440 likes | 539 Views
Revue de presse du jeudi 13 au mercredi 19 décembre 2007. Les thèmes abordés et retenus : l’inflation le rachat des RTT le pouvoir d’achat des fonctionnaires le budget de l’Etat pour l’éducation nationale Les thèmes non retenus : le logement la défiscalisation
E N D
Revue de pressedu jeudi 13 au mercredi 19 décembre 2007 • Les thèmes abordés et retenus : l’inflation le rachat des RTT le pouvoir d’achat des fonctionnaires le budget de l’Etat pour l’éducation nationale • Les thèmes non retenus : le logement la défiscalisation la banalisation du livret A la hausse du coût de l’énergie
Articles tirés du journal « Les Echos » paru le vendredi 14 décembre 2007 intitulés « L’inflation, au plus haut depuis trois ans, avive les craintes sur le pouvoir d’achat » et « L’alimentation directement touchée par la hausse des cours des matières premières agricoles » rédigés par Véronique Le-Billon
Introduction • Définition de l’inflation : • C’est une hausse du niveau général des prix qui équivaut à une perte de valeur de la monnaie • Souvent mesurée par l’indice des prix à la consommation • Indice des prix à la consommation = évolution des prix des biens et services consommés par les ménage • Aujourd’hui, l’évolution de l’inflation vient contre carré les prévisions de l’INSEE et du Ministère des Finances qui prévoyait une hausse limitée à 1,4% fin 2007 en octobre, elle atteint 1,9%
PLAN 1- Les différentes manifestations de cette poussée inflationniste A°) Quelques chiffres B°) La flambées des matières premières et énergétiques 2-Pourquoi éviter une contagion de l’inflation? A°) Objectifs recherchés 3- les conséquences de cette poussée inflationniste A°) Conséquences négatives B°) Conséquences positives
Problématique Quelles sont les caractéristiques de cette poussée inflationniste ? Quelles en sont les conséquences ?
1- les différentes manifestations de cette poussée inflationniste A°) Quelques chiffres : Poussée spectaculaire d’un demi point de l’inflation en novembre selon l’INSEE hausse des prix à la consommation porte l’inflation à 2,4% sur un an (niveau record depuis 3 ans) alors qu’en octobre le seuil était de 2%
B°) la flambée des matières premières et énergétiques • Manifestation de la hausse des prix pour les matières premières, pétrole… • Selon Eric Dubois, chef de département de la conjecture de l’INSEE « en passant de 75 dollars le baril à 90 dollars en novembre, l’évolution du cour du pétrole n’est pas en conformité avec les prévisions prévus » • La flambée des matières premières agricoles s’est matérialisée et amplifiée en novembre dernier
L’augmentation des prix de 0,5% en novembre et de 2,4% sur un an est lié: à une hausse des prix sur des produits qui pèsent dans le budget de consommation courant des ménages • L’alimentation : - prix s’accélèrent, +0,7% sur un mois - ces produits pèsent +15% dans le budget de consommation • Le carburant: • - +5,2% en novembre soit une hausse de 14,7% en un an • Les voitures: - pic de 1% sur un mois lié à l’arrêt de promotion
2-Pourquoi éviter une contagion de l’inflation? A°) Les objectifs recherchés • Eviter que l’inflation atteigne un pic de 3% en zone euro • Eviter une stabilité des prix à moyen terme • Eviter que les syndicats salariés demandent aux employeurs de prendre en compte le dérapage des prix
3-Les conséquences de cette poussée inflationniste A°) Les conséquences positives de l’inflation • des politiques économiques ont été mises en place notamment pour le soutient du pouvoir d’achat : - la défiscalisation des heures supplémentaires - la loi Chatel dans la grande disrtibution - rachat de RTT • baisse des prix dans le domaine de l’électronique, santé: l’inflation est tiré vers le bas (recul de 1% en novembre)
B°)Les conséquences négatives de l’inflation • mesures risques de jouer un rôle d’amortisseur de l’inflation que de relance de la croissance • selon E.Dubois: même si le pic de valeur énergétique passe, l’inflation persistera dans l’alimentaire • Moral des consommateurs est défiant vis-à-vis de l’indice des prix →prix augmentent→ baisse de la consommation→ baisse de la croissance • contagion de l’inflation aux salaires → stabilité des prix → baisse du pouvoir d’achat → néfaste pour l’économie et la croissance
Conclusion Problématique : Comment cette poussée inflationniste s’est elle manifestée? Quelles en sont ces conséquences? • L’évolution de l’inflation s’est manifestée principalement dans le domaine énergétique et l’alimentaire • Même si des mesures ont été mises en œuvre, l’inflation persiste toujours et est au plus haut depuis 3 ans(2,4% sur un an en 2007) • Comment l’inflation va évoluer? Connaîtra-t-on une crise inflationniste comme dans les année 1970?
Articles • « Vers un compromis entre le gouvernement et les députés sur le rachat des RTT » Du journal La Tribune du 19 décembre 2007. • « Le paiement des RTT tourne à la pagaille » De C.Guélaud et P.Roger Du journal Le Monde du 19 décembre 2007. • « Le texte sur le pouvoir d’achat passé tout près d’un rejet » Du journal La Tribune du 19 décembre 2007.
Introduction • Un texte, deux points de vue différents. • Comparaison et réticences.
Problématique Comment prendre en compte le rachat des RTT? Et comment vont être traitées ces réformes? • I. L e projet de loi … 1) Employeur et État 2) Salariés • II. … ce qui entraîne des réticences … 1) Les amendements 2) La loi TEPA
I/ Le projet de loi • Employeurs et Etat • Employeur : il possède un choix, quand à la distribution des heures supplémentaires ou à leurs « monétisations » • Exonération totale des cotisations sociales patronales • Etat : exonération de l’impôt sur le revenu, heures supplémentaires détaxées
I/ Le projet de loi 2) Les salariés • La rémunération versée au salarié sera assujettie à l’impôt sur le revenu • également sur les cotisations sociales
II/ … ce qui entraîne des réticences … • Les amendements • rendre durable jusqu’en juin 2008 le rachat des RTT • Fin d’une limitation de 10 jours de RTT
II/ … ce qui entraîne des réticences … 2) La loi TEPA (21 août sur travail, emploi et pouvoir d’achat) • Les RTT rachetés seront payés de « 16 à 50 % moins chère » que les heures supplémentaires rémunérée dans le cadre de la loi TEPA.
CONCLUSION • La nouvelle loi étudiée au sujet du rachat des RTT est beaucoup plus bénéfique pour l’État et les employeurs que pour les salariés. • L’État arrivera t-il à trouver un accord au sujet du rachat des RTT ?
Articles • Fonctionnaires : les syndicats hostiles à la garantie individuelle de salaire, Les Échos, 18 décembre 2007 • Éditorial Changement de logique pour les fonctionnaires, Les Échos, 18 décembre 2007 • Éric Woerth laisse les fonctionnaires sur leur faim, Libération, 18 décembre 2007
Introduction • Inflation et pouvoir d’achat au cœur des débats politiques et économiques • Lundi 17 décembre : réunion entre Éric Woerth et les syndicats de fonctionnaires le pouvoir d’achat des fonctionnaires
Problématique Quels sont les enjeux économiques et sociaux des nouvelles mesures proposées par l’État pour le maintien du pouvoir d’achat des fonctionnaires ? • Pouvoir d’achat des fonctionnaires : deux constats • Les mesures envisagées • Les enjeux
Pouvoir d’achat des fonctionnaires : deux constats • Les syndicats • Depuis 2000 : baisse du pouvoir d’achat de plus de 6% car hausse des prix > hausse des salaires • L’État • Hausse du pouvoir d’achat de 2,1% en moyenne par an
Pouvoir d’achat des fonctionnaires : deux constats • Différents chiffres car différentes bases de calcul des salaires : L’État intègre dans ses calculs : - mesures catégorielles sociales - « glissement vieillesse technicité » • Seul 24% des cinq millions d’agents ont vu leur pouvoir d’achat diminuer depuis 6 ans (INSEE)
Les composantes de la hausse du traitement des fonctionnaires En 2006, en % total des hausses (Source : Direction du budget) Les mesures envisagées
Les mesures envisagées • Les propositions de l’État « Aucune personne ne peut travailler pour l’État et en même temps perdre de l’argent » Éric Woerth Une garantie individuelle du pouvoir d’achat • Pour ceux qui ont perdu du pouvoir d’achat entre 2000 et 2005 : versement d’une bonification indiciaire • Une revalorisation du point modérée • Rémunération liée à la performance individuelle
Les enjeux • Les craintes des syndicats « Ne pas faire d’augmentation collective, c’est tuer la culture d’entreprise » Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO • Des mesures individuelles, fragmentaires et floues
Les enjeux • La réduction des dépenses publiques • Hausse de 1% du point coûterait 850 millions d’euros contre 300 millions pour une telle mesure
Conclusion • Hausse du pouvoir d’achat pour 76% des fonctionnaires • Propositions : • Prime pour les autres 24% de fonctionnaires • « Filet de sécurité » pour palier la hausse des prix + Mesures individuelles liées au résultat Ces mesures individuelles ne risquent-elle pas de pénaliser les agents les moins qualifiés ?
Articles Article du Figaro , le mardi 18 décembre 2007 De la maternelle au bac, 102 080 euros par élève De Aude Sérès
Introduction 122.4 milliards d’euros par an Soit 1920 euros par français ou 7168 par étudiant En 2006 1O8 080 par bachelier ministre : Xavier Darcos Comment caractériser les dépenses pour l’éducation nationale de l’Etat français?
Plan I- Une hausse importante des dépenses Caractéristiques de la hausse Causes de l’augmentation des dépenses II- Des aspects restants négatifs Une situation paradoxale Une répartition des dépenses inégale Conclusion
I- Une hausse importante des dépenses Caractéristiques de la hausse Dépenses doublées depuis 1980 Progression moins importante que le PIB Part dans le PIB : 6.8 % en 2006
I- Une hausse importante des dépenses Causes de l’augmentation des dépenses Augmentation du nombre d’élèves Augmentation des filières couteuses Revalorisations salariales des enseignants Salaires : plus de ¾ de la dépense globale Transfert compétences aux collectivités locales dans les années 90
II- Des aspects restants négatifs Une situation paradoxale Nombre d’heures par élève supérieur à la moyenne OCDE MAIS Niveau élèves français plutôt bas : Lecture : 6 derniers européens Science : 21e place sur 30
II- Des aspects restants négatifs Une situation paradoxale
II- Des aspects restants négatifs 2) Une répartition des dépenses inégale Système économe pour maternelle/primaire Dépenses très importantes pour collèges et lycées Dépenses pour supérieur moins importantes que OCDE
Conclusion Professeurs moins d’heures de cours et moins bien payés Situation difficile puisque dépenses importantes mais niveau scolaire plus faible Xavier Darcos : - réforme scolarité lycées - réforme condition enseignante Les réformes attendues pourront-elles permettre à la France d’atteindre un niveau scolaire à la hauteur de ses efforts ?