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BONSOIR A TOUS. Pour bien commencer, mettons-nous en prière en invoquant le Saint Esprit à la fois pour l’auditoire et pour l’enseignant. 1. Viens, Esprit Créateur ( Veni Créator )
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BONSOIR A TOUS Pour bien commencer, mettons-nous en prière en invoquant le Saint Esprit à la fois pour l’auditoire et pour l’enseignant 1. Viens, Esprit Créateur (Veni Créator ) Viens, Esprit créateur,Visite l'âme de Tes fidèles,emplis de la grâce d'en-hautles cœurs que Tu as créés.Toi qu'on appelle Conseiller,Don du Dieu Très Haut,Source vive, Feu, Charité,Invisible Consécration.Tu es l'Esprit aux sept Dons,Le doigt de la main du Père,L'Esprit de Vérité promis par le Père,C'est toi qui inspire nos paroles. Allume en nous Ta flamme,emplis d'Amour nos cœurs,affermis toujours de ta force,la faiblesse de nos corps,Repousse l'Adversaire au loin,donnes-nous Ta paix sans retard,pour que sous Ta conduite et Ton conseil,nous évitions tout mal et toute erreur.Fais-nous connaître le Père,révèle nous le Fils,et Toi, leur commun Esprit,fais nous toujours croire en Toi. Gloire, soit à Dieu le Père,au Fils ressuscité des morts,et à l'Esprit Saint Consolateurmaintenant et toujours et dans tous les siècles.
Le Christ L’Eglise Résumé de la 1ère rencontre Liturgie et vie Au cœur de la constitution sur la liturgie du concile Vatican II ; Sacrosanctum concilium La liturgie est « l’œuvre du Christ prêtre et de son corps qui est l’Eglise » (SC n° 7), l’œuvre où « le Christ s’associe toujours l’Eglise, son Epouse bien-aimée, qui l’invoque comme son Seigneur et qui, par la médiation de celui-ci, rend son culte au Père éternel » (SC n°7).
Nécessité de regarder l’Ancien Testament pour saisir le sens et la profondeur de l’œuvre du Christ « Cette œuvre de la rédemption des hommes et de la parfaite glorification de Dieu, à laquelle avaient préludé les hauts faits de Dieu dans le peuple de l’Ancien Testament » (SC n°5). Nous sommes donc remontés au récit des origines de la création, révélé par l’Ancien Testament, dans les premières chapitres du livre de la Genèse, pour saisir l’ampleur de cette œuvre de rédemption du Christ dans la perspective de l’œuvre de la création. Pour comprendre le don de vie accessible dans la liturgie, « œuvre du Christ » à laquelle « il associe toujours l’Eglise, son Epouse bien-aimée », il est nécessaire en effet de regarder comment ce don de la vie fut initialement bloqué pour retenir l’humanité dans la mort. 2 logiques qui s’affrontent: VIE RECEVOIR D’UN AUTRE POUR SE DONNER À L’AUTRE Affrontement qui se joue à un degré unique dans la liturgie MORT SAISIR SOI-MÊME POUR SOI-MÊME
Affrontement qui est définitivement résolu en faveur de la vie au détriment de la mort dans l’œuvre de rédemption du Christ, « principalement dans le mystère pascal de sa bienheureuse passion, de sa résurrection du séjour des morts et de sa glorieuse ascension ; mystère pascal par lequel « en mourant il a détruit notre mort, et en ressuscitant il a restauré la vie » » (SC n°5). « Où est-elle, ô mort, ta victoire ? Où est-il, ô mort, ton aiguillon ? L'aiguillon de la mort, c'est le péché, et la force du péché, c'est la Loi. Mais grâces soient à Dieu, qui nous donne la victoire par notre SeigneurJésus Christ ! » (1 Co 15, 55-57)
Victoire du Christ sur la mort à laquelle il associe l’Eglise, son épouse bien-aimée. Victoire acquise par l’amour de l’un et la soumission de l’autre. Le mariage : une Liturgie pour la Vie « Car c’est du côté du Christ endormi sur la croix qu’est né « l’admirable sacrement de l’Eglise toute entière » » (Sc n°5) Liturgie en échec Ce que l’homme et la femme n’avait pas réussi à réaliser par leur désobéissance, par la défiance vis-à-vis de Dieu, introduisant la mort dans le monde…… Liturgie achevée … le Christ, nouvel Adam, l’a réalisé par sa parfaite obéissance sur la croix, en s’associant son épouse, l’Eglise, nouvelle Eve. Epoux « Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d'elle, le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : " Femme, voici ton fils. " Puis il dit au disciple : " Voici ta mère. " Dès cette heure-là, le disciple l'accueillit chez lui. Puis, sachant que désormais tout était achevé… » (Jn 19, 26-28) Epouse Prêtre
Le rapport liturgie-mariage est-il vraiment tiré par les cheveux ? Saint Paul attache l’un à l’autre directement dans la lettre aux Ephésiens. Il commence par parler de liturgie…. « Récitez entre vous des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés ; chantez et célébrez le Seigneur de tout votre coeur.En tout temps et à tout propos, rendez grâces à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus Christ. … » (Eph 5, 19-20) Epoux Puis, il enchaîne sans coupure en parlant du mariage ; Epouse Prêtre « Soyez soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ. » « Que les femmes le soient à leurs maris comme au Seigneur : en effet, le mari est chef de sa femme, comme le Christ est chef de l'Église, lui le sauveur du Corps ; or l'Église se soumet au Christ. Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l'Église ; il s'est livré pour elle, … Voici donc que l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair : ce mystère est de grande portée ; je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Église. Bref, en ce qui vous concerne, que chacun aime sa femme comme soi-même, et que la femme révère son mari. » (Eph 5, 21-33) Liturgie-mariage pour entrer dans la vie de Dieu
Temps de réflexion en petits groupes à partir des questions suivantes: 1- Aviez-vous déjà pensé au mariage sous cette forme ? 2- Que diriez-vous maintenant à des jeunes qui souhaitent se marier sans participer à la liturgie de l’Eglise ?
2ème conférence : Liturgie, cosmos et histoire Ce qu’enseigne Sacrosanctum Concilium, le sacro-saint Concile : Chapitre premier : PRINCIPES GENERAUX POUR LA RESTAURATION ET LE PROGRES DE LA LITURGIE I. Nature de la liturgie et son importance dans la vie de l’Église 5. Dieu, qui « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Tm 2, 4), « qui jadis, tant de fois et de tant de manières, avait parlé à nos pères par les prophètes » (He 1, 1) lorsque vint la plénitude des temps, envoya son Fils, le Verbe fait chair, oint par le Saint-Esprit, pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres, pour guérir les cœurs brisés [8], comme un « médecin charnel et spirituel [9] » le Médiateur de Dieu et des hommes [10]. Car c’est son humanité, dans l’unité de la personne du Verbe, qui fut l’instrument de notre salut. C’est pourquoi dans le Christ « est apparue la parfaite rançon de notre réconciliation, et en lui la plénitude du culte divin est entrée chez nous [11] ». Pour bien comprendre ce texte, nous allons donc faire référence dans un premier temps à ce que Dieu a dit « à dit à nos pères par les prophètes » à propos de la liturgie, et plus précisément « de notre réconciliation » (nous étions donc séparés de Dieu) liée à « la plénitude du culte divin ».
Bref rappel sur l’Ancien Testament : Moïse le plus grand des prophètes La tradition judéo-chrétienne enseigne que les 5 premiers livres de la Bible (La Genèse, l’Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome) ont été « écrit » par Moïse, notamment grâce aux 40 jours et 40 nuits que Moïse a passé en conversation avec Dieu sur le mont Sinaï et aux rencontres dans la « Tente de la Rencontre » où « Dieu parlait à Moïse face à face, comme un homme parle à son ami » (Ex 33,11). Dieu révèle son nom à Moïse dans le buisson ardent Dieu révèle son nom à Moïse dans le buisson ardent Dieu a ainsi révélé à Moïse les secrets des origines, son projet d’amour dans le cosmos et le sens de l’histoire de l’humanité. À tel point que l’Ecriture sainte qualifie elle-même Moïse d’« homme le plus humble que la terre ait porté » (Nb 12, 3), En ce sens, il est le plus grand des prophètes de l’Ancien Testament. Tous les autres prophètes développeront au cours de l’histoire d’Israël ce que Dieu a révélé à Moïse, grâce à son humilité.
Liturgie, cosmos et histoire Construction de la « Tente de la Rencontre » et du Cosmos Dans le livre de l’Exode, après la libération d’Egypte par la Pâque de l’agneau immolé, puis la traversée de la Mer Rouge, le nouveau peuple de Dieu entraîné par Moïse arrive au Sinaï pour apprendre comment vivre la liturgie. C’est-à-dire comment « cultiver la terre » ou comment rendre le culte à Dieu. Ce fut d’ailleurs le motif pour demander à Pharaon de laisser partir les hébreux au désert ; « laisse partir mon peuple, qu’il me rende un culte dans le désert » (Ex 7, 16). Au chapitre 40 du livre de l’Exode, Dieu ordonne à Moïse la construction du Tabernacle (ou Tente de la Rencontre). Il y est dit 7 fois ; « Moïse se conforma en tout à ce que lui avait prescrit le Seigneur » (Ex 40, 17-35). Les exégètes y ont vu un parallèle évident avec le récit de la construction du cosmos en 7 jours.
« Ainsi furent achevés le ciel et la terre, avec toute leur armée. Dieu conclut au septième jour l'ouvrage qu'il avait fait et, au septième jour, il chôma, après tout l'ouvrage qu'il avait fait. Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, car il avait chômé après tout son ouvrage de création. » (Gen 2, 1-2) Les 7 jours de la construction du tabernacle font écho aux sept jours de la création et s’achèvent dans une sorte de vision du sabbat L’achèvement du Tabernacle anticipe celui de la création : Dieu accepte de faire du monde sa demeure, ciel et terre s’unissent. « Ainsi Moïse termina les travaux. La nuée couvrit la Tente du Rendez-vous, et la gloire de Yahvé emplit la Demeure. » (Ex 40, 33)
En son corps et son sang livré en sacrifice ; Jésus achève la création pour entrer dans le Sabbat éternel. lorsque vint la plénitude des temps, [Dieu] envoya son Fils, le Verbe fait chair, oint par le Saint-Esprit, pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres, pour guérir les cœurs brisés, comme un « médecin charnel et spirituel » le Médiateur de Dieu et des hommes. Car c’est son humanité, dans l’unité de la personne du Verbe, qui fut l’instrument de notre salut. (SC n°5) Or ce Tabernacle fut réalisé par Moïse sur « le modèle » qui lui fut montré sur la montagne du Sinaï. Et Dieu dit à Moïse au Sinaï : « Ainsi tu dresseras la Demeure, selon le modèle qui t'a été montré sur la montagne. » (Ex 26, 30) Ce qui fait dire à l’auteur de l’épître aux Hébreux : « Le point capital de nos propos est que nous avons un pareil grand prêtre qui s'est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux, ministre du sanctuaire et de la Tente, la vraie, celle que le Seigneur, non un homme, a dressée. (…) ceux-là [les prêtres de la première alliance] assurent le service d'une copie et d'une ombre des réalités célestes, ainsi que Moïse, quand il eut à construire la Tente, en fut divinement averti : « Vois, est-il dit en effet, tu feras tout d'après le modèle qui t'a été montré sur la montagne ». Mais à présent, le Christ a obtenu un ministère d'autant plus élevé que meilleure est l'alliance dont il est le médiateur, et fondée sur de meilleures promesses. » (He 8, 1-6)
Le véritable Temple de Dieu ; le corps de Jésus Au temps de Jésus, le Temple de Jérusalem était le centre de la vie juive, de son culte, de son assurance en la bénédiction de Dieu et de son espérance en des jours meilleurs. Bien plus, par la fidélité au culte, à la liturgie avec ses sacrifices, il assurait la bonne marche du cosmos, de l’univers et évitait qu’il ne retourne au chaos originelle. Ce qui explique que même le jour du Sabbat, les prêtres pouvaient travailler en sacrifiant les animaux selon le commandement de Dieu. Et voilà que Jésus arrive dans le Temple et qu’il fait cette déclaration renversante :«"Détruisez ce Temple et en trois jours je le relèverai. " Les Juifs lui dirent alors : " Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèveras ? " Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.» (Jn 2, 19-21)
Le véritable Temple de Dieu ; le corps de Jésus "Détruisez ce Temple et en trois jours je le relèverai. " (Jn 2, 19) Cette déclaration fut un choc violent pour les juifs, à tel point qu’elle sera le principal chefs d’accusation au procès de Jésus pour sa mise à mort. Les 3 évangiles synoptiques le rapportent : « Or, les grands prêtres et le Sanhédrin tout entier cherchaient un faux témoignage contre Jésus, en vue de le faire mourir ; et ils n'en trouvèrent pas, bien que des faux témoins se fussent présentés en grand nombre.Finalement il s'en présenta deux, qui déclarèrent : " Cet homme a dit : Je puis détruire le Sanctuaire de Dieu et le rebâtir en trois jours. "Se levant alors, le Grand Prêtre lui dit : " Tu ne réponds rien ? Qu'est-ce que ces gens attestent contre toi ? " Mais Jésus se taisait. Le Grand Prêtre lui dit : " Je t'adjure par le Dieu Vivant de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. " " Tu l'as dit, lui dit Jésus. " » (Mt 26, 59-64). Le mensonge consiste précisément en ce qu’il déclare que c’est Jésus lui-même qui détruirait le Temple de Dieu. Alors que c’est justement l’accusateur qui va le détruire le véritable Temple de Dieu en crucifiant Jésus sur la croix. Le texte évangélique en saint Jean continue ainsi : « Aussi, quand il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela, et ils crurent à l'Écriture et à la parole qu'il avait dite. » (Jn 2, 22)
Le mystère pascal au cœur de la Rédemption du cosmos et de l’histoire lorsque vint la plénitude des temps, [Dieu] envoya son Fils, le Verbe fait chair, oint par le Saint-Esprit, pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres… En offrant ainsi son corps en sacrifice, Jésus rend à Dieu le culte parfait entraînant dans son oui, toute la création, le cosmos, en offrande au Père. La fonction liturgique qui incombait à l’homme et lui donnait sa position centrale dans le cosmos, est ainsi accomplie en Jésus-Christ par son obéissance jusqu’à la croix, pour faire passer la Création de ce monde au Père. « Or, tandis qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant : « Prenez, mangez, ceci est mon corps. « Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna en disant : « Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés. » (Mt 26, 26-27) Cosmos Car c’est son humanité, dans l’unité de la personne du Verbe, qui fut l’instrument de notre salut. (SC n°5) « En effet, la liturgie, par laquelle, surtout dans le divin sacrifice de l’Eucharistie, « s’exerce l’œuvre de notre rédemption », contribue au plus haut point à ce que les fidèles, en la vivant, expriment et manifestent aux autres le mystère du Christ et la nature authentique de la véritable Église. » (SC n°2)
Passer de ce monde au Père par la pâque du Christ Roi Saint Irénée : « La vie en l’homme est la gloire de Dieu, la vie de l’homme est la vision de Dieu. » qui pourrait être traduite ainsi : « La gloire de Dieu c’est l’homme vivant ; la vie de l’homme, c’est de contempler Dieu. » (C.H., livre 4, 20:7). « LE RÉDEMPTEUR DE L'HOMME, Jésus-Christ, est le centre du cosmos et de l'histoire. » (Première encyclique du Pape Jean-Paul II, 1979). « Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. » (Jn 12, 32) Nous ne sommes pas là seulement pour construire un monde meilleur, mais pour faire passer ce monde au Père ; pour passer dans le Royaume de Dieu. L’humanitaire seul ne suffit pas. Saint François marchant sur le monde pour se laisser emporté par le Christ en croix vers le Royaume. « Nous devons nous rappeler que notre devoir est de faire la volonté de Dieu, non la nôtre, comme le Seigneur nous a enseigné à le demander chaque jour dans notre prière. C’est contradictoire et absurde, alors que nous demandons que la volonté de Dieu se fasse, de ne pas être prêts... …à obéir sans tarder à cette volonté lorsqu’il nous appelle à sortir de ce monde. Nous résistons, nous refusons comme des esclaves rétifs, on nous traîne tristes et chagrins devant le Seigneur. Nous sortons de ce monde par contrainte et nécessité, non par une libre obéissance. Et nous attendons de Dieu les honneurs de la récompense céleste alors que nous venons à lui de mauvais gré ! »
Puisque le monde hait le chrétien, pourquoi aimes-tu celui qui te hait, au lieu de suivre le Christ, qui t’a racheté et qui t’aime ? Saint Jean, dans sa lettre nous interpelle et nous exhorte à ne pas aimer le monde en suivant les désirs de la chair ; « N’ayez pas l’amour du monde ni de ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, il n’a pas en lui l’amour du Père. Tout ce qu’il y a dans le monde - les désirs égoïstes de la nature humaine, les désirs du regard, l’orgueil de la richesse -, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde. Le monde passera avec ses désirs. Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours, de même que Dieu demeure pour toujours. » Mes frères bien-aimés, soyons donc plutôt préparés avec un esprit loyal, une foi solide, une vertu robuste, à tout ce que Dieu voudra de nous. Chassons la crainte de la mort en pensant à l’immortalité qui la suit. Montrons ainsi ce que nous croyons. Nous devons considérer, mes frères bien-aimés, et méditer continuellement que nous avons renoncé au monde, que nous passons ici-bas, provisoirement, comme des étrangers et des voyageurs. » (Traité de Saint Cyprien sur la condition mortelle de l’homme). 8- Dans la liturgie terrestre, nous participons par un avant-goût à cette liturgie céleste qui se célèbre dans la sainte cité de Jérusalem à laquelle nous tendons comme des voyageurs, où le Christ siège à la droite de Dieu, comme ministre du sanctuaire et du vrai tabernacle. (Sacrosanctum Concilium) Le récit de la Création aux premières pages de la Bible et toute l’histoire sainte entre Dieu et son peuple, à travers Moïse et les prophètes qui lui succèderont, révèle le sens profond de la Création ; la Création est le lieu de l’Alliance, elle a pour raison d’être l’histoire d’amour entre Dieu et l’homme qui commence sur terre et qui s’achève au Ciel, dans la Royaume de Dieu. Alliance anticipée dans le Sabbat ; le jour du Seigneur où l’homme est convoqué par Dieu pour vivre la liturgie eucharistique.
La liturgie céleste « Ce sont ceux qui viennent de la grande épreuve : ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau. C'est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, le servant jour et nuit dans son temple ; et Celui qui siège sur le trône étendra sur eux sa tente. Jamais plus ils ne souffriront de la faim ni de la soif ; jamais plus ils ne seront accablés ni par le soleil, ni par aucun vent brûlant. Car l'Agneau qui se tient au milieu du trône sera leur pasteur et les conduira aux sources des eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » (Ap 7, 14-17) La liturgie consiste donc à rendre la Création et les créatures à leur Créateur. D’où le fait que le livre du Lévitiques soit au centre de l’Alliance au Sinaï… et qu’on parle de culte de d’organisation liturgique dans plus de la moitié des cinq premiers livres de la Bible. Or, comme Dieu a posé la création dans un acte de liberté et d’amour, il est nécessaire que l’homme, le liturge de Dieu, lui rende dans un acte de liberté et d’amour. « Servir Dieu, rend l’homme libre comme Lui ».
Est-ce que nos liturgies nous aident à être attirés vers le Ciel ? Et à attirer les jeunes vers cette réalité céleste ? Autres questions et Réactions
À la semaine prochaine, même heure, même lieu sur le thème LITURGIE et RECONCILIATION