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Diaporama de Jacky Questel. EN ALLANT DES PONTS DE CE à NANTES. - II -. Les Ponts de Cé – Nantes soit 96 km Chalonnes – Nantes soit 50 km environ et environ 6 h de route.
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Diaporama de Jacky Questel EN ALLANT DES PONTS DE CE à NANTES - II -
Les Ponts de Cé – Nantes soit 96 km Chalonnes – Nantes soit 50 km environ et environ 6 h de route
Nous avons passé un long moment à Saint-Florent-Le-Vieil, attirées par la belle église abbatiale. Et puis j‘avais de vagues notions historiques qui flottaient nébuleusement dans mon esprit… Comme nous admirions la Loire et suivions l’évolution des oiseaux volant, tournoyant et plongeant au dessous de nous, un cyclo-touriste arrêté près de nous a entrepris de nous faire un cours d’histoire. Il nous a fait remarquer le panneau qui un peu plus loin, mentionnait le départ de la "guerre des géants", célèbre épopée vendéenne. Les brumes de mon cerveau commençaient à se dissiper ! Et il nous a montré plus loin au fil de la Loire une île tranquille, paradisiaque avec ses petites maisons prenant le soleil : et pour-tant cette île s’appelle "l’Île Batailleuse". Enfin, il nous apprend que le tombeau du fameux Général vendéen Bonchamps est dans l’église derrière nous. En voilà, des découvertes à faire ! Nous remercions chaleureuse-ment notre aimable guide, apparemment un amoureux fou de sa région !
L'Âme d'un Pays en sa part la plus irréductible et la plus haute, ne se sauve pas une fois pour toutes : elle se sauve, comme celle d'un être, à chaque instant de son existence, jusqu'à la consommation de la durée. L'ÉPOPÉE VENDÉENNE NE FUT UNE "GUERRE DE GÉANTS" QUE PAR L'ESPRIT QUI L'ANIMA. ENLEVEZ L'ESPRIT, IL N'Y A PLUS DE "GUERRE DE GÉANTS". MAIS IL Y EUT L'ESPRIT. à tous les vendéens de chez nous, nos Aïeux, et, par eux, à tous ces "vendéens" de la terre qui, comme eux, ne se sont un jour finalement soulevés - jusqu'au sacrifice même de leur sang - que pour sauver leur âme, dans le sentiment profond qu'ils avaient alors qu'on voulait leur voler leur âme, et qu'en voulant leur voler leur âme, on voulait aussi leur voler leur éternité. Magnifique texte de Maurice Courant, trouvé sur Internet.
J’ai aussi trouvé sur Internet ce court texte, qui en dit si long : Pourquoi en mars 1793 tout un peuple s’insurge-t-il ? Pourquoi, en janvier 1794, le pouvoir révolutionnaire envoie-t-il une armée exterminer hommes, femmes et enfants, et anéantir cette portion de France ? Pourquoi cette épopée de sang, d’honneur et de gloire ?Pourquoi ce génocide ? La Vendée d’aujourd’hui cultive sa mémoire, car se souvenir est devoir d’homme libre… Je crois, par ces textes, vous avoir fait ressentir l’esprit de cette "Guerre de Géants", qui dressa tout un peuple contre une oppression étouffante. Je préfère vous laisser chercher vous-mêmes les renseignements purement historiques.
Les renseignements que je vous livre ci-dessous montrent que ce nom n‘a rien à voir avec les Guerres de Vendée. Mais nous démon-trent que, si l’âme des Vendéens est bien trempée, c’est qu’ils ont dû de tout temps la préserver… La première bande de Normands avait à peine quitté nos rives, qu'une seconde horde commandée par Sidric passait devant Vara-des et Saint-Florent pour aller piller Tours et ses environs : c'était au mois de novembre de la même année. Bientôt, ils ne se contenteront plus de passer, mais l'une de nos îles deviendra leur repaire : l'île Batailleuse. Cette île doit son nom à une bataille formidable qui d'après l'historien angevin Jehan de Bourdigné (XVI" siècle) s'y serait livrée sous Charlemagne. Malheureusement, il ne nous dit point ni entre qui, ni à quelle occasion. "Près duquel mo-nastère de Saint-Florent-le-Vieil, dedans le fleuve de Loyre est en laquelle les habitants du pays disent avoir été faicte une bataille du temps d'icelluy Charlemaigne, et fault dire qu'il y mourut grand nombre de gens, car par toute 1'ysle qui est bien grande, l'on ne sçaurait avoir besché en terre le plafond d'un pied, que l'on ne trouve des os de trespassez en très grant habondance". Avant cet événement, l'île s'appelait "l'île de Varades".
La belle église abbatiale Saint Florent, dont je vous parlerai plus lon-guement sur un autre diaporama
Bonchamps : Le 18 Octobre 1793, le général vendéen Charles-Artus de Bonchamps, blessé à mort au cours de la bataille de Cholet, s’illustre à Saint Florent le Vieil, par un geste de pardon. Il gracie 5000 prisonniers républicains détenus dans l’abbaye, alors que l’armée républicaine incendie et massacre aux alentours. Ce même jour, l’armée catholique et royale passe la Loire, marquant le début de la Virée de galerne. La terreur des exécutions a tristement promu Saint Florent le Vieil "haut lieu de mémoire de la Vendée mili-taire". Le geste de clémence de ce général vendéen a été immortalisé par le sculpteur David d’Angers, pourtant royaliste, mais dont le père se trouvait parmi les prisonniers. Ce monument, érigé en 1825, représente Bonchamps couché, le bras levé dans son élan magnanime. Le marbre blanc confère au person-nage, un caractère intemporel en renforçant l’éclat de cette exhortation à la paix.
En sortant de l’abbatiale et de tous ces témoignages de guerres, de tueries (mais aussi de pardon) j’avais besoin d’un peu de rêve… Et en voyant cette gloriette dont l’inférieur avait été percé pour une boîte aux lettres, je me suis bâti tout un roman ! J’imaginais quelque belle nostalgique venant rêver là à son amoureux lointain, et espérant avec tant d’impatience ses billets d’amour qu’elle fit percer cette ouverture pour les recevoir direc-tement et au plus tôt… Malheureusement l’examen plus minutieux des lieux me démontra que, si la belle venait rêver en la gloriette, un plancher la séparait obligatoirement de la fameuse boîte aux lettres… Et voilà comment s’effondrent les rêves… Plus prosaïquement, il faut reprendre la route. Nous traversons Le Marillais (toujours dans le 49) Et là, par le portail ouvert du cimetière, nous apercevons cet ensemble monumental. Nous n’aimons guère les photos de cime-tière, mais tout de même, ne pas vous montrer cela…
À plusieurs reprises, j’ai vu des parkings sommaires dédiés au covoiturage.
Je ne sais pas si ce viticulteur vend le petit vin nantais… Il semblerait qu’il vende plutôt des pommes. Mais où sont donc les pommiers ?
Nous sommes encore en Anjou, et cette croix doit avoir quelque rapport avec le monument situé un peu plus loin, "La croix de Charrette". En effet, François-Athanase de Charette de la Contrie, né le 21 avril 1763 à Couffé près d'Ancenis et mort fusillé le 29 mars 1796 à Nantes, est un militaire français qui a joué un rôle essentiel dans la guerre de Vendée à la tête de l'Armée catholique et royale du Bas-Poitou et du Pays de Retz. Il fut surnommé "Le Roi de La Vendée", et Napoléon Ier écrira de lui : "J'ai lu une histoire de la Vendée, si les détails, les portraits sont exacts Charette est le seul grand caractère, le véritable héros de cet épisode marquant de notre révolution, lequel, s'il présente de grands malheurs, n'immole pas du moins notre gloire. On s'y égorge, mais on ne s'y dégrade point, on y reçoit des secours de l'étranger, mais on n'a pas la honte d'être sous sa bannière et d'en recevoir un salaire journalier pour n'être que l'exécuteur de ses volontés. Oui, Charette me laisse l'impression d'un grand caractère, je lui vois faire des choses d'une énergie, d'une audace peu communes, il laisse percer du génie."
La Loire, majestueuse, débonnaire, nous accompagnera jusqu’à Nantes.
Non ce n’est pas de l’eau. Ce sont les immenses champs de primeurs, abrités sous tunnels de plastique, qui couvrent toute la région de Nantes, région ma-raîchère par excellence ;
Essayez d’imaginer le travail des maraîchers, et l’état de leur dos, certains soirs… Nous sommes à la Boiré d’Anjou.
Commune de la Chapelle Basse Mer, lieudit "la Pierre Percée". Cette sculpture de Pierre Gar-çon, implantée face à la Loire, est bien visible depuis la route. Elle représente une proue de bateau. "Ce torse de femme, symbole de maternité, c’est la Loire qui, depuis l’ère glaciai-re, permet la navigation et féconde la région, comme en témoignent les cultures vini-cole, horticole et maraîchère. Elle porte l’histoire des siè-cles, pleine d’assurance, face au vent du large."
Et voilà ! Au pied des remparts de Nantes se termine notre périple. Mais nous reviendrons sur ces découvertes, notamment sur une Route du Charbon dont nous avons vu le pan-neau. Alors, je vous y donne rendez-vous ! À bientôt ! Photo prise sur Internet
Photos Yvonne Texte : Jacky. Documentation de sources diverses, souvent trouvée sur place. Musique : Extrait du CD “Douce France “ : Moulin des amours Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr