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Promouvoir un développement qui s’appuie sur le patrimoine local et les identités culturelles

Promouvoir un développement qui s’appuie sur le patrimoine local et les identités culturelles afin de mieux prendre part au dialogue des peuples. Sommaire. Contexte, enjeux et perspectives. Le patrimoine local. Présentation de l’étude. Les outils. La mise en œuvre.

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Promouvoir un développement qui s’appuie sur le patrimoine local et les identités culturelles

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Presentation Transcript


  1. Promouvoir un développement qui s’appuie sur le patrimoine local et les identités culturelles afin de mieux prendre part au dialogue des peuples

  2. Sommaire Contexte, enjeux et perspectives Le patrimoine local Présentation de l’étude Les outils La mise en œuvre

  3. Entre Bobo-Dioulasso et Banfora, d’imposantes falaises isolent un territoire de plus de 60 KM de long sur lequel vivent plus de 15 000 personnes Les villages de la zone basse des falaises de Banfora vivent actuellement les profonds bouleversements de l’intégration. Contexte, enjeux et perspectives Les bouleversements touchent les équilibres SociauxEconomiquesCulturelsEnvironnementaux. Ils sont liés au désenclavement, à l’ouverture sur le monde.

  4. Potentiel éco-touristique des falaises : une diversité complémentaire. Les falaises se présentent sous de multiples visages : C’est la combinaison : Cette diversité est marquée par : D’une situation géographique stratégique De paysages de falaises • la géologie, D’ un environnement préservé De la diversité culturelle des populations locales -le niveau de fréquentation et de pression anthropique, D’un patrimoine historique fort • la biodiversité, De sites mystiques -les identités culturelles des populations locales. … qui offrent aux falaises de Banfora la possibilité d’atteindre une renommée internationale.

  5. Au regard des 3 spécificités suivantes : Le potentiel touristique des falaises, La richesse du patrimoine local qu’il faut préserver Les défis et enjeux du désenclavement Les falaises de Banfora offrent la perspective de créer ici une vitrine des initiatives alternatives, écologiques et solidaires. Un pôle de recherche action dont l’objectif est de montrer par la pratique, qu’avec la volonté politique et des moyens d’actions: le monde de demain peut réconcilier l’homme et la nature, les identités culturelles et la mondialisation.

  6. Alors l’’éco-tourisme sera un véritable levier pour le développement local car il s’inscrira dans une dynamique globale, inspiré des valeurs du développement durable • Les touristes ne viendront plus seulement pour les beaux paysages, • Ils viendront aussi pour la qualité des échanges avec la population Tout cela formera une véritable dynamique pionnière au service du vivre ensemble et du développement durable. • La garantie de trouver un environnement sain, • de manger des produits bio • Ils viendront pour avoir une vision du développement durable • appliquée à la ruralité africaine • pour apprendre sur le développement, • la solidarité, l’inter-culturalité.

  7. La création d’une zone de production biologique sur l’ensemble du Bas-Falaises : Un pôle d’attraction économique pour des marchés à forte valeur ajoutée. La configuration géologique des falaises est ici un avantage. Elle forme une frontière naturelle des plus distincte. La culture du coton, du riz, du sésame et du soja bio sont des productions pour lesquelles le marché existe et qui conviennent parfaitement au potentiel agraire des terres du Bas-Falaises. A cela s’additionne la valeur ajoutée d’un label bio sur le karité, le miel, le néré, les mangues et l’ensemble des productions locales. La perspective d’une zone de production biologique intéresse vivement les opérateurs. Elle offre la garantie d’un produit de qualité supérieure, facilite considérablement la logistique et systématise la reconnaissance d’un label de qualité. C’est le pilier central de la dynamique globale précédemment citée Elle représente : la mise en place d’un plan de développement cohérent sur l’ensemble du territoire. Un label de qualité, une image de marque. L’intégration par les populations locales des valeurs du développement durable.

  8. Ont été recensés : L’étude s’est focalisée sur une présentation générale du Bas-Falaises de Banfora avec une attention particulière portée sur les sites autour des sources. Les sources Les sites coutumiers Les sites historiques Les sentiers Présentation de l’étude Elle fournie un outil pratique, facilitant la mise en œuvre de futurs projets, et favorisant la participation des populations locales. La faune remarquable Les sites remarquables Les sites de production de charbon Les sites pour campements touristiques Vous trouverez dans la version informatique, plus de 2000 photos triées, classées et compressées qui illustrent les 210 points géo- référencés lors de la phase terrain Les bas fonds Les personnes ressources Les jardins maraîchers Les préoccupations des populations locales Photos falaises\Diapo total falaises

  9. Les villages de la zone d’intervention : Sokorani Dramandougou Niawaré Méh Noumoundara Pouanya Socoura Dingasso Banko Finlande Kouakoualé

  10. Sur cette carte sont localisés : Les gravures rupestres Les lieux de cultes Le patrimoine culturel les anciens villages Les sites historiques

  11. L’étude des pratiques coutumières dans les falaises révèle des contradictions. Elles sont l’expression d’une fracture entre le monde moderne et la société traditionnelle Les traditions n’ont cessé d’évoluer au fil du temps … Elles se figent avant de mourir « Sommes-nous capables de comprendre et d’assumer que la richesse de l’humanité tient à la multiplicité de ses cultures… abordons le sujet non comme de vieux dossiers à classer avant de les mettre au musée, mais comme les fondements, malades certe mais bien vivants, de l’africanité. C’est le fil commun aux peuples premiers des 5 continents, la genèse du divin, Le refuge du Sens et du lien. Des ateliers entre techniciens avertis, initiés, et notables des falaises seraient ici d’un grand secours dans la mesure où ces cultures sont les « corps à penser » d’une inaccessible vérité ? » Les expressions artistiques offrent la possibilité de parler du sacré sans tomber dans la perversion d’un folklore recomposé. Michelle Caznave

  12. Les Gravures Rupestres Crique des étranges traces (près de la crique de Pouanya) Caverne de L’ancien village Gravure de lezard (Djenedjan) Les Gravures Panoramiques de Djénédjan Le Lion de Kaderbougou Gravure Wempea

  13. Le patrimoine naturel

  14. 9 bijoux de biodiversité dans les falaises Le crocodile faux gavial • Le léopard • Le Rolanfia banforasis • Le Pentadesma Byrtiracé • Le natrix anoscopus • Les éléphants • Orchidées arborescentes • Droséra Zone.Interet.Conservatoir.Ornithologique

  15. Les outils Du tourisme Approche commerciale : Un produit adapté aux différents publics.

  16. Le cadre éthiqueLa charte d’accueil paysan* pour les pays du pourtour méditerranéen définit bien l’état d’esprit général et offre une bonne base de travail.*Accueil Paysan:Réseau international de paysans qui devant le phénomène d’exode rural, font de l’accueil un moyen de préserver leur cadre de vie et la qualité de leurs productions. Créer et développer un espace d’échanges, de dialogues et de débats avecl’ensemble de la population pour discuter de l’opportunité du tourisme comme moyen de développement local. Faire du tourisme un élément de la stratégie globale de développement durable du territoire et de lutte contre la pauvreté Favoriser les emplois locaux en matière touristique en complément des activités économiques déjà existantes 5a- Reconnaître le rôle et un statut des femmes dans les activités touristiques 5b- Veiller à ce qu’elles bénéficient des retombées économiques sociales et éducatives des activités touristiques 6a- Contribuer à une meilleure protection et valorisation de l’environnement : respect des ressources naturelles et biodiversité 6b- Gérer de manière concertée l’affectation et l’usage des ressources naturelles disponibles sur le territoire d’accueil Privilégier et valoriser les produits locaux alimentaires et artisanaux dans l’activité touristique Considérer la sensibilisation et la formation continue de l’ensemble des acteurs comme un élément fondamental dans tout projet touristique. Evaluer de façon permanente les impacts positifs et négatifs du tourisme pour les populations et l’environnement Mutualiser les moyens et les compétences des membres du réseau pour assurer un développement solidaire dans une perspective d’autonomisation. Créer un espace permanent de concertation pour favoriser la réflexion et la participation citoyenne dans les activités touristiques.

  17. Eviter les dérives possibles d’un tourisme non maitrisé Il faut être capable de proposer un outil à la mesure du flux touristique. Accompagner les rencontres interculturelles d’une réflexion sur le vivre ensemble, Il faut également structurer les dons faits par les touristes aux villageois La solidarité, le respect, l’honnêteté, la dignité sont des valeurs qui s’entretiennent, des valeurs chères à la vie au village. Il est de notre devoir de faire en sorte qu’elles y restent. Les falaises connaîtront dans les prochaines années un afflux de visiteurs. Pour pallier les aspects négatifs « du Blanc qui passe », il faut associer en parallèle, des relations entre occidentaux et populations locales qui s’inscrivent dans la durée. Celles-ci peuvent se concrétiser à travers des jumelages ou des partenariats entre des villages, des associations ou des éco-sites. Elles demandent aussi des volontaires qui viennent passer plusieurs mois dans un village des falaises.

  18. Gestion des flux touristiques. Imaginez, l’impact d'un réseau associatif œuvrant en lien étroit avec les élus locaux, sur l’ensemble des secteurs du développement local. Les CVD et les conseillers villageois sont fortement épaulés et reconnus dans leur fonction. L’émulsion nécessaire à la réussite d’une approche participative se répand sur l’ensemble du territoire Les touristes peuvent faire des dons dans un cadre sain et structuré, Les séjours touristiques eux-mêmes sont enrichis d’une conscience solidaire Les associations peuvent accueillir des volontaires occidentaux qui aident à préserver un cadre sain entre les touristes et la population locale. Ce réseau associatif accompagne des initiatives de jumelages avec l’Europe.

  19. Un réseau de compétences qui représente déjà l’innovation et la recherche. Architectes sans frontières : Eco-construction La Genèse : Biocarburant (Jatropha) Autonomie énergétique des moulins Clark Lungren : Elevage de porcs-épics, de phacochères, d’antilopes… APAF : (Association pour la promotion de l’agro-foresterie) Fertiliser les champs par les arbres Projet PHAVA : Collaboration Tradipraticien – Médecine conventionnelle

  20. 8 Superbes Randonnées ! Le sentier de Tiéfo Amoro Les jardins des silures sacrées Quand Samori rencontre Marie (2,8km) La balade des 3 sources (5,2Km) La randonnée des Massatiés La boucle de Toussiana Le sentier de la cité perdue Les Grandes Sauvages de Dramandougou

  21. 3 petites faiblesses Entre Darsalami et la route de Kounima… Entre Péni et Sokorani… Entre Finlande et Méh…

  22. La formation des guides Inspirée de l’initiation traditionnelle, elle s’adresse aux jeunes villageois volontaires de 18 à 25 ans. Les guides assurent la transmission de l’identité culturelle et participent au dialogue des cultures. La formation est agrémentée d’une randonnée de plusieurs jours d’un bout à l’autre des falaises. Pendant cette traversée, les élèves rendent visite aux « vieux pères » des villages qui leurs transmettent l’essence de la culture locale.

  23. Les Campements « sauvages » Les Campements Communaux Les Campements stratégiques Les Campements villageois Les Campements Associatifs Ils sont autant de lieux de vie où émergent des initiatives qui visent à réconcilier l’homme, le vivant et la terre. On distingue 4 types de campements : Les campements assurent la gestion, la sauvegarde et la valorisation des sites sur lesquels ils sont implantés Les campements communaux Les campements privés ou associatifs Les campements villageois Les campements « sauvages » Construire en matériaux locaux Toilette sèche Economiser l’eau Produire et Consommer local Gestion des déchets + Gnafongon 8 km de Banko

  24. 18 concessions villageoises proches des falaises répondent aux critères suivants : les frais de participation Le réseau des chambres d’hôtes a débuté en 2005 dans le but d’accueillir les bénévoles de l’association D.O.U.SE le visiteur paye une adhésion à l’année qui revient au réseau villageois organisé en association. Au moins une personne de la cour parle français Mettre une case traditionnelle pour 3 personnes à disposition Des conditions d’hygiène alimentaire acceptables. Le réseau des chambres d’hôtes peut s’intégrer dans le réseau international « Accueil Paysan ». Il paye ensuite 1000 Fr pour la nuit et le repas du soir. Le petit déjeuner et le repas du midi sont à prévoir dans le sac à dos. 3- 4 étrangers maximum par jour et par famille.

  25. Les 3 piliers de la dynamique Alternative – Ecologique - Solidaire La zone de production biologique L’éco tourisme La mise en œuvre Le collectif associatif Protection des écosystèmes et pôle d’attraction économique Sauvegarde et Valorisation du patrimoine local Approche participative et innovation

  26. La musique du développement Pas de route sans cadre de gestion des ressources naturelles et schéma d’aménagement du territoire. Pas de restriction de la fréquentation des sources sans forage. Pas d’interdiction de la production de charbon sans alternative économique. Un développement harmonieux avance en rythme et suit la partition Pas de nouveaux jardins maraîchers sans formation en culture biologique. Pas de tourisme sans cadre éthique.

  27. Un projet viable L’entretien annuel des sentiers est estimé à 2.500.000 Fr cfa La cotisation peut atteindre 15 000 Fr cfa par personne Elle est répartie entre : Les groupements villageois forestiers Le réseau des chambres d’hôtes Les frais généraux de fonctionnement L’objectif est de remettre dans les mains des populations locales, un outil dont les recettes en assurent déjà le fonctionnement. Les frais de gestion des 12 campements sont estimés à 7.500.000 Fr cfa par an Ils seront financés à travers les cotisations des touristes aux « falaises de Banfora » A travers une trentaine de séjours touristiques à organiser dans les falaises, l’A.S.P.A.C* pense avoir déjà la clientèle suffisante pour combler les dépenses citées ci-dessus. Cette cotisation valable un an offre plusieurs services : L’accès au réseau des chambres d’hôtes L’accès aux campements sauvages L’appuie logistique pour organiser les séjours En cas de fréquentation supérieure à 500 touristes par an, une tranche solidaire peut être ajoutée pour des projets de développement local *AS.P.A.C: (Association pour la sauvegarde du patrimoine artistique et culturel) Organisation de séjours touristiques nourris de valeurs humanistes.

  28. La mise en place du tourisme s’effectuera progressivement sur 5 années : Ouverture possible des sentiers éco-touristiques Décembre 2010 Les aménagements s’échelonneront sur 3 ans, à raison d’un tiers des investissements par an La gestion des campements sera pris en charge les 3 premières années, avant d’être remise aux populations locales

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