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LE CYCLE DE CONFLIT. Prof LEZOU DAGO Gérard . INTRODUCTION.
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LE CYCLE DE CONFLIT Prof LEZOU DAGO Gérard
INTRODUCTION Le conflit naît, évolue atteint son climax puis baisse et s’éteint. Ces différentes étapes peuvent être plus ou moins longues, soit par stagnation, soit par saccades. Pour entreprendre d’étudier un conflit en vue de le résoudre, il faut connaître son parcours et surtout le stade auquel on l’aborde. C’est ce parcours que nous appelons cycle. L’identification et l’étude des différentes étapes constituent l’analyse. Plusieurs opérations y conduisent. Mais il importe de connaître les outils d’analyse du conflit. C’est la seconde étape.
Et la dernière, les tentatives de prévention, de gestion et d’extinction du conflit. Nous allons nous intéresser dans ce cours aux deux premières étapes, l’analyse et ses outils. Le schéma que nous proposons n’est pas le seul. Chaque conflit est unique et les schémas sont construits à partir de l’observation du terrain. Nous nous inspirerons de Simon FISHER et ses collaborateurs dans l’étude intitulée Cheminer avec le conflit, compétences et stratégies pour l’action, Londres, Institut International pour l’environnement et le développement (IIED), 2000.
Ce livre a été écrit à partir de l’observation des conflits du Kosovo, l’Afghanistan, la RDC et la Somalie. Ce sont des indications de travail à vérifier sur le terrain. Pour analyser un conflit, il faut d’abord chercher à le comprendre, donc le regarder en face, en avoir une perception et connaître les perceptions des différents acteurs, pouvoir le distinguer des concepts voisins, comme violence par exemple.
Ensuite il faut le traiter et enfin conceptualiser (la théorie des causes). C’est au terme de cette grande étape qu’on peut identifier les outils, c’est à dire les bases à partir desquelles on peut développer et planifier des stratégies d’action.
Première partie : ANALYSE Analyser un conflit, consiste à savoir ce qui se passe avant de traiter ce conflit ou d’entreprendre quoi que ce soit. Il faut d’abord le comprendre.
CHAPITRE 1 : COMPRENDRE LE CONFLIT : LA MISE EN PLACE D’UN CADRE CONCEPTUEL
I- Regarder le conflit Comprendre un conflit demande une sérénité certaine. L’observateur ou l’analyste doit se faire une perception du conflit (une opinion suffisamment objective). Cette perception se fait à partir des différentes perceptions des acteurs ou des parties au conflit. Chaque individu a son histoire et sa personnalité qui sont le résultat de ses positions dans la société : • Le sexe (homme ou femme) • La culture : un nomade et un sédentaire, un rural et un urbain (citadin) n’ont pas la même perception de la vie • Les valeurs : les valeurs et la culture se recoupent parfois, les valeurs déterminent la façon de penser, le comportement, les actions à entreprendre ou à rejeter.
De ces positions différentes, qui induisent des visions différentes des choses, découlent souvent les sources du conflit. En effet l’unanimité est improbable du fait de certains indicateurs qui sont : le social, le pouvoir, l’état de santé, l’âge, le rôle dévolu au sexe, l’appartenance à un groupe social spécifique. Ces indicateurs font que les objectifs s’opposent ou sont incompatibles. C’est ainsi que naît le conflit. Sur un autre plan, ces différences peuvent être des ressources pour une plus grande compréhension d’un problème et une amélioration de la solution. Il importe, dans les investigations, de saisir les différences entre conflit et violence.
II. Conflit et violence Le conflit est une relation entre deux ou plusieurs parties qui ont ou peuvent avoir des objectifs incompatibles, ou des divergences de visions. La violence est une forme d’actions, des mots, des attitudes, des structures ou des systèmes qui causent un préjudice physique, psychologique, social ou environnemental et / ou empêchent les gens d’atteindre leurs pleines potentialités humaines.
La violence peut être un conflit latent à durée indéterminée ou à vie. Par exemple le droit de cuissage permanent. Le harcèlement sexuel est une violence, les pots de vin ou rackets sont des violences, mais ne sont pas à proprement des conflits bien qu’ils peuvent en susciter. Nous reviendrons sur ce concept de violence. Lorsqu’on a ‘’regardé’’ et ‘’vu’’ le conflit et identifier les perceptions qui le portent il faut penser à le traiter. Le traitement peut être l’intensification ou l’étouffement du conflit.
III. Traiter le conflit 1. Intensifier le conflit Intensifier le conflit, c’est le rendre plus visible et plus ouvert en vue de sa transformation à des fins non violentes, ou de le résoudre définitivement. Par exemple, des personnes travaillant pour le développement communautaire et les droits humains et qui sentent des difficultés au sein de leur cible, peuvent faire surgir le conflit, l’intensifier de manière à le rendre plus visible afin que des actions concrètes soient entreprises (cf. figure 1.1 p.6).
Les cas suivants peuvent se présenter : • a- Pas de conflit : une perception commune jugée préférable. C’est un danger (cf. la politique de l’autruche). Si la communauté doit subsister, elle doit identifier (intensifier) les conflits, les comportements et objectifs afin de les traiter de façon créative (situation courante dans les familles, entre parents ou conjoints, entre enfants ou entre enfants et parents).
b- Conflit latent : il est en dessous de la surface, il couve et doit être extériorisé pour être traité de façon efficace. • c- Conflit ouvert : il est bien enraciné et bien visible, il y a nécessité d’actions qui traitent aussi bien les causes que les effets. • d- Conflit superficiel : il a des racines superficielles ou pas de racines. C’est une simple mésentente entre objectifs. Une meilleure communication pourrait régler ce conflit.
2) Etouffer le conflit L’étouffement d’un conflit consiste à l’ignorer, à le déplacer ou à le classer comme non important. Cela peut conduire à des problèmes ultérieurs. Le conflit peut faire partie autant du problème que de la solution. Il y a risque qu’il devienne violent lorsque :
des canaux inadéquats pour le dialogue sont institués et qu’il y a désaccord • des voix discordantes et des griefs profondément gardés ne peuvent pas être écoutés et traités • lorsqu’il y a l’instabilité, l’injustice et la peur dans l’ensemble de la communauté, il y a alors un blocage qui est souvent sous-estimé, c’est celui des traumatismes et blessures que nous traînons tous de notre passé.
3) Des approches différentes pour gérer, résoudre ou transformer un conflit • Lorsque les conflits sont identifiés et bien situés, différentes approches sont possibles pour tenter de les atténuer ou les résoudre. Ces approches sont les suivantes (5) : • a- La prévention : elle vise à empêcher l’éclatement d’un conflit violent • b- Le règlement : il vise à mettre fin à un comportement violent en ouvrant à un accord de paix • c- La gestion : elle vise à limiter et à éviter toute violence future en favorisant les changements de comportements positifs au niveau des parties impliquées
d- La résolution : elle traite les causes du conflit et cherche à établir entre les groupes hostiles des relations nouvelles durables. • e- La transformation : elle traite l’ensemble des sources sociales et politiques d’un conflit et cherche à transformer l’énergie négative de la guerre en changement social et politique positif (cf. figure1.2 : classification des concepts) • Tout ce qui précède permet de concevoir des théories sur les causes des conflits dont chacune a ses objectifs et ses méthodes.
IV) Théories sur les causes des conflits • Six grandes théories ont été identifiées • a- La théorie des relations communautaires • Dans les relations communautaires, les conflits sont causés par une longue polarisation, une défiance et une hostilité entre différents groupes au sein d’une communauté. Les objectifs à atteindre pour le traitement de ce type de conflit sont :
améliorer la communication et la compréhension entre les groupes en conflit • favoriser une plus grande tolérance et l’acceptation de la diversité dans la communauté • b- La théorie de la négociation de principe • Le conflit est causé par des positions incompatibles et par l’adoption d’une vision du conflit comme ‘’ un jeu à somme nulle’’ ( ?) (des positions figées) • Les objectifs :
Aider les parties à séparer les identités personnelles des problèmes et points en question, les amener à négocier sur la base de leurs intérêts plutôt que sur leurs positions figées. • Faciliter les accords qui offrent un gain mutuel pour chacune ou toutes les parties • c- Les théories des besoins humains • Le conflit profondément enraciné est causé par la non satisfaction de la frustration par rapport à des besoins humains fondamentaux (sécurité, l’identité, la reconnaissance, la participation et l’autonomie).
Les objectifs : • aider les parties à identifier et à partager leurs besoins non satisfaits et à trouver les voies et moyens de satisfaction de ces besoins • arriver à des accords qui satisfassent les besoins humains fondamentaux de tous les côtés (= de toutes les parties) • d- La théorie des identités • Le conflit est causé par le sentiment d’identité menacée (fautes ou souffrances du passé)
Les objectifs: • Faire identifier par des parties les menaces et les peurs qu’elles ressentent et favoriser la compassion et la réconciliation entre elles-mêmes par des accords qui reconnaissent les besoins identitaires fondamentaux de toutes les parties • e) Théorie de la mésentente interculturelle • Le conflit est causé par les incompatibilités entre différents styles culturels de communication.
Les objectifs : • Accroître la connaissance que chacune des parties a de la culture de l’autre • Favoriser une communication interculturelle efficace • f) Théorie de la transformation du conflit • Le conflit est causé par de réels problèmes d’inégalité et d’injustice exprimés par des cadres sociaux, culturels et économiques concurrentiels.
Les objectifs : • changer les structures et cadres qui sont à l’origine de l’inégalité et de l’injustice, y compris la redistribution économique • améliorer la relation et les attitudes à plus long terme chez les parties • développer des processus et des systèmes qui favorisent le renforcement des capacités, la justice, la paix, le pardon la réconciliation, la reconnaissance.
v) La violence et la non-violence • La violence peut provenir d’un contexte ou d’une structure (MUGEFCI). Elle se manifeste par des attitudes et des valeurs. • 1- La violence comme contexte ou comme structure • Depuis la fin de la guerre froide, on estime qu’il n’est pas pertinent de tracer une ligne de démarcation entre tuer par une arme à feu et tuer par privation de nourriture ou d’autre denrées de première nécessité.
Dans tous les cas, un groupe inflige une souffrance à un autre. Ce sont deux formes de violence. L’une est physique et l’autre systémique (?) et structurelle ou institutionnelle. Certaines orientations des systèmes financiers internationaux par exemple, sont des structures de violence, comme pousser des pays à contracter des dettes au-dessus de leurs capacités puis imposer des ajustements structurels est une violence structurelle.
2) Attitudes et valeurs relatives à la violence Il existe un autre niveau de violence, moins visible ce sont les sentiments, attitudes et valeurs. Les sentiments ne sont pas des violences en eux-mêmes, mais peuvent être sources de violences ou déclencheurs de violence, la haine, la peur la méfiance sont des sentiments qui peuvent amener à classer ou catégoriser les gens en inférieurs ou supérieurs selon les catégories de la race , du sexe, la religion, l’ethnie, les capacités mentales, physiques et l’idéologie. (cf. fig. 1.3)
3) La non –violence • S’agissant de la violence et de la non- violence, deux types d’opinions se dégagent. • Ceux qui acceptent le recours à la violence ou à la force coercitive pour obliger les autres à se soumettre, s’il n’y a pas de solution : ex la guerre de 39-45 se justifiait pour vaincre la violence plus grande qu’Hitler et l’Allemagne nazie étaient en train de perpétrer contre les juifs et les autres peuples minoritaires. • Cependant, certaines de ces mêmes personnes pensent qu’aujourd’hui, à l’âge des armes nucléaires, une guerre totale n’est pas justifiable.
La non–violence active • L’usage de la force et de la coercition est possible et même nécessaire tout en refusant de porter préjudice à d’autres personnes. Il s’agit de changer en la rendant ‘’ trop coûteuse’’ au sens propre et aussi psychologique pour maintenir une situation ou des rapports indésirables. La non- violence active a pour objet d’atteindre ou d’encourager ou éveiller l’ensemble de tous ceux qui sont impliqués dans un conflit y compris les adversaires. Elle a pour objectif la paix.
D’autres encore estiment que la violence se justifie quand il s’agit de libérer les peuples des régimes autoritaires et répressifs, surtout quand la propriété privée est ciblée. • Ceux qui adoptent la totale non-violence • Ils pensent que la violence ne saurait aboutir à un résultat juste, donc son usage ne saurait être justifié. Mais il y a une position médiane.
4) La paix comme un processus La paix est une lutte multiforme et multipolaire permanente pour la transformation de la violence. Elle est une situation relativement rare du fait qu’elle est menacée par des facteurs économiques, politiques et sociaux. Elle n’est donc pas que l’absence de guerre. Elle est un premier palier vers l’idéal plus parfait : << un réseau de relations entre individus, groupes et institutions qui tiennent à la diversité encouragent le développement optimal des potentialités humaines>> p.13
L’absence de guerre est une paix négative et s’oppose à la paix positive << qui englobe tous les aspects de la société idéale que nous souhaitons : droits universaux, bien être économique ; équilibre écologique et d’autres valeurs essentielles>> p.14 Universaux : Philo : Idées générales opposées aux individus singuliers dans la philosophie scolastique. Ling : concepts aux formes linguistes qui seraient communes à toutes les cultures et à toutes les langues existantes. (Hachette 2006)
4-1 Construire la paix • Les Nations Unies disposent de plusieurs sortes d’interventions pour apporter la paix ou construire la paix : • a- L’aide humanitaire ou secours d’urgence • b- L’instauration de la paix par des interventions visant à mettre fin aux hostilités et créer un accord par des voies diplomatiques, politiques militaires au besoin.
c- Maintien de la paix en faisant contrôler et faire respecter un accord en utilisant la force au besoin. Les interventions des Nations –Unies n’ont jamais ramené la paix véritable de façon durable. • d- La construction de la paix consiste à mettre en œuvre des programmes visant à traiter les sources des conflits et des griefs antérieurs et apporter la stabilité et la justice pour le long terme. La construction de la paix décrit le travail aboutissant au renforcement de la paix comme résultat.
I- Qu’est-ce l’analyse du conflit? C’est un processus pratique d’examen et de saisie de la réalité du conflit selon des angles de vue divers, qui permettent de comprendre le conflit. Cette compréhension constitue la base sur laquelle on peut développer des stratégies et planifier des actions.
1- Les éléments du processus • Comprendre le sous-bassement et l’histoire de la situation aussi bien que les éléments en cause (les conflits de l’ouest ivoirien) • Identifier les éléments représentatifs impliqués au sein des groupes principaux ou plus en vue • Comprendre les facteurs et les tendances qui sont à la base • Tirer les leçons tant des échecs que des succès. • L’analyse est un processus permanent, elle suit et s’adapte à la situation au fur et à mesure qu’elle évolue.
2- Les outils pour l’analyse des situations de conflit • Selon des expériences diverses de terrain, 9 outils ont été retenus mais ils ne sont pas exhaustifs, ni dogmatiques. • Les étapes du conflit • Les repères ethnologiques • La carte du conflit (schématisation) • Le triangle ACC (Attitude, Comportements, Contrôle) • L’oignon • L’arbre à conflit • Les piliers • La pyramide • Ces outils sont flexibles, combinables, adaptables
2-1 Etapes du conflit • Les étapes évoluent avec le temps, passant par différentes étapes d’activité, d’intensité, de tension et de violence : • Le pré-conflit : période d’incompatibilité d’objectifs entre 2 ou plusieurs groupes. Le conflit est caché, il peut y avoir des tensions entre les parties et /ou le désir de s’éviter. • La confrontation : Le conflit est devenu ouvert. On sent qu’il y a un problème, on remarque des bagarres occasionnelles, des manifestations de violence, des polarisations des parties.
La crise : le point culminant, la violence ou la tension est plus intense, la guerre se signale ou s’installe. Toute communication est rompue. • L’issue : une partie l’emporte sur l’autre, l’appel à un cessez le feu, une partie se rend ou reconnaît sa défaite. Les parties peuvent entrer en négociation avec ou sans l’aide d’un médiateur. Une tierce partie puissante peut imposer un terme aux hostilités. Il y a baisse de la tension, possibilité d’occurrence d’un règlement.
L’après conflit : la situation est résolue, fin de la confrontation, relations normales. Mais si les questions à la base ne sont pas résolues correctement, une situation de pré-conflit n’est pas à écarter cf. fig.21, fig. 22, p 20.
2-2 Les étapes chronologiques C’est un graphique qui montre les évènements repères par rapport au temps (années, mois, jours…), une description dans un ordre chronologique. L’intérêt est de montrer comment les parties voient et comprennent le conflit dans le temps. Il ne s’agit pas d’élaborer une histoire correcte ou objective, mais de comprendre les perceptions des personnes impliquées. Le repérage ethnologique est un moyen d’impulser la discussion et l’apprentissage.
2-3La carte : la schématisation du conflit • La carte est une technique qui sert à représenter graphiquement un conflit en situant les parties aussi bien par rapport au problème que les unes par rapport aux autres. C’est un processus dynamique qui reflète un point particulier dans une situation en mutation et vise l’action. Elle permet d’identifier les protagonistes d’un conflit. • qui sont les principaux acteurs • quelles entités, parties sont impliquées ou liées • quels sont les groupes marginalisés ou externes ? • cf.fig.2.3
2-4 Le triangle ACC, fig.2.6 Principe de base : le conflit a trois composantes majeurs : le contexte ou la situation, le comportement des protagonistes, les attitudes de ces protagonistes (cf.fig.2.6) ou trois facteurs s’influençant réciproquement (cf. les lignes en arc). Un contexte qui ignore les revendications d’un groupe, induit une situation de frustration qui, à son tour, conduit à la contestation.
tracer un triangle à part pour chacune des principales parties du conflit. • sur chaque, faire les listes des problèmes en rapport avec l’attitude, les comportements et le contexte (si possible avec les parties) • indiquer pour chaque partie les besoins et/ou les inquiétudes au milieu du triangle • comparer les triangles en notant les ressemblances et les différences.
2-5 L’oignonfig.2.7 • C’est un travail par analogie : l’oignon a plusieurs couches : • les positions que nous adoptons en public : couche supérieure • nos intérêts, en dessous • au centre, les besoins= ce que nous devons avoir • Ce schéma est utile pour une négociation : améliorer la communication pour que les parties puissent révéler leurs besoins.
2-6 L’arbre à conflitcf.fig.2.9 • Cet outil s’utilise en groupe. Dans un conflit, il y a une série d’opinions sur des questions telles que : • quel est le problème de fond ? • quelles sont les causes fondamentales ? • quels sont les effets induits pour ce problème ? • quelle est la question la plus importante que notre groupe doit traiter ?
Utilisation • sur le tronc le problème de fond • sur les racines une cause fondamentale • sur les branches, un effet (conséquences) • Un animateur aide à animer une discussion, à déplacer les différents à l’endroit où il faut. Un accord sur l’aspect fondamental est un pas important vers la solution.
2-7 L’analyse par champ de force • Le champ de force représente les différentes forces qui renforcent la transformation du conflit ou s’y opposent. Ce sont les forces positives ou forces négatives. Que faut-il faire ? • lister les forces favorables au changement souhaité en précisant leur importance • lister les forces contraires au changement souhaité en indiquant leur importance • mettre en place des stratégies à entreprendre : maximiser ou minimaliser telles ou telles forces, ou garder le statut quo.