440 likes | 1.7k Views
L’ECRITURE PERSONNELLE. AU B.T.S. Ecriture personnelle notée sur 20 points. Quelle longueur pour cet exercice ? 1 – 1,5 pages. Temps imparti à l’exercice : compte tenu du barème, prévoir entre 1 heure et 1heure 30.
E N D
L’ECRITURE PERSONNELLE AU B.T.S
Ecriture personnelle notée sur 20 points • Quelle longueur pour cet exercice ? 1 – 1,5 pages. • Temps imparti à l’exercice : compte tenu du barème, prévoir entre 1 heure et 1heure 30. • Comment gagner du temps ? Lire la question dès que vous avez votre sujet d’examen. • Sélectionner ainsi pendant votre exercice de synthèse ce que vous pourrez utiliser pour l’écriture personnelle. • Attention : Vous devez obligatoirement exprimer votre avis dans l’exercice d’écriture personnelle. (A l’inverse dans la synthèse qui est objective, vous n’exprimez jamais votre opinion.)
I. L'ESPRIT DE L'EXERCICE • 1. Que faut-il entendre par «écriture personnelle»? • Répondre de façon argumentée à une question relative aux documents proposés. • Convaincre le lecteur - le correcteur dans la situation d'examen. • Le matériau a trait à l'un des deux thèmes au programme (le même que celui abordé avec la synthèse de documents). • EXEMPLE • • « Selon vous, le football est-il le miroir de notre société ? » • Question appelant une réflexion sociologique à travers une comparaison entre une pratique sportive populaire et le fonctionnement social. • Faire appel à sa propre expérience, à condition que celle-ci soit représentative et qu'elle puisse avoir valeur d'exemple.
2. Les caractéristiques d'un travail d'écriture personnelle • Prendre position en argumentant mais ne pas s'appuyer sur sa propre vie (l'écriture personnelle n'est pas un appel à l'autobiographie), ni à tomber dans l'opinion gratuite. • Faire appel aux connaissances acquises en cours. • Marge importante de liberté, voire de créativité. • Travail structuré.
3. Les compétences attendues • Comprendre le sujet : l'important est d'avoir lu le sujet de manière précise et d'avoir cerné son champ. • Savoir structurer une démonstration. • Défendre de façon construite une opinion. • Savoir appuyer sa démonstration sur des exemples clairs pris dans le corpus ou dans le bagage culturel construit tout au long de l'année.
II. Comment traiter le sujet? 1. Délimiter le champ de la question • Recopiez le sujet au brouillon, encadrez les mots-clés, mettez en valeur les rapports logiques de l'énoncé. • Exemple: « Dans son essai L'Équilibre et l'harmonie, Gustave Thibon écrit : "Le sport est une religion qui a trop de croyants et pas assez de pratiquants". Partagez-vous cette opinion ? » • Le thème : la pratique sportive. • La question posée : à travers la métaphore religieuse, G. Thibon s'interroge sur la place du sport dans notre vie quotidienne. Certes, tout un chacun reconnaît les vertus du sport et prône sa pratique, mais n'est-ce pas seulement un vœu pieux ?
Début de l’introduction : • Véritable phénomène de société, le sport apparaît aujourd'hui comme incontournable. On ne compte plus le nombre de compétitions ou de championnats retransmis par les médias : certaines chaînes de télévision sont même entièrement consacrées à cela. Ses enjeux économiques mais aussi politiques le font largement déborder du cadre du simple loisir. • Peut-on pour autant affirmer, comme Gustave Thibon dans son essai L'Équilibre et l'harmonie, que «le sport est une religion qui a trop de croyants et pas assez de pratiquants » ? La question se pose d'autant plus que par certains aspects, le sport tendrait à remplacer les rituels religieux autour desquels s'organisait la vie quotidienne autrefois. • Après avoir montré que son intérêt réside davantage dans sa pratique, nous verrons qu’il fait trop souvent l'objet d’idolâtrie?
La conclusion doit être explicite : • On peut donc déplorer le nombre insuffisant de véritables sportifs dans une société où le sport prend une place grandissante. Cette omniprésence est sans doute la source des dévoiements du sport moderne dont les intérêts économiques ou les enjeux politiques et sociaux ne sont pas étrangers aux excès qui accompagnent certaines rencontres. Retrouver sa vertu première de bien-être serait sans doute un moyen de rappeler sa fonction fondamentale d'épanouissement sans souci de compétition.
2. Rechercher des idees, arguments, exemples • Une première démarche, spontanée • Chercher les idées qui permettront d'y répondre, en développant, sous une forme assez schématique, les réponses aux questions suivantes: Qui? Quand? Quoi? Où? Comment? Pourquoi? Dans quel but? • Une deuxième démarche, logique • II s'agit d'élargir le champ de la réflexion en notant les synonymes et les antonymes des mots-clés. • EXEMPLE : Partagez-vous cette opinion de Pascal Boniface selon laquelle « Le sport, c'est peut-être la guerre mais, comme le voulaient les anciens Grecs, une guerre ritualisée, sans armes, sans versement de sang et sans mort. C'est aussi une éducation à la paix » ? • Repérer d'emblée l'opposition entre le champ lexical de la guerre et celui de la paix. Le sport serait une sorte de fusion des deux activités, une « guerre ritualisée ». Il s'agira donc de voir si le sport et la guerre ont des rituels ou des aspects communs, puis en quoi le sport peut avoir un effet pacificateur.
III. DES IDÉES AU PLAN • Préparer le plan en organisant de façon raisonnée une réflexion. • Produire une démonstration fondée sur des arguments et des exemples. • 1. La démarche dialectique • Réponse en oui/non. • 2. La démarche analytique • Prise de position par l'analyse, l'étude d'une situation et de ce qui permet de la comprendre (causes, conséquences ou solutions).
IV. LA RÉDACTION DE L'ÉCRITURE PERSONNELLE • Architecture identique à la synthèse. • 1. La rédaction de l'introduction • L’accroche • La problématique sachant que l'objectif de l'introduction est de présenter la question posée. • L'annonce du plan • 2. La rédaction du développement • Structure très claire du raisonnement en s’appuyant sur la construction des paragraphes (phrase introductive et de transition) et l'utilisation de liens logiques qui viennent appuyer la démonstrat • 3. La rédaction de la conclusion • Réponse claire à la question posée.