490 likes | 585 Views
AU LAOS AVEC MARIJO. 4 - . VIENTIANE. Vientiane est la capitale du Laos mais une capitale qui a des allures de petite ville de province, avec un calme absolu, à l’échelle humaine. Pas de bidonville, pas de gratte-ciel non plus, des maisons coloniales pleines de charme et de larges avenues.
E N D
AU LAOS AVEC MARIJO 4 -
Vientiane est la capitale du Laos mais une capitale qui a des allures de petite ville de province, avec un calme absolu, à l’échelle humaine. Pas de bidonville, pas de gratte-ciel non plus, des maisons coloniales pleines de charme et de larges avenues.
Présentant la capitale, il me semble important d’expliquer maintenant la signification de l’emblème du Laos que l’on voit ci-contre. • Il s’efforce de couvrir l’ensemble des secteurs d’activités du pays. Nous y remarquons les éléments suivants : • le Wat That Luang de Vientiane, évoquant l’aspect religieux, • un arbre pour le bois et les forêts, • un damier de rizières pour l’agriculture, • une roue dentelée pour l’industrie, • une autoroute pour le transport, • un barrage pour l’énergie, • - le tout étant entouré par deux épis de maïs.
Cette grande place rend hommage au roi Seithathirat qui, le premier, fit de Vientiane sa capitale.
La ville existait depuis le Xe siècle mais c’est Luang Prabang qui fut la première capitale. Vientiane connut sa plus grande prospérité au XVIIIe siècle puis fut ravagée à la fin du siècle et au début du XIXe par les Siamois qui s’emparèrent du célèbre bouddha d’émeraude, toujours visible à Bangkok… A la fin du XIXe siècle, avec l’arrivée des Français, la ville connut un certain renouveau. La plupart des édifices coloniaux subsistent mais sont plus ou moins bien entretenus…
Au cours de cette promenade, nous découvrons une série de temples qui se succèdent, presque côte à côte ! LeWat Inpeng attire par sa façade richement décorée de bas-reliefs en bois sculpté avec incrustations de mosaïques de verre.
Le Wat Haysok, temple-monastère mandarinal, nous offre son toit à cinq niveaux…
De style thaïlandais avec influence chinoise et des gardiens entourant la porte, le Wat Mixaï.
A plusieurs reprises, nous découvrons autour de temples de Vientiane ce que nous prenons d’abord pour des sépultures. Nous apprendrons plus tard, qu’en fait, ce sont des offrandes de fidèles…
En bordure de la rue, cette salle couverte qui sert pour la gymnastique.
Surprise au réveil : on se croirait en pleine campagne! Vientiane n’a pu empêcher l’arrivée en masse de populations rurales qui, souvent, se sont installées à la périphérie de la ville dans de simples maisons sur pilotis…
Souvenir du régime français, la ville possède aussi quelques larges avenues…
Le Palais présidentiel qui sert de lieu protocolaire pour la réception d’hôtes de marque...
Le Wat Ho Phra Kéo fut construit en 1565 pour abriter le bouddha d’Emeraude. En 1779, considérant que cette statue leur appartenait, les Siamois la dérobèrent au cours d’un raid sur Vientiane et la rapportèrent à Bangkok… Détruit par les Siamois en 1828, le bâtiment actuel, construit dans les années 30, est censé le reproduire. Il abrite maintenant un musée d’art sacré lao et khmer.
Galerie décorée d’une série de bouddhas en bronze adoptant diverses positions de méditation.
Le Wat Sisaket qui venait d’être construit lors de l’invasion siamoise de 1818, fut épargné car il avait été édifié dans le style siamois! Sa principale curiosité consiste en la possession de milliers de petites statues de bouddhas le plus souvent jumelées dans des niches situées dans l’enceinte du cloître ou dans le sanctuaire central. Les plus anciennes, en bronze, remontent au XVe siècle. Les autres sont en terre ou en argent et datent en général des XVIIIe et XIXe siècles.
Le « sim, », sanctuaire central, de style siamois, est entouré de colonnades et recouvert d’un toit à cinq pans.
Une gouttière de bois en forme de serpent, le nâga, sert à contenir l’eau lustrale qui sera utilisée pour purifier les statues et même les bonzes lors des fêtes du Nouvel An. C’est une pièce unique car elle n’est formée que de nâgas entrelacés sans ajout d’autre animal mythique.
Les documents que contenait cette bibliothèque ont tous été détruits…
Le Wat Simuang est le lieu le plus vénéré de la ville. Il abrite une ancienne borne khmère autour de laquelle le sanctuaire fut construit au XVIe siècle. Une légende rapporte qu’une jeune femme enceinte se serait offerte en sacrifice et aurait été écrasée par cette lourde pierre! Dans ce temple, on vient prier pour obtenir des grâces et faire des vœux, on y revient pour remercier… Pour cette raison, toutes sortes d’offrandes sont vendues autour du temple.
Là, on peut observer les fidèles qui pratiquent offrande, recueillement et, à la fin, reçoivent une petite cordelette autour du poignet, le « phouk khène ». Celui-ci permet de balayer les malheurs encourus par des péchés antérieurs et d’attirer les « khouans », esprits que l’on désire retrouver! Il est à noter qu’un rite semblable de pose de cordelette, le « bassi », se pratique dans les demeures et lieux d’hébergement pour accueillir le visiteur de passage et lui souhaiter bon voyage!
La Porte de la Victoire fut construite en 1962 à la mémoire des victimes des guerres prérévolutionnaires. En fait, comme on souhaite voir considérer la grande avenue Lane Xang comme les Champs-Elysées du Laos, la Porte de la Victoire doit en représenter l’Arc de Triomphe… Il s’agit effectivement d’un arc mais sa décoration est typiquement laotienne avec des personnages Kinnari, moitié femme, moitié oiseau.
147 marches permettent d’atteindre une terrasse d’où l’on jouit d’une bonne vue sur l’ensemble de la ville. A mi-hauteur, sont installés des vendeurs de souvenirs et d’artisanat. A droite, le plafond à l’entrée.
Le Wat That Luang englobe le monument religieux le plus important au Laos, un grand stûpa doré qui est censé contenir des restes de Bouddha : un cheveu et les cendres de sa hanche… Lors de la fête qui a lieu en novembre, des bonzes viennent de tout le pays et reçoivent les offrandes des fidèles. A l’extérieur, c’est une véritable foire avec jeux, montreurs d’animaux, manèges, etc.
Tout près de l’ambassade américaine, le That Dam est l’un des plus vieux stûpas de la ville. Il est censé abriter un dragon à sept têtes qui aurait protégé la ville lors des invasions siamoises ( sans grande efficacité toutefois!!!)
Notre visite de la ville va se terminer le long du Mékong, avec un peu de surprise, considérant le peu d’animation dans ce secteur… La vue sur le fleuve n’est guère entravée par les constructions, du moins dans sa partie ouest. On peut facilement découvrir, de l’autre côté du fleuve, la Thaïlande qui borde l’autre rive.
A la saison sèche, des petits bars s’installent au bord de l’eau sur la langue de terre libérée par la décrue.
Musique traditionnelle du Laos Documentation : sur place dans les temples, Internet, guides du routard et d’Ariane tours. Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Mai 2009 marijo855@gmail.com