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Pour une histoire autre: L’Asie comme carrefour mondial. 7 septembre 2010. 1.L’Asie des moussons. « L’eau est tout ce que l’on a dit qu’elle est: union, transport, échange, rapprochement, à condition que l’homme s’y efforce, accepte de payer le prix…». Fernand Braudel. 2. L’Asie des moussons.
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Pour une histoire autre: L’Asie comme carrefour mondial 7 septembre 2010
1.L’Asie des moussons « L’eau est tout ce que l’on a dit qu’elle est: union, transport, échange, rapprochement, à condition que l’homme s’y efforce, accepte de payer le prix…». Fernand Braudel
2. L’Asie des moussons Delta du Mékong
4. Le monde de l’océan Indien • Grosso modo, on peut diviser le monde de l’océan Indien en quatre parties : 1) L’Asie de l’Ouest couvre l’espace maritime relié par les ports d’Ormuz, d’Aden, la Mer Rouge, s’étendant jusqu’à Mombasa, Kilawa et Mogadiscio en Afrique orientale; 2) l’Asie du Sud, c’est-à-dire l’Inde, est située au cœur de l’océan qui porte son nom, donnant à la fois sur l’ouest et l’est grâce à ses ports comme Cambay, Madras, Surat, Goa et Calicut; 3) l’Asie du Sud-Est, situé entre l’Inde et la Chine, une zone extrêmement riche dont sa ville portuaire de Malacca est connue de l’Est en Ouest et 4) toute la façade côtière de la Chine, éparpillée par les ports de Shanghai, Canton, Fujian et Fuzhou. Autrement dit, l’océan Indien, l’Asie au sens le plus large du mot, s’étendait des ports de la Mer Rouge en Égypte jusqu’à la Mer de Chine. Il comptait 73 millions de km², presque tout aussi grand que le monde atlantique.
5.Les routes entre l’Orient et l’Occident (1er siècle de notre ère)
9.Les villes-entrepôts « Lorsque les bateaux-trésors arrivèrent à Malacca on édifia une enceinte de palissades (…). À l’intérieur de cette première enceinte (…) on construisit des magasins et des dépôts. (…) Les navires qui étaient partis dans diverses contrées revenaient en ce lieu pour se rassembler. (…) On attendait ensuite que le vent du sud soit parfaitement favorable (pour le retour) ». Ma Huan (1380-1460).
13.Zheng He « La flotte qu’a rassemblé Zheng He témoigne assurément du haut niveau des techniques navales chinoises. L’utilisation systématique de la boussole marine et du gouvernail d’étambot, de voiles de bambou tressé, de nattes ou de toile (…), la mise en œuvre de connaissances impressionnantes en matière d’astronomie, de géographie et de cartographie, le recours à des navires pourvus de caissons étanches, construit sur le modèle du bambou dont la coupe donne l’idée des premiers compartiments, permettent d’affronter la haute mer et de naviguer jusque sur les côtes orientales de l’Afrique. La flotte chinoise est composée, lors de la seconde expédition, de 48 imposantes jonques, parfois lourdement armées, et transporte plus de 27 000 hommes ». François Gipouloux, La Méditerranée asiatique
14.La naissance d’une mer islamisée? Ibn Battuta Empire Mughal