’organise. Le compagnonnage au sein des corporations apporte « sa réponse » à la transmission des savoirs technologiques et des savoir-faire.
Ces décisions vont peser lourdement et entraîner, pour la période à venir, le déclin de l’apprentissage en France. Cet effet législatif est renforcé par : • La réticence de la plupart des « anciens compagnons » à transmettre leur savoir-faire . • La recherche du profit à court terme, des familles, des jeunes et des patrons. En mars et mai 1791? les décrets d’Allarde et la loi Le Chapelier suppriment, au nom de la liberté du travail, toute forme d’association ouvrière (les corporations comme les syndicats). Ce qui ne sera pas le cas des autres pays qui vont s’industrialiser comme l’Angleterre et surtout l’Allemagne. Cette situation va engendrer l’originalité du système français de formation professionnelle initiale, « sous statut scolaire ».
1867 Création des écoles manuelles d’apprentissage de Paris et du Havre. • 1880 Loi « des Écoles Manuelles d’Apprentissage » qui offre enfin un cadre législatif à la formation professionnelle et technologique. • 1880 Création des premières Écoles Nationales Professionnelles. En France l’apprentissage n’est plus en mesure de répondre à la demande. On assiste alors à plusieurs tentatives de créations d’écoles professionnelles, municipales, patronales, … avec des pondérations entre l’enseignement général, l’enseignement technologique et la pratique qui seront l’objet de polémiques sans fin (lesquelles sont d’ailleurs, constatons le, toujours d’actualité). C’est l’acte de naissance de la Formation Professionnelle Initiale sous statut scolaire qui, par défaut, se substitue à l’apprentissage
1911 Création des Certificats de Capacité Professionnelle • 1919 Vote de la loi Astier qui veut encadrer et organiser la FPT. • 1919 Transformation des CCP en Certificat D’Aptitude Professionnelle • 1925 Institution des chambres des métiers qui sont chargées d’organiser les cours professionnels des apprentis dans l’artisanat. • 1925 Création de la taxe d’apprentissage • 1928 Réglementation de l’apprentissage en entreprise. • On assiste alors à un développement constant des : • ENP École Nationale Professionnelle. • EPCI École Professionnelle de Commerce et d’Industrie. • EPS École Primaire Supérieure. • Et de l’apprentissage sous statut contrat de travail avec des formes et de résultats très divers. qui restent, de très loin, incapables de satisfaire quantitativement les besoins de formation professionnelle
Se développealors, en même temps l’orientation par l’échec
Depuis que des structures d’enseignement existent, elles se sont appuyées sur ce que l’on appelait jadis les humanités et que l’on appelle aujourd’hui l’enseignement général. L’exercice comme l’apprentissage des « métiers » étaient réservés à la « plèbe », à condition que l’apprenti paye sa formation à son maître d’apprentissage. La révolution française n’a peu ou pas changer cela pour la majorité de la population, même si elle a permis l’accès au savoir à un plus grand nombre. En général ceux qui avaient les moyens de payer leurs études. L’école de Jules FERRY pas plus, même si elle a réussit l’alphabétisation des différentes classes sociales de la France. Et par voie de conséquence l’orientation vers les voies technologiques et professionnelles s’est toujours faite par l’échec. • La voie générale, malgré toutes les réformes entreprises, est restée très élitiste : • Elle ne garantit pas l’accès au savoir pour tous. • Elle fonctionne de façon pyramidale pour faire émerger une élite.
La création des Centres d’Apprentissage: CA • La création des Centres de Formation d’Apprentis: CFA • La création des Lycées d’Enseignement Technique : LET • La transformation des Centres d’Apprentissage en : • CET : Collège d’Enseignement Technique. • LEP : Lycée d’Enseignement Professionnel. • LP : Lycée Professionnel. C’est l’âge d’or de l’enseignement technologique et professionnel sous statut scolaire, qui dure jusque vers la fin des années 70, il passe par : • La transformation des Lycées Techniques en : • LT : Lycée Technologique • LGT : Lycée Général et Technologique • La création des CPC : Commissions Paritaires Consultatives
1946 Création du baccalauréat Mathématiques et Techniques • 1952 Création du BEI, BEH et du BEC • 1954 Création du baccalauréat Techniques Économiques de Gestion • 1962 Transformation des BEI, BEH et BEC en Brevet de Technicien • 1962 Création du BTS par transformation du Brevet de Technicien préparé par les ENP après le Bac ou le BEI. • 1966 Création du Brevet d’Enseignement Professionnel BEP. Au cours de cette période on assiste à la stabilisation et la création de diplômes professionnels reconnus. • 1966 Création du Diplôme Universitaire Technologique DUT. • 1985 Création du Baccalauréat Professionnel Bac Pro. • 1990 Transformation progressive du BEP en propédeutique du Bac Pro. • (de 1990 à 2000) • 1998 Création des licences professionnelles. • 2001 Modification du règlement général et repositionnement du CAP.
Dans le même temps les BTS et les DUT ont connu le même développement et la même reconnaissance. C’est une période développement et de structuration des moyens, qui menée de pair avec une créativité pédagogique originale, a permis de répondre assez convenablement aux besoins de formation. La création des baccalauréats professionnels à été une véritable bouffée d’oxygène. L’effet d’affichage, l’articulation des contenus de formation avec les BEP ainsi que la construction des référentiels de formation à partir des Référentiels des Activités Professionnelles ont permis de répondre à la nécessaire élévation des qualifications professionnelles.
Dans le même temps où • Les échecs scolaires sont plus nombreux : et que l’orientation par l’échec est de plus en plus prégnante • La situation sociale se dégrade : Les exigences de formation augmentent : et que la violence rentre à l’école Qualitativement : L’outil informatique devient transversal à tous les métiers, comme les notions de services et de communication … Quantitativement : Dans les dix prochaines années le départ à la retraite des générations « baby boom » et l’arrivée sur le marché du travail de cohortes moins nombreuses, font qu’il faudra former 8 000 000 de professionnels qualifiés, du niveau V au niveau II. Il nous faut répondre à ce défi !