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Cas n°1 : Mme L., 71 ans, a présenté il y a quelques jours une douleur orbito-frontale droite. Actuellement elle présente une éruption érythémateuse se couvrant de vésicules localisées au territoire innervé par la branche nasale externe du nerf ophtalmique droit et un coryza douloureux.
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Cas n°1 : Mme L., 71 ans, a présenté il y a quelques jours une douleur orbito-frontale droite. Actuellement elle présente une éruption érythémateuse se couvrant de vésicules localisées au territoire innervé par la branche nasale externe du nerf ophtalmique droit et un coryza douloureux. Que vous évoque ces symptômes ? Quels examens biologiques demandez-vous pour faire le diagnostic ? Quelles sont les autres localisations classiques de ce type d ’infection virale ?
Cas n°2 : L’enfant R., 5 ans présente une conjonctivite bilatérale avec des signes hémorragiques associés à une pharyngite et une fièvre modérée. L’examen retrouve des adénopathies cervicales, mais pas d’éruption cutanée ou muqueuse. Vous l’envoyez chez un ophtalmologue. Quels sont les virus responsables de conjonctivites ou kérato-conjonctivites ? En l ’absence d ’orientation diagnostic, quels sont les examens virologiques permettant de confirmer la présence d ’un virus ? La présence d’un ADV est confirmée. Quels sont les sérotypes les plus régulièrement responsables de kérato-conjonctivites ? De quel antiviral dispose-t-on pour traiter une kérato-conjonctivite à ADV ?
Cas n°3 : L’enfant K., 6 ans vous est amené parce qu’il est fébrile (39°C) et présente un catarrhe oculo-respiratoire avec toux évoluant depuis 48 heures. Il ne mange plus et il est grognon. Deux jours plus tard apparaît une éruption maculo-papuleuse, non prurigineuse, débutant à la tête et s’étendant au thorax et aux membres. Quel est le diagnostic le plus probable ? Quelle est la complication neurologique potentielle de cette infection ? Quels sont les moyens pour prévenir cette infection ?
Cas n°4 : Mme R., 43 ans, est hospitalisée pour des troubles fronto-temporaux apparus dans un contexte fébrile. Les premiers examens (imagerie et biologie du LCR) sont en faveur d’une encéphalite aiguë d ’origine virale. Quel(s) est(sont) le ou les virus le plus souvent responsable(s) d’encéphalite ? Quelles sont les évolutions spontanées possibles de cette encéphalite ? Quels moyens diagnostic utiliserez-vous pour confirmer l ’origine virale de l ’encéphalite ? Quels sont les modalités de traitement de cette encéphalite ?
Cas n°5 : Pierre, 6 ans, présente dans un contexte fébrile des signes de méningites. L’examen clinique retrouve des adénopathies cervicales et sous angulomaxillaires associées à une parotidite. Une réaction méningée ourlienne est suspectée. Quels sont les virus habituellement responsables des parotidites ? Quels examens prescrivez-vous pour confirmer l’origine virale de l’infection ? Quelles sont les cibles organiques potentielles du virus ourlien ? Quels sont les complications possibles d ’une infection à virus ourlien chez l ’adulte ? Quels sont les moyens préventifs ou curatifs contre le virus ourlien ?
Cas n°6 : Au cours de l’été, Martine, 5 ans, est amenée aux Urgences pour des vomissements survenant dans un contexte fébrile avec céphalées. L’examen clinique retrouve un syndrome méningé avec raideur de la nuque et hyperesthésie cutanée. L’analyse biochimique du LCR est en faveur d ’une infection virale. Martine est à jour des vaccinations. Quels sont les virus habituellement responsables d’un syndrome méningé ? Quels sont les données épidémiologiques qui permettent d’orienter le diagnostic ? Quels examens prescrivez-vous pour confirmer l’étiologie virale de l ’infection ? Quelle est l ’évolution habituelle des ces méningites ? Quels sont les moyens préventifs ou curatifs contre ces infections ?
Cas n°7 : Mr T., 35 ans, présente depuis quelques jours des douleurs des membres supérieurs avec des paralysies progressives et ascendante des membres inférieurs. On note également une excitation psychomotrice avec fièvre, hyperesthésie cutanée et hydrophobie inexpliquée. Il est agriculteur et chasseur dans le Jura. Il est par ailleurs à jour de ses vaccinations. Aucune trace de morsure n’est visible mais il a souvent des petites plaies aux mains et il dit avoir manipuler la dépouille d’un renard il y a 2 mois environ. Que vous évoque l’histoire de Mr T ? Quels sont les moyens thérapeutiques à mettre en oeuvre ? Quelle est l’évolution spontanée de la maladie ?
Cas n°7 (suite) : Le voisin de Mr.T n’a pas manipulé la dépouille du renard incriminé mais a été récemment mordu par son chien de chasse, chien qui avait découvert le renard. Le chien présente un comportement anormalement agressif depuis quelques temps. Que faites-vous concernant le chien ?
Cas n°8 : Mr Hyde, 47 ans, originaire d’Afrique sub-saharienne, a présenté une pharyngite évoluant dans un contexte infectieux. Elle était associée à des signes méningés, des myalgies et une rétention d’urine. Depuis 24h, est apparue une paralysie flasque de la loge externe de la jambe droite ainsi que du quadriceps droit. Le LCR est clair avec une hypercytose modérée et une protéinorachie légèrement augmentée. Le statut vaccinal du patient est inconnu. Quel est le virus probablement en cause ? Quels examens prescrivez-vous pour faire le diagnostic ? En dehors de la forme développée par Mr.H, quelles sont les autres formes cliniques des infections à Entérovirus ? Quels sont les moyens préventifs de lutte contre l ’infection de Mr.H ?