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Accueil diaporama. Table. 1. Introduction. 2. Analyse comparative du REW et du D ÉRom. 3. Conclusion. Table. 1. Introduction. 1.1. Le REW et Wilhelm Meyer-Lübke. 1.2. Le D ÉRom et son équipe internationale. 2. Analyse comparative du REW et du D ÉRom. 3. Conclusion.
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Table 1. Introduction 2. Analyse comparative du REW et du DÉRom 3. Conclusion
Table 1. Introduction 1.1. Le REW et Wilhelm Meyer-Lübke 1.2. Le DÉRom et son équipe internationale 2. Analyse comparative du REW et du DÉRom 3. Conclusion
Wilhelm Meyer-Lübke (1/2) Dübendorf 1861– Bonn 1936
Wilhelm Meyer-Lübke (2/2) • Grammatik der romanischen Sprachen • 1890–1902 • Romanisches Etymologisches Wörterbuch • 1930–19353 (1911–19201) 50 ans • Bork 2001 : 558-560 • Pfister & Lupis 2001 : 186-190
Table 1. Introduction 1.1. Le REW et Wilhelm Meyer-Lübke 1.2. Le DÉRom et son équipe internationale 2. Analyse comparative du REW et du DÉRom 3. Conclusion
Du REW au DÉRom « Nouveau REW » (cf. Piel 1961) 21e CILPR Palerme : Table ronde : « È oggi possibile o augurabile un nuovo REW ? » « Le besoin où nous sommes d’un ‘nouveau Meyer-Lübke’ a été plusieurs fois évoqué. Le secret espoir des organisateurs était que quelqu’un dans l’assistance se lève et dise : ‘C’est moi !’ […] Mais cet espoir a été déçu… Alors que faire ? » (Chambon & Sala 1998 : 1019)
Septembre 2007 : 25e CILPR Innsbruck André Thibault, Fernando Sánchez Miret, Wolfgang Schweickard, Eugen Munteanu, Éva Buchi, Cristina Florescu, Gilles Souvay, Jean-Pierre Chambon, Yan Greub, Johannes Kramer, Maria Iliescu, Max Pfister, Jean-Paul Chauveau
Rédacteurs • Luca Bellone (Université de Turin) • Éva Buchi (ATILF, Nancy) • Yan Greub (Fonds National Suisse) • Maria Iliescu (Université d’Innsbruck) • Johannes Kramer (Université de Trèves) • Stella Medori (Université de Corse) • Jan Reinhardt (Université Technique de Dresde) • Michela Russo (Université de Paris 8) • Wolfgang Schweickard (Université de Sarrebruck)
Réviseurs (1/3) • Reconstruction et synthèse romane : Jean-Pierre Chambon (Université de Paris-Sorbonne) Günter Holtus (Université de Göttingen) • Romania du Sud-Est : • Wolfgang Dahmen (Université de Iéna) • Cristina Florescu (Institutul de Filologie Română« A. Philippide », Iaşi) • Eugen Munteanu (Université de Iaşi)
Réviseurs (2/3) • Italoromania : Rosario Coluccia (Université de Lecce) Max Pfister (Université de Sarrebruck) • Galloromania : • Jean-Paul Chauveau (ATILF, Nancy)
Réviseurs (3/3) • Ibéroromania : • Maria Reina Bastardas i Rufat (Université de Barcelone) • Myriam Benarroch (Université de Paris-Sorbonne), • Ana Isabel Boullón Agrelo (Université de Saint-Jacques-de-Compostelle) • Ana María Cano González (Université d’Oviedo) • Fernandon Sánchez Miret (Université de Salamanque) • André Thibault (Université de Paris-Sorbonne)
Informatique et documentation • Encadrement informatique : Gilles Souvay (ATILF, Nancy) • Documentation : • Pascale Baudinot (ATILF, Nancy) • Simone Traber (Université de Sarrebruck) Métalangue : français
Publications • « À la recherche du protoroman : objectifs et méthodes du futur Dictionnaire Étymologique Roman (DÉRom) »(à paraître Actes 25e CILPR). • « Le Dictionnaire Étymologique Roman (DÉRom) : en guise de faire-part de naissance »(à paraître Lexicographica).
Table 1. Introduction 2. Analyse comparative du REW et du DÉRom 3. Conclusion
Table 1. Introduction 2. Analyse comparative du REW et du DÉRom 2.1. Méthodologie et finalité 2.2. Nomenclature 2.3. Lemmes étymologiques 2.4. Place des formations romanes 2.5. Statut du latin écrit 2.6. Support de publication 3. Conclusion
Cadre méthodologique • REW : • croisement de la grammaire historique avec la philologie latine • DÉRom : • croisement de la grammaire comparée-reconstruction avec la philologie romane
Grammaire comparée-reconstruction Reconstruction du lexique de l’ancêtre commun = première raison d’être d’un dictionnaire étymologique consacré à une famille linguistique DÉRom au service de la reconstruction du lexique protoroman Cadre théorique : Meillet 1925 ; Burger 1943 ; Hall 1947 et al. ; Fox 1995 ; de Dardel 1996 et al. Réalisation du programme tracé par Chambon 2007 ; à paraître
REW : « Qu’est devenu le lexique latin [classique] ? » DÉRom : « D’où vient le lexique roman ? » Finalité
Table 1. Introduction 2. Analyse comparative du REW et du DÉRom 2.1. Méthodologie et finalité 2.2. Nomenclature 2.3. Lemmes étymologiques 2.4. Place des formations romanes 2.5. Statut du latin écrit 2.6. Support de publication 3. Conclusion
Nomenclature REW DÉRom Cf. TLF-Étym s.v. claie
Nomenclature DÉRom Première phase (2008–2010) : lexique protoroman commun 488 étymons interromans (= panromans ou presque) (Fischer 1969)
Table 1. Introduction 2. Analyse comparative du REW et du DÉRom 2.1. Méthodologie et finalité 2.2. Nomenclature 2.3. Lemmes étymologiques 2.4. Place des formations romanes 2.5. Statut du latin écrit 2.6. Support de publication 3. Conclusion
Lemmes étymologiques : REW • Les dictionnaires latins comportent-ils un lexème qui puisse plus ou moins rendre compte, si on lui applique les lois de l’évolution phonétique des différentes langues romanes, de roum. a cădea v.intr. « tomber », dalm. kadar, it. cadere etc. ? 1451. cadĕre « tomber » • Ce lexème latin convient-il parfaitement comme étymon ou bien faut-il en postuler une forme évolutive ? 1451. cadĕre « tomber », 2. *cadēre
Critique de la pratique pré-DÉRom • conception floue de la distinction « attesté » ↔« reconstruit » (Iliescu 1970) • Textgläubigkeit (« culte du texte »), Zufallsbelege (« attestations fortuites ») (Bork 1992 : 37) • amalgame entre lexique héréditaire et lexique emprunté (Noël↔natal) (Müller 1987 : 315) • Otaka 1989
Chambon à paraître : 3 : « […] les mots du latin écrit de l’Antiquité ne sauraient être placés à l’origine des mots héréditaires du français ou des autres langues (gallo)romanes […]. Le seul moyen de faire venir à l’existence l’étymon (oral) d’un mot héréditaire est de le reconstruire sur la base de la comparaison entre formes orales affines, c’est-à-dire dont on a montré qu’elles étaient reliées par un ensemble de correspondances phoniques régulières. […] l’établissement des étymons des mots héréditaires correspond au segment de la recherche étymologique où celle-ci coïncide avec la grammaire comparée-reconstruction des parlers romans. »
Lemmes étymologiques : DÉRom • Les étymons sont reconstruits sur la base de la comparaison entre corrélats romans. • Ces corrélats sont des unités lexicales orales. • Donc les étymons reconstruits sont des unités lexicales orales.
* = « non attesté » */'kad-e-/ Option du DÉRom Conséquence de l’ancrage « grammaire comparée-reconstruction » : Les étymons du lexique héréditaire sont présentés en notation phonologique et portent l’astérisque. * = « reconstruit » REW3 : cadĕre, 2. *cadēre La notation des étymons en italique est réservée aux latinismes (par ex. natalis).
[…] Comparaison avec l’étymologie slave ESSJ 1993 : Meilleure articulation de l’étymologie et de la linguistique romanes avec la linguistique générale
Table 1. Introduction 2. Analyse comparative du REW et du DÉRom 2.1. Méthodologie et finalité 2.2. Nomenclature 2.3. Lemmes étymologiques 2.4. Place des formations romanes 2.5. Statut du latin écrit 2.6. Support de publication 3. Conclusion
Dérivés et composés Formations romanes : REW
Formations romanes : DÉRom Le DÉRom ne s’appuie sur le témoignage des formations romanes que dans les (rares) cas où le simple n’est pas attesté. Application au niveau microstructurel du principe retenu au niveau macrostructurel ! Exemple : */'kad-e-/ note 5 : « Malgré REW3 no 1451, on ne rattachera pas ici log. kaizzu n.m. « abattoir », qui représente un hispanisme sans rapport avec notre famille lexicale (cf. DES s.v. karnittséri ; PittauDizionario 1 s.v. caítza).[...] »
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Statut du latin écrit • REW : omniprésence du latin écrit : son lexique forme l’immense majorité des étymons appartenant à l’ancêtre commun • DÉRom : absence du latin écrit de la nomenclature • Mais : une fois la reconstruction protoromane soigneusement établie, il devient possible de comparer les étymons ainsi posés avec le latin écrit de l’Antiquité, ce qui constitue un avantage unique dont on dispose en linguistique romane par rapport à d’autres familles linguistiques.
Diglossie protoroman/latin écrit Exemple s.v. */'kad-e-/ « Les données du latin écrit peuvent confirmer cette chronologie. Le corrélat cadere du type flexionnel I est connu durant toute l’Antiquité (dp. Ennius, TLL 3, 16-32). Quant au second type flexionnel, son corrélat (cadēre) n’est attesté en latin écrit que dans l’Antiquité tardive (cadebit [4e s.] ; cadeat [ca 400] ; TLL 3, 16 ; StotzHandbuch 4, 186). »
Table 1. Introduction 2. Analyse comparative du REW et du DÉRom 2.1. Méthodologie et finalité 2.2. Nomenclature 2.3. Lemmes étymologiques 2.4. Place des formations romanes 2.5. Statut du latin écrit 2.6. Support de publication 3. Conclusion
Support de publication • REW : dictionnaire papier • DÉRom : • 1) publication progressive sur Internet • 2) ouvrage de synthèse comportant l’ensemble des 488 articles ainsi que le bilan méthodologique qui s’en dégage pour la théorie et la pratique de l’étymologie romane du 21e siècle
Table 1. Introduction 2. Analyse comparative du REW et du DÉRom 3. Conclusion
Malkiel 1976 : 969 (à propos de Diez) : « [...] une grammaire historique esquissée, pour ainsi dire, à vol d’oiseau rend possible (ou, peut-être, provoque) une série d’attaques étymologiques conduites avec une verve sans précédent ; ces attaques, exécutées, par définition, sur une échelle microscopique, entraînent à leur tour un puissant rajeunissement de la grammaire. Il y a donc, au fond, une alliance, même une réciprocité féconde entre grammaire et étymologie, conçues comme deux phases successives – encore mieux, alternatives – du même labeur d’identification historique. » La romanistique dans tous ses états...