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LAMALOU-LES-BAINS Diaporama de Jacky Questel
Fin décembre 2011. Nous voilà en va-cances chez notre amie Bernadette, à Alignan-du-Vent (Hérault) et nous en profitons pour découvrir la ré-gion. Aujourd’hui, nous allons toutes les trois jeter un coup d’œil à Lama-lou-les-Bains, la ville aux vingt sour-ces thermales ! Comme d’habitude, il ne s’agit pas d’une visite complète et détaillée, mais de quelque photos glanées au hasard d’une trop rapide promenade. De quoi vous donner envie, peut-être, d’aller découvrir par vous-mêmes et plus en profondeur toutes les richesses de cette belle ville.
Nonchalamment appuyées au piles du pont, les déesses porteuses d‘eau accueillent les personnes entrant dans la ville. Ces sculptures de 6 m de haut, qui représentent des Porteuses d'eau, sont l'oeuvre de Mariko. Cette femme sculpteur s'initie très tôt à son art, à Madagas-car, La Réunion, l'île Maurice, au Kénya... Ses oeuvres sont très inspirées de la sculpture africaine. Ses Porteuses d'eau furent installées à Lamalou en 2000 Mais autre chose a attiré notre curiosité : le panneau indiquant « la forêt des écrivains combattants. » Et encore une fois Internet m’a renseigné.
La forêt des écrivains combattants est une forêt du département français de l’Hérault, baptisée en l’honneur d’hommes et femmes de lettre morts pen-dant les deux guerres mondiales. En 1930, des inondations ravagent notam-ment l’Hérault. Le déboisement est mis en cause et la replantation est sou-haitée par les pouvoirs publics. L’Association des écrivains combattants, décide, en 1931, de participer à ce mouvement en créant la forêt des écri-vains combattants, plantée de pins et de cèdres sur 135 hectares. Le projet a été monté par Emmanuel Bourcier, écrivain et ancien combattant, rejoint par un pépiniériste, Francisque Lacarelle, qui planta à ses frais dix mille arbres. Il s’agit alors de conserver la mémoire d’écrivains morts pendant la Première Guerre mondiale. En 1938 a lieu l’inauguration des allées et des bornes portant les noms d’écrivains disparus, ainsi que des œuvres monumentales réalisées par le sculpteur Paul Moreau-Vauthier (1871-1936) : une stèle et, au centre d’une clairière, une table de six mètres de circonférence représentant une Croix de guerre. Le 13 juillet 1952, Pierre Chanlaine, président l’Association des écrivains combattants, remet la propriété de la forêt à l’État. Elle devient une forêt domaniale et est aménagée comme site de promenade. Les noms d’écrivains morts pendant la Deuxième Guerre mondiale sont ajoutés.
Dans la ville,de beaux parcs, ornés de kiosques, fontaines et statues.
Quelques données sommaires sur cette ville ! Le nom de Lamalou vient du ruisseau qui traverse la commune, il s'appelait "Malou" ou "Betoulet" pour devenir Bitoulet. Les sources sont apparues au XI° et XII° siècles suite à des perce-ments dans des galeries minières. En 1907, le premier établissement thermal est inauguré : les Bains de Lamalou sont alors indiqués pour les rhumatismes, les scia-tiques... Après la révolution, deux autres établissements thermaux sont créés. Par la suite, ils seront transformés en centre de rééducation. La chaîne thermale du soleil rachète en 1986 l'établissement ther-mal. Aujourd'hui, Lamalou est réputé pour son thermalisme, mais aussi pour la rééducation fonctionnelle ainsi que pour le tourisme de pleine nature.
Le casino et le théâtre (ci-dessus) appartiennent à un ensemble Belle Époque datant de 1894. Lamalou présente notamment un festival d’opérettes.
Une fontaine aux tritons. Les fontaines sont légion dans cette ville d’eaux, et rivalisent d’originalité.
La place de la fontaine au triton. Je vous avoue que, pour ma part, j’ai beau-coup apprécié l’élégant mouvement de cette rampe d’escalier.
Les promeneurs ou les curistes fatigués trouveront toujours un kiosque ou un banc pour se délasser.
Lamalou-Les-Bains possède beaucoup de beaux immeubles cossus.
Paul Coste Floret fut mai-re de Lamalou-Les-Bains de 1953 à 1959 puis de 1971 à 1979. Son buste est placé de-vant la casino dans le square situé avenue du maréchal Joffre
Le fin clocher de l’église Saint Pierre se dresse sur la place. Nous sommes entrées. Tout d‘abord parce que j’aime bien visiter les églises (je crois que vous vous en êtes aperçus !) Mais aussi – oserais-je l’avouer ? – parce que j’avais envie de voir la crèche. E la crèche était là, vous aurez donc droit à quelques photos !
Une église claire, spacieuse, aux voûtes en ogives joli-ment soulignées. Les bancs bien alignés, le dessin des voûtes, les piliers, on a une impression de géométrie, d’ordre… Les vitraux figuratifs éclai-rent l’ensemble.
Le 25 décembre étant passé, l’Enfant Jésus état là lui aussi.
Un dernier coup d’œil à cet imposant vitrail. La nuit arrive vite, il faut rentrer.
Le ciel nous gratifie d’un magnifique coucher de soleil: il fera beau demain, promesse d’autres découvertes !!!
Photos : YonneTexte : JackyMusique : Frédéric Chopin – Nocturne n° 1 Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.fr/