220 likes | 343 Views
Identités actives…. Réseaux sociaux territoriaux Pourquoi ? Comment ? Charles Nepote - FING Atelier thématique « réseaux sociaux et acteurs teritorriaux » mercredi 16 juin 2010 – Marseille (cc) Creative Commons by-nc-sa. Réseaux sociaux territoriaux ?. Pourquoi ?.
E N D
Réseaux sociaux territoriaux Pourquoi ? Comment ? Charles Nepote - FING Atelier thématique « réseaux sociaux et acteurs teritorriaux » mercredi 16 juin 2010 – Marseille (cc) Creative Commons by-nc-sa
Réseaux sociaux territoriaux ? Pourquoi ?
Pourquoi faire un réseau social ? • Modalités de communication et de collaboration riches • 1 à 1 : messages, chat • 1 à n : pages de profil, e-Portfolio, blogs, groupes • n à n : wikis, groupes • n à 1 : groupes d'opinion, sondages, etc. • Asynchrone et synchrone • Mobilité, géocolocalisation, etc. • Pour l'individu, efficacité de l'outil dans les usages de la relation aux autres • Expression de soi : valorisation, proximité, appartenance, négociation • Construction de soi : réflexivité, mémoire, simulation • Commodités, services : gagner du temps, agréger des services, être mis en relation, etc. • Maîtrise : protéger mes données, ma réputation, dévoiler, partager, révéler, se cacher, se masquer, visibilité, joignabilité, présence • Efficacité pour les relations des individus avec les organisations et des organisations entre elles
Un réseau social TERRITORIAL ? • Prise en compte du numérique comme une composante standard du lien social sur le territoire • Émancipation des habitants : mutualisation, partage, rencontre, valorisation de soi dans le contexte rapproché des sociabilités locales • Révéler l'hyperlocal sur un support partagé : rendre visible des informations, des activités, des services qui sont peu médiatisés • Espace de co-construction des politiques publiques avec les usagers, lieu de débat, expression de besoin • Faciliter le développement des politiques publiques à l'aide d'un outil très plastique : feedback très rapide, prototypage rapide, expérimentations facilités (versions beta), etc. • Territorialiser une partie de ces relations
Usages professionnels et commerçants • Charité bien ordonnée commence par soi-même : professionnels des structures territoriales • Passage au numérique des réseaux sociaux traditionnels : commerçants, industries, réseaux de formation, etc. • Ancrages de l'enseignement et de la formation avec le tissu local : jobs occasionnels ou saisonniers, alternance, etc., toutes données qui ne se trouvent pas déjà sur Viadéo • Accueil touristique tourné vers les spécificités locales • Liens avec chercheurs locaux (historiens, archéologues, botanistes...) • Liens avec les interprofessionnels locaux : guides touristiques, structures d'accueil, etc. • Liens avec les groupes de passionnés locaux : histoire, spéléo, etc. • Pratiques de relocalisation économique : paniers bio, etc. • Support de communication hyperlocale : l'espace numérique devient accessible aux petits commerçants et organisations
Usages publics et citoyens • Participation responsable aux débats locaux • Participation citoyenne aux débats • Témoignages qualifiés tout en pouvant gérer l'anonymat • La voix des habitants (panneaux d'expression publique locale) • La valorisation de la mémoire locale • Solidarités locales • Soutien des anciens aux jeunes (systèmes de parrainage, etc.) • Maintien à domicile des anciens • Aides aux nouveaux arrivants • Mise en réseau des associations : mutualisations de ressources, information du public à travers le réseau • Homogénéisation d'accès aux services publics (workflows, etc.) • Partages de moyens de transport • Services publics et citoyens impliquant les habitants • Ex. réseau de capteurs environnementaux portés par les habitants • Ex. cartographie collective du territoire : http://openstreetmap.org
Revisiter les relations traditionnelles • Accueil des nouveaux venus, ancrages locaux des habitants de cités dortoir, de cités universitaires, etc. • Plus largement, porte d'entrée pour les publics en situation d'isolement • Préparations entre habitants des temps qui marquent les lieux ou les territoires : carnaval, 1er mai, fêtes locales, repas d'immeuble, etc. • Support de relation de voisinage : réseaux sociaux de quartier, d'immeuble, voire d'appartement • Support de collaboration pour passionnés en tous genres • les passionnés de la Via Appia • réunions sportives informelles, etc. • Dispositifs de communication hyperlocale • Panneaux d'expression publique locale. Ex. TwittyWall • Produire via le réseau des produits imprimés (journaux, affiches, etc.)
Réseaux sociaux territoriaux ? Comment ?
Ce qui ne marche pas • Reproduire la centralisation des grands réseaux Web 2.0 : le syndrome du silo social • Le chemin vers le silo social • Livrer le marché à un opérateur fermé • Plateformes non interropérables
Ce qui ne marche pas • La multiplication des identités est contreproductive pour les individus et pour les services • Cibler des populations endogames • Écueils classiques • Livrer sans accompagner • Livrer sans animer • Sous estimer les freins culturels • ...
Vers un cahier des charges idéal ? Plateforme générative plutôt qu'outil intégré • Infrastructure ouverte de réseaux sociaux • Plateforme librement accessible aux individus et aux organisations • Gouvernance nativement décentralisée des services de la plateforme • Données publiques ouvertes (licence standard, ex. Creative Commons) • Promotion de l'usage de licences standards pour les acteurs privés et les individus (automatismes de l'outil)
Vers un cahier des charges idéal ? Une attention particulière aux problématiques d'identité numérique • Identification décentralisée ou, à défaut, portabilité des identités et des données personnelles • Gestion de l'hétéronymat (une personne peut avoir plusieurs identités « étanches » et passer aisément de l'une à l'autre) • Personnaliser sans identifier • Privacy en contexte : « qui peut voir cette photo que je publie ? » • Mécanismes de réputation (délicat) ? • Géolocalisation durable : surveillance particulière des usages de cette donnée personnelle sensible
Rôle des individus Do it yourself ! • Création, animation de groupes, réseaux, évènements territoriaux, etc. • Sourcing de données publiques • Hacking du territoire
Rôle des organisations • Innovation ouverte durable : crowdsourcing, béta-tests, libération de données, etc. • Enjeux face aux individus : risque réel de rupture grave de la confiance • De nouvelles voies à explorer vers une certaine responsabilité sociale et même une certaine efficacité ? • Affirmer et prouver sa transparence ; informer, éduquer • Devancer les contraintes légales • Personnaliser sans identifier • Permettre la portabilité des données personnelles • Services spécifiquement liés à l'identité des individus • Identité et entreprise 2.0 (recrutement, génération Y, etc.) • Anticiper ce qui sera demain un dû
Rôle de l'acteur public • Incitation/réglementation : labellisation de services, standards ouverts, etc. • Opérateur d'identité décentralisée, tiers de confiance • Opérateur de plateforme ouverte • Expérimentation de services • Partage de données publiques
Charles Nepote – FING charles.nepote@fing.org 06 16 72 72 37 Vue 10 : Extrait d'Open Street Map, licence Creative Commons by-sa Vue 12 : Photo par Green Idea Factory, licence Creative Commons by-nc-sa http://www.flickr.com/photos/edelman/2892265271/