230 likes | 355 Views
La Wallonie : quel avenir ? Un exemple de présentation U.W.E sur la situation économique en Wallonie. Plan de l’exposé. Les conséquences d’un déclin économique La situation économique de la Wallonie Le déclin n’est pas une fatalité Comment réagir ? Un premier pas : le Plan Marshall
E N D
La Wallonie : quel avenir ? Un exemple de présentation U.W.E sur la situation économique en Wallonie
Plan de l’exposé • Les conséquences d’un déclin économique • La situation économique de la Wallonie • Le déclin n’est pas une fatalité • Comment réagir ? • Un premier pas : le Plan Marshall • Les grands chantiers à venir • Conclusions
Les conséquences d’un déclin économique Le déclin économique est insidieux • Entre autres grâce aux mécanismes publics de stabilisation, le déclin économique se fait très progressivement … • … avec le danger de ressentir ses pleines conséquences longtemps après qu’il ait débuté … • … le redressement est alors long et ardu !
Les conséquences d’un déclin économique Quelques conséquences importantes • Un chômage persistant qui déstructure la société (poches de pauvreté, travail au noir, familles éclatées, augmentation de la petite délinquance et des marchés illicites) • Une difficulté à financer les services publics : éducation, justice, protection sociale, soins de santé, culture … • Une difficulté à financer les infrastructures : routes, trains, hôpitaux … • Une fuite des personnes qualifiées : baisse de la qualité de l’enseignement, de la qualité des soins de santé, etc.
La situation économique de la Wallonie La Wallonie en chiffres • 3,4 millions d’habitants (Europe des 27 = 494 millions ) • 1,3 millions de personnes ayant un emploi(SPF Economie (EFT), 2005) • 700 000 dans le secteur privé • 200 000 indépendants • 350 000 fonctionnaires • 260 000 demandeurs d’emploi(ONEM, 2007) • Un PIB par habitant de 20 817 € contre 26 652 € pour l’EUR15 et 28 584 € pour la Flandre (Eurostat, 2005) • Un revenu disponible par habitant de 14 378 € contre 16 749 € pour la Flandre (BNB-ICN, 2005) Dont 130 000 travaillant à Bruxelles 35 000 travaillant en Flandre
La situation économique de la Wallonie Une histoire contrastée … • Un «phare» mondial jusqu’aux années 50 • Un «décrochage» qui débute au milieu des années 60 • Un «traumatisme» liés aux restructurations industrielles des années ’70 et ’80 • Au contraire d’autres régions européennes de tradition industrielle, « difficultés à tirer profit de la révolution technologique et de la mondialisation de l’économie» dans les années 90
La situation économique de la Wallonie Trois indicateurs … … pour traduire 30 ans de revers économique • PIB par habitant • 87,5%de la moyenne de l’UE 27contre 120,1% en Flandre (2005) • 77,6%de la moyenne de l’UE 15contre 106,6% en Flandre (2005) • Taux de chômage • 10,5% de la population active (2007)contre 7,0 % pour l’UE 15 4,4 % pour la Flandre • Taux d’emploi • 57% de la population en âge de travailler (15-64 ans) (2007) Contre 66,9% pour l’UE 15 66,1% pour la Flandre
La situation économique de la Wallonie L’économie wallonne par rapport au Royaume
La situation économique de la Wallonie PIB par habitant
La situation économique de la Wallonie PIB par habitant
La situation économique de la Wallonie On vit encore bien en Wallonie, paradoxe ? • Dans l’absolu , le niveau de production reste élevé : une économie qui reste parmi les plus prospères de la planète • La Wallonie augmente son niveau de vie grâce aux personnes qui vivent en Wallonie mais travaillent à Bruxelles • De même, nous bénéficions des transferts financiers de Bruxelles et de la Flandre via les mécanismes sociaux, entre 5 et 7 milliards d’€ CHAQUE ANNEE, c’est-à-dire autant que le budget Wallon ou le budget de la Communauté française (enseignement + culture, RTBF) • Le travail au noir est très développé Derrière le maintien de notre niveau de vie, des facteurs de dépendance ou illégaux
La situation économique de la Wallonie Quelles conséquences visibles du déclin wallon ? • La pauvreté importante autour des villes industrielles (Liège, Charleroi, Borinage, La Louvière) • Les centres des grandes villes se détériorent • Difficultés à financer l’enseignement supérieur • Difficultés à financer des structures sociales, comme les crèches ou les infrastructures (autoroutes …) Arrêter la spirale du décrochage
Comment réagir ? Des signes de stabilisation et d’un certain dynamisme • Depuis le début des années 2000, la croissance économique est à peu près la même que la moyenne européenne et plus proche de celle de la Flandre. • Des entreprises leaders mondiaux de leur secteur : Lhoist, IBA, EVS, GSK, IRIS, Techspace Aéro … • Un nombre croissant d’entrepriseshigh-tech dans les parcs scientifiques • Attraction d’entreprises prestigieuses : Google, J&J, Microsoft
Comment réagir ? Les carences • Trop peu d’entreprises … (Wallonie : 20/1000 hab, FL: 23/1000 hab) • Trop petites … (Wallonie : 9 salariés, FL : 11 salariés, en moyenne) • Trop peu en forte croissance(6 % des entreprises ont une croissance > 3 x moyenne) Nécessité de plus d’entreprises, plus grandes et à forte croissance, unique moyen pour créer des emplois et financer les politiques publiques Susciter l’esprit d’entreprendrenon seulement dans les entreprises, mais aussi dans les services publics, l’enseignement, le non-marchand
Comment réagir ? Partir de nos atouts • Localisation géographique centrale (distribution) • Dense réseau de communication : terre, eau, rail, air • Réseau de télécommunication sophistiqué • Grands espaces disponibles pour l’activité économique • La proximité de Bruxelles • Réseau de «savoir» dense et de qualité (universités …) • Potentiel d’industries technologiques • Culture industrielle, haute productivité • Qualité de vie • ...
Comment réagir ? Des atouts bien réels Selon une étude internationale, la Wallonie est au top 5 des régions d’Europe les plus attractives pour les investisseurs
Un premier pas : le Plan Marshall • Un vrai premier pas d’une politique de redressement • Un essai préliminaire confus : le contrat d’avenir • Élections de 2004 : des plans stratégiques trop touffus • Août 2006 : le plan d’Actions Prioritaires dit « Plan Marshall »
Un premier pas : le Plan Marshall Le Plan Marshall : 1 milliard d’euros pour 5 priorités Axe 1 Créer Les pôles de compétitivité 280 millions € Axe 2 Stimuler la création d’activités 317,5 millions € (financement alternatif)554,5 millions € Axe 3 Alléger les fiscalités sur l’entreprise 92,5 millions € Axe 4 Doper la recherche et l’innovation en lien avec les entreprises 150 millions € Axe 5 Susciter les compétences pour l’emploi160 millions € Total à charge du budget wallon 1 000 millions €
Un premier pas : le Plan Marshall Appréciation : les + • Pour la première fois en Wallonie : • Un plan ambitieux axé sur le redressement économique • Des mesures précises • Des mesures budgétisées • Une mise en œuvre rapide • Des structures de suivi de la mise en œuvre • Une volonté d’évaluation
Un premier pas : le Plan Marshall Appréciation : les – • Un manque de moyens au sein des cabinets et de l’administration • Une insuffisante restructuration des organismes publics en fonction des objectifs du Plan Marshall (Administrations, FOREM, Intercommunales) • Un manque de cohérence entre le plan Marshall et certaines autres politiques (enseignement, environnement, financement des universités …) Plus généralement, le plan Marshall à lui seul ne suffira pas : politique fédéral de l’emploi, politique de la Communauté française,…
Pour accomplir un réel redressement… Les grands chantiers de demain: • L’approfondissement des mesures du plan Marshall • Une réforme en profondeur de l’enseignement • Une amélioration plus substantielle du marché de l’emploi • Une administration et des services publics moins coûteux et plus efficaces • Une meilleure synergie avec Bruxelles • Un meilleur soutien à l’esprit d’entreprise Plus généralement une politique mieux coordonnée entre les différents niveaux de pouvoir: régional, communautaire, fédéral
Conclusions Les conditions du redressement • Un consensus social sur l’objectif (créer et développer des entreprises génératrices d’emplois et de richesses), sur les moyens et sur l’effort à fournir • Éviter les raisonnements simplistes : politique néo-libérale contre politique sociale (cfr. Suède, Danemark, Suisse, Autriche, Espagne) • Une politique économique et sociale cohérente, à tous les niveaux de pouvoir, sur un long terme (environ 10 ans) • Participation de toutes les composantes de la société (administration, enseignement) • Mobilisation de la jeunesse: proposer un projet de société enthousiasmant, sans dévalorisation de l’initiative privée et de l’activité économique Chacun à un rôle à jouer