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L’ultime abus des enfants Par Palestinian Media Watch Analyse visuelle no. 1 - 23 avril 2002 * *Tout le matériel cité est disponible en CD-rom ici : info@pmw.org.il.
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L’ultime abus des enfants Par Palestinian Media Watch Analyse visuelle no. 1 - 23 avril 2002 * *Tout le matériel cité est disponible en CD-rom ici : info@pmw.org.il
Palestinian Media Watch a rassemblé une évidence substantielle à l’effet que l’Autorité palestinienne (AP) encourage les enfants palestiniens à chercher la mort en tant que martyres. Cette présentation vous en donne des exemples. Partie 1 : Encourager les enfants à devenir des martyres Partie 2 : Succès de la stratégie de l’AP
Partie 1 : Encourager les enfants à devenir des martyres Ce dessin, qui montre un enfant martyre mort, apparaît dans des livres des écoles palestiniennes de 7e année, avec le poème suivant qui glorifie le martyr :
Le martyrepar Abd El Rahim Mahmud « Je tiendrai mon âme dans ma paume Et je la jetterai dans l’abysse de la destruction... Je vois ma mort, Je me hâte vers elle... Le son des armes m’est agréable Et mon âme se réjouit du flot du sang… Telle est la mort des vrais hommes Et pour ceux qui cherchent une mort noble, la voici… » Notre langue arabe, pour la 5e année, page 60 ; Guide d'amélioration de la langue arabe, pour la 12e année, page 84 ; Notre belle langue, pour la 7e année, partie A, page 97 ; Télévision de l'AP, 27 octobre 2000, et autres émissions. Ce poème est récité par coeur par des enfants à la télévision de l’Autorité palestinienne.
Les livres d’école encouragent les enfants à ne pas craindre la mort en leur enseignant que la mort est prédestinée et que le martyre vaut mieux que n’importe quelle autre mort. « Le Musulman se sacrifie pour ses convictions et mène le Djihad (guerre sainte) pour Allah. Rien ne l’arrête parce qu’il sait que l’heure de sa mort est prédestinée et qu’il vaut mieux mourir en tant que martyre sur le champ de bataille que de mourir dans son lit … » Éducation islamique, 8e année, page 176* *Ministère de l’Éducation de l’AP, basé sur un livre Jondanien.
« Que le martyre est doux » pour les enfants Les images suivantes proviennent d’un des nombreux films palestiniens qui encouragent le martyre. • Dans cette séquence, on essaie de diminuer la peur innée de la mort chez les enfants en présentant le martyre comme étant sans douleur et même serein. • Ce passage montre les derniers jours dans la vie d’un jeune garçon. • Sa lettre d’adieu explique qu’il a volontairement choisi la mort :
[Le garçon quitte normalement la maison pour aller à l’école. Il ne révèle pas son plan.]
Le père reçoit une « lettre d’adieu » : « Ne soit pas triste, mon cher père, et ne pleure pas mon départ. Je deviens martyre pour mon pays… Pour mon pays je me sacrifie. »
« Lettre d’adieu » : « Avec détermination et désir, j’ai hâte. »
« Lettre d’adieu » : « Qu’il est doux le martyre quand j’enlace ma terre. »
En 2001, la télévision palestinienne a diffusé presque tous les jours cette glorification du sacrifice d’un enfant. Souvent 2 et 3 fois par jour.
Les médias annoncent ouvertement que les enfants cherchent la mort : Lorsque Wajdi (14 ans) est mort, le quotidien officiel de l'AP a glorifié ce qu'il a appelé son désir de mourir : : « Le martyre Wajdi Al-Hattib, 9e année, a répondu à l'appel d'Allah et il est devenu martyre, comme il le souhaitait. Il disait à ses amis : « Quand je deviendrai martyre, vous distribuerez du gâteau. » et il a réalisé son voeux le plus cher. Il a atteint les cieux avec Allah. (Le professeur de gymnastique de Wajdi :) « Wajdi m'a demandé de distribuer du gâteau lorsqu'il deviendra martyre… ». Ses camarades de classe ont juré de faire comme lui jusqu'à la libération de Jérusalem...» [Quotidien officiel de l'AP, Al-Hayat Al-Jadida, 9novembre 2000] Wajdi Al-Hattib
L’Autorité palestinienne dit que les enfants sont déçus lorsqu’ils ne sont que blessés parce qu’ils veulent mourir en martyres. Ramadan Saadi Abed Rabbo, 13 ans, blessé : « Mon but n’est pas d’être blessé mais d’atteindre quelque chose de bien plus noble : le martyre. » [Quotitien officiel de l’AP, Al-Hayat Al-Jadida, 8 novembre 2000] « Sa’ed Osallah, 11 ans, le garçon blessé du camp de Jebalya a dit : « Nous sommes tous des martyres potentiels pour Jérusalem et pour la patrie. » [Quotitien officiel de l’AP, Al-Hayat Al-Jadida, 6 novembre 2000] « Alfayumi, 11 ans, blessé, dit que mourir en tant que martyre pour Allah et pour la patrie est une obligation pour chaque Palestinien. » [Quotidien officiel de l’AP, Al-Hayat Al-Jadida, 6 novembre 2000]
Ce reporter demande à un élève de 2e année s’il a peur de mourir en luttant contre Israël. Quand l’enfant hésite, le reporter lui donne la réponse en hochant la tête, signifiant « non », et l’enfant répond « non ». Même des enfants de 7 ans sont encouragés à devenir des martyres.
Message d’Arafat aux enfants, à la télé de l’AP : « Devenir des martyres est le message le plus fort que vous puissiez envoyer au monde. » Question : « M. le Président, quel est votre message aux enfants palestiniens ? » Arafat : « …Cet enfant, qui tient une pierre et qui fait face au tank – n’est-ce pas le message le plus fort au monde que celui d’un héros qui devient martyre ? Nous sommes fiers d’eux…» [Télévision de l’AP, 15 janvier 2002]
On dit aux enfants palestiniens de « suivre » un enfant martyre au paradis. • Mohammed Al Dura est sensé avoir été tué dans un échange de tirs qui était télévisé. Il a été transformé en symbole pour les enfants palestiniens. • Pour rendre le « paradis » attrayant aux enfants, l’AP diffuse un vidéo où un acteur joue le rôle de Al Dura jouant au paradis des enfants.
Le vidéo commence par Al Dura au paradis qui appelle les autres enfants palestiniens à le suivre : • « Je vous fais signe non pas pour vous dire adieu, mais pour vous dire suivez moi. » • [Signé] « Mohammad Al Dura. »
Au paradis des enfants martyres : • il cours sur la plage • « Qu'il est doux, le parfum des martyres ! Qu'il est doux, le parfum de la terre dont la soif a été étanchée par le sang qui coule à flots de leurs jeunes corps ! »
Il joue au cerf-volant « je m’en irais sans peur et sans larmes… »
Il y a même une grande roue au paradis « Qu’il est doux le parfum des martyres »
Post Scriptum : Après que Palestinian Media Watch eut signalé ce vidéo à la chaîne américaine NBC TV, l’AP a mis en doute la crédibilité de PMW et de NBC. Pris en flagrant délit d’inciter les enfants à se suicider, l’AP a immédiatement retiré le vidéo de sa télévision. Le vidéo a ensuite été modifié : la phase « suivez-moi » et la scène de la grande roue ont été enlevées et le vidéo a recommencé à être diffusé régulièrement. Le texte : « Qu'il est doux, le parfum des martyres ! Qu'il est doux, le parfum de la terre dont la soif a été étanchée par le sang qui coule à flots de leurs jeunes corps ! » ...continu à être diffusé.
Ces petites filles ont reçu des affiches qui qualifient la première femme à se faire exploser, Wafa Idris, d’héroine et d’idole. [Al-Ayyam, 1er février 2002]
Les médias citent régulièrement des parents qui décrivent leur joie à l’annonce de la mort de leurs enfants : « Le plus beau cadeau de la Fête des mères que j'ai jamais eu a été la mort de mon fils Abbas en tant que martyre. » [Mère de Abbas Al Awiwi, quotidien officiel de l’AP, Al-Hayat Al-Jadida, 21 mars 2001]
Partie 2 : Le succès de la stratégie de l’AP Malheureusement, la manipulation tragique des enfants par l'AP a un grand succès : « 72 % des enfants de Gaza expriment le désir de devenir des martyres… » [‘Sout Al-Nissa-Voice of the Women’, Al-Ayyam, 24 janvier 2002] « 63 % d’entre eux [les enfants] disent qu’ils veulent devenir des martyres. » [The Eighth Day, Al-Ayyam, 3 mars 2002]
Karam - 12 ans - écrit sa propre annonce de sa mort... « Avant d’être blessé, Karam annonçait sa propre mort sur les murs de sa maison et décrivait de sa main l’honneur du martyre : « La famille Al-Kard annonce la mort de leur martyre courageux, Karam… » » [Quotidien officiel de l’AP, Al-Hayat Al-Jadida, 30 novembre 2000] Mohammad demande à Allah de devenir martyre... « L’enfant martyre Mohammad Abu Tahun a écrit ses derniers mots dans son livre d’école : « Les martyres vont aller au paradis, et je serais parmi eux, qu’Allah soit loué… »» [Quotidien officiel de l’AP, Al-Hayat Al-Jadida, 8 novembre 2000]
Une mère dont les deux fils sont morts... Mes fils voulaient être des martyres : [‘Sout Al-Nissa-Voice of the Women’, Al-Ayyam, 28 février 2002] [Le premier fils] : « Il écrivait son amour pour sa patrie… et sa volonté de devenir matyre… Il disait qu’il était un martyre. Sur un de ses livres d’école on trouve : « Le martyre héros Yasser Sami Al-Koussba est mort en martyre sur la terre de Palestine… »»
[‘Sout Al-Nissa-Voice of the Women’, Al-Ayyam, 26 février 2002] Le second fils : « Quelques jours avant de devenir martyre, il a écrit cette phrase sur son cahier d’école : « Mère, ne me pleure pas si je suis tué. La mort ne me fait pas peur. J’aspire à devenir un martyre. »»
La mère décrit sa fierté : « Après avoir lu ce passage, le visage de Fatma refléta la fierté et l’honneur qu’elle ressentait pour le sacrifice de ses fils et son propre sacrifice. « Qu’Allah soit loué, j’ai donné naissance à des héros. »» [‘Sout Al-Nissa-Voice of the Women’, Al-Ayyam, 28 février 2002]
Des enfants de 10, 11 et 12 ans s’enfuient pour devenir des martyres. « Les résidents du village palestinien de Yassid ont retrouvé les fillettes disparues, agées de 10, 11 et 12 ans, après les avoir cherchées toute la journée. Il semble que les enfants cherchaient Jérusalem pour y devenir des martyres. Elles ont dit qu’elles allaient prendre des armes et aller à Jérulalem pour devenir des martyres et que les points d’inspection israéliens ne pourraient pas les empêcher de réaliser leurs aspirations. » [Al-Quds, 7 juin 2001]
« Les enfants de Gaza jouent au jeu du martyre au lieu de jeux d’enfants » ... [Quotidien officiel de l’AP, Al-Hayat Al-Jadida, 26 décembre 2001]
… et s’arrachent le rôle de martyre. « Nada, une fillette de 7 ans, dit à ses amis : « Jouons le jeu du martyre ! » Les enfants apportent un vieux drap qu’ils étendent sur le sol. Ensuite, ils se disputent pour jouer le rôle du martyre. Fa’iz, 6 ans dit : « Tu étais le martyre hier. Aujourd’hui, c’est à mon tour ! Je suis plus jeune que toi. Je veux être celui qui meurt !»» [Quotidien officiel de l’AP, Al-Hayat Al-Jadida, 26 décembre 2001]
Conclusions Les Palestiniens présentent le martyre à leurs enfants comme quelque chose d’idyllique, quelque chose que l’on attend d’eux. Ce que vous venez de voir n’est qu’un exemple de ce qu’ils font. Le système d'éducation de la future génération de Palestiniens, qui les poussent à voir le martyre comme un idéal, aura des répercussions tragiques, et ce même si seulement 1 % des enfants accomplissent leur « devoir ». Les victimes de leur terreur seront Israël, d'autres démocraties occidentales et, bien entendu, les enfants eux-mêmes. Le mauvais traitement des enfants par l'Autorité palestinienne est une honte et fait des Palestiniens le groupe qui maltraite le plus les enfants de toute l'Histoire !
Palestinian Media Watch Analyse visuelle no.1 - 23 avril 2002 * Visitez le site de PMW : www.pmw.org.il Pour recevoir les bulletins de PMW, envoyez un courriel vierge à reports-subscribe@pmw.org.il *Le matériel visuel de cette présentation est disponible sur le site Internet et sur CD au bureau de PMW.