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FAUX LA MONTAGNE : UN EXEMPLE D'ECOQUARTIER EN MILIEU RURAL

FAUX LA MONTAGNE : UN EXEMPLE D'ECOQUARTIER EN MILIEU RURAL * Catherine MOULIN, Maire de Faux la Montagne, * A.P.E.H.P.M. Aux origines du projet : une demande de logements insatisfaite Un territoire mobilisé autour du maintien et de l'accueil de populations

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FAUX LA MONTAGNE : UN EXEMPLE D'ECOQUARTIER EN MILIEU RURAL

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  1. FAUX LA MONTAGNE : UN EXEMPLE D'ECOQUARTIER EN MILIEU RURAL * Catherine MOULIN, Maire de Faux la Montagne, * A.P.E.H.P.M.

  2. Aux origines du projet : une demande de logements insatisfaite • Un territoire mobilisé autour du maintien et de l'accueil de populations • … qui est confronté à une série de blocages dans la chaîne du logement : • - peu de disponibilités en accession et surtout en locatif • - des trajectoires résidentielles bloquées (accession à la propriété, décohabitation, …) faute d'offres • - du locatif, notamment pour un public modeste, de qualité insuffisante pour faire face aux coûts de l'énergie

  3. Du constat à une action concertée, ancrée dans son territoire • => mobilisation d'acteurs locaux, d'abord informelle, puis structurée en association (APEHPM), autour d'un projet d'écoquartier, avec quelques principes de base : • Réfléchir ensemble, faire « avec » et pas seulement « pour » • une association qui intervient en AMO auprès de la commune • un diagnostic partagé, nourri et épaulé par les collectivités (interco. et PNR : financement de l'intervention d'un paysagiste) • Une commune qui s'investit en prenant le contrôle du foncier

  4. L'éco-quartier du Four à pain : mise en pratique d'un discours • 1/. Une forme urbaine réfléchie, insérée dans un existant. • Un « morceau de ville » où l'on cherche à fabriquer du lien social • => un lotissement et de la maison individuelle, certes, mais pas un lotissement en raquette, c.à.d. un plan évolutif, des préconisations de forme pour assurer la continuité avec le bourg ancien, des cheminements « doux » qui assurent la liaison avec le bourg.

  5. Une pensée urbaine du développement du bourg

  6. 1/. Une forme urbaine réfléchie, insérée dans un existant.

  7. L'éco-quartier du Four à pain : mise en pratique d'un discours • 2/. Un exercice coopératif : faire ensemble, faire avec • La conception partagée : plan de composition, cahier des charges et règlement / atelier d'écriture architecturale • Des espaces partagées : espaces privatifs -communs-collectifs => du lien et de la convivialité • Ouvrir la porte à l'auto-construction accompagnée

  8. L'éco-quartier du Four à pain : mise en pratique d'un discours • 3/. Une dimension sociale et économique • Le quartier comme reflet de la diversité ambiante => : • - du logement social (locatif, pass-foncier, locatif-accession) • - de la mixité générationnelle • - de la mixité de fonctions (activités de service, logement temporaire pour l'accueil de porteurs de projet d'activités) • - gérer le coût par le recours à l'auto-construction • - des retombées économiques

  9. L'éco-quartier du Four à pain : mise en pratique d'un discours • 4/. la prise en compte de la problématique environnementale : • - minimiser l'empreinte énergétique : orientation S, bâtiments BBC, implantation des habitations sur la parcelle • - sobriété spatiale : max 140 m² habitables • - privilégier les matériaux locaux et sains, à faible empreinte carbone • - gestion de l'eau : récupération eau de pluie à la parcelle et réutilisation, assainissement individuel par phytoépuration, absorption eaux pluviales par noues et levades • - préserver la biodiversité (interdiction de fauche, plantes locales, interdiction de pesticides)

  10. L'éco-quartier du Four à pain : mise en pratique d'un discours • En résumé : • - coûts de viabilisation : 120 000 € • - coûts d'étude : 35 000 € + mobilisation des bénévoles • => un coût de parcelle autour de 14 000 € • - du temps : 4 ans de travail (aujourd'hui, permis d'aménager déposé) • - de l'adaptation au territoire (du sur-mesure, de l'intégré) • - un exercice de démocratie locale et du partenariat d'échelle • - des difficultés (peu d'expertise, la peur du « militant », le financement du « hors norme »)

  11. En guise d'ouverture : inscrire la démarche dans le temps • De l'élaboration d'un écoquartier à la création d'une Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC) : d'un objet ponctuel à une démarche de fond • - se donner les moyens d'intervenir de manière pérenne dans le champs de l'habitat et de l'urbanisme (un opérateur immobilier + une agence d'urbanisme rural) • - organiser et mettre à disposition des territoires ruraux de la compétence • - créer un outil opérationnel au service des acteurs locaux • => aller au bout de la démarche en se situant explicitement dans une perspective de développement local, porteuse d'un projet de territoire

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