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La Toussaint est une fête merveilleuse, réconfortante, pleine d’espoir. Année après année, cette fête nous rassure sur le sort de nos défunts : ils sont dans la joie de Dieu, avec tous les saints, et saints comme eux. Comme eux - mieux qu’eux sans
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La Toussaint est une fête merveilleuse, réconfortante, pleine d’espoir.
Année après année, cette fête nous rassure sur le sort de nos défunts : ils sont dans la joie de Dieu, avec tous les saints, et saints comme eux. Comme eux - mieux qu’eux sans doute, car ils connaissent tant nos besoins ! - ils sont près de nous, et à même de nous venir en aide.
Cette fête nous rassure aussi sur ce qui nous attend après notre grand passage : la béatitude éternelle, le bonheur éternel, la connivence sans fin avec notre Père et avec tous ceux que nous aimons.
Dans notre région, chaque famille a vu partir vers « les Amériques » le meilleur de ses fils, pour se faire la-bas une brillante situation. Et certes la maman pleurait à ce départ qui était, le plus souvent, définitif… Elle avait beau savoir qu’il partait trouver une vie meilleure, la séparation était là...
Ainsi en est-il de la mort : nous avons beau savoir qu’ils partent pour une vie meilleure, pour la vraie Vie, nous ne pouvons nous empêcher de regretter leur présence visible, charnelle, près de nous...
Et pourtant, sans doute sont-ils plus près de nous que de leur vivant ! Si nous y prêtons attention, nous percevons leur aide. Et c’est, je crois, les empêcher de jouir vraiment de leur félicité que de les pleurer sans vouloir se laisser consoler par la vie qui continue.
La parabole dite du « fils prodigue » nous montre bien le Père courant au-devant de ce fils qui lui revient, et le serrant dans ses bras, sans souci pour ce qu’il a pu faire avant ce retour… (Et il faut bien se souvenir que ce fils, selon la loi de Moïse, était doublement impur : pour avoir fréquenté des filles de mauvaise vie, et pour avoir gardé des porcs, animaux impurs par excellence ! Donc il ne fallait pas s’en approcher...)
Il faut aussi se remémorer la parabole du festin ! Tous les pouilleux ramassés dans les creux des talus sont entrés dans la salle des noces… Seul est resté dehors celui qui A REFUSE de revêtir le vêtement rituel. Même là, le Maître de maison intervient encore : « mon ami… » Jusqu’après la mort, Dieu respecte notre volonté, et ne s’imposera pas pour l’éternité à qui ne le désire pas...
Mais je me demande bien s’il y aura, après la mort, quelqu’un d’assez fou pour renoncer à Dieu, une fois qu’il l’aura entrevu ?
Quoi qu’il en soit, en cette belle fête, réjouissons-nous avec tous les saints : les illustres et les modestes, et tous ceux de notre famille ou de notre entourage, et qui nous ont précédés près de Dieu… Ils nous y attendent et préparent la fête de notre arrivée...
Texte : Jacky Cadres pris sur un CD de cliparts de Micro-Réalisations Musique : In paradisium Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.fr/