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Fédération des unions des Coopératives de Producteurs de Riz du Niger (FUCOPRI) . Atelier sur les politiques et stratégies pour la promotion de la production rizicole et la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne. Cotonou : 7 – 9 Novembre 2005
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Fédération des unions des Coopératives de Producteurs de Riz du Niger (FUCOPRI) Atelier sur les politiques et stratégies pour la promotion de la production rizicole et la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne Cotonou : 7 – 9 Novembre 2005 Thème : Contribution de la Riziculture a la sécurité alimentaire au Niger Par Ayouba HASSANE
Plan • Brève Présentation de la FUCOPRI • Systèmes de Production • Enjeux lies au développement de l’irrigation
I. Qu’est que la FUCOPRI ? • La Fédération des Unions des Coopératives de Producteurs de Riz du Niger • Date de création 2001 • Aujourd'hui La FUCOPRI compte 9 unions avec 37 coopératives rizicoles totalisant environs 20.937 producteurs.
Objet L’objet de la FUCOPRI est le développement de la filière riz au Niger par sa participation à la mise en cohérence des actions de tous ses partenaires. A ce titre, elle vise le développement économique, social et culturel de ses membres par l’amélioration de leurs conditions d’approvisionnement, de production et de commercialisation en passant par le renforcement de leurs capacités organisationnelles
Les Systèmes de Production de Riz au Niger 3 Systèmes de Production Système par motopompe individuel - Taille Exploit° : 0.3 – 0.5 ha - Rdmt : 5 T/ha - Product° annuelle : 6.500 T Système traditionnel - Taille Exploit° : 0.3 ha - Rdmt : 1 – 1.5 T/ha - Product° annuelle : 11.000 T Système aménagé - Grands périmètres - maîtrise totale de l’eau - Double campagne - Taille exploit° : 0.3 ha - Rdmt : 4.5 T/ha - Production annuelle : 60.000 T
Situation Générale • Le secteur agricole • participe pour environ 40% du PIB, • assure quelques 16% des exportations, • emploie 90% de la population active. • L'agriculture est • essentiellement pluviale et es cultures vivrières constituent la base de la production et de la consommation.
Situation Générale • La culture dominante est celle du mil, qui représente en moyenne 82% de la production céréalière, • contre 14 % pour le sorgho, • 3 % pour le riz • 1 % pour le fonio (la production de maïs reste marginale). • Il faut y ajouter les cultures pluviales secondaires, dont le niébé avec une production de 200 à 300 000 t selon les années.
Situation Générale • la consommation de riz en zone urbaine atteint 39 kg/tête/an. Selon Coste (2003), en combinant les résultats de l’enquête Club du Sahel et les estimations du CIRAD, la consommation moyenne de riz au Niger serait de 14 kg /an/hab. • Production annuelle de 54 000 tonnes de riz blanc • Cette production assure la couverture du 1/3 de la consommation nationale, • Elle représente une économie de devise de 5 à 7 milliards de FCFA.
Enjeux liés au développement de l’irrigation : l’irrigation une priorité nationale Constat • Le Niger pays sahélien où l’incertitude climatique est constante : les productions céréalières et fourragères pluviales sont donc aléatoires. • Une population sans cesse croissante : 13 millions en 2015 • Une inadéquation entre la croissance démographique et la croissance de la production agricole Conséquence • Risque d’insécurité alimentaire et aggravation de la pauvreté.
Enjeux liés au développement de l’irrigation : l’irrigation une priorité nationale Alors • La mobilisation et la maîtrise de l’eau pour l’irrigation ainsi la promotion des cultures irriguées deviennent alors un impératif auquel il faut s’atteler en vue de soustraire les productions agro sylvo pastorales des incertitudes climatiques pour renforcer la sécurité alimentaire et améliorer les revenus monétaires des populations.
Enjeux liés au développement de l’irrigation : l’irrigation une priorité nationale Pour le cas particulier du Riz • Avec un potentiel rizicultivable de 270 000 Ha, le riz constitue la céréale de substitution face aux incertitudes climatiques. La crise alimentaire de 2005 en est la preuve. • La promotion du riz local et la valorisation de son rôle stratégique pour l’économie du pays et les revenus des exploitations familiaux et la sécurité alimentaire n’est pas seulement une question de compétitivité technique et économique. Il est essentiellement politique. • Il faut donc agir sur les politiques nationales et régionales pour assurer sécurité alimentaire durable
La riziculture un instrument pour stimuler un développement intégré à la base • Riziculture et production animale • Riziculture et production maraîchère • Riziculture et production piscicole.
Une production animale très développée autour des périmètres rizicoles • Avec une production fourragère estimée 10 tonnes/campagne/ha la riziculture constitue aujourd’hui un véritable moyen pour soutenir la production animale. • En effet, dans la vallée du fleuve, la paille de riz constitue le principal fourrage surtout pour les gros ruminant. • Le son issu du décorticage du paddy constitue une complément d’aliment très apprécié par les animaux. • L’embouche bovine et la reforme des animaux de trait sont devenues une source importante de revenus pour les producteurs
Une production animale très développée autour des périmètres rizicoles • La paille constitue une source importante de revenu surtout en zone urbaine et en situation de déficit fourrager très fréquente au Niger • Pendant la campagne saison sèche 2005 le revenu apporte par la vente de la paille de riz a atteint 100 000 FCFA/ha sur certains périmètres en zone urbaine • On note également une développement de la production laitière autour des périmètres grâce au crédit vache laitière actuellement développé dans le cadre de plusieurs projets et programmes
Développement du maraîchage • La sécheresse des années 83 et 84 qui a mis en évidence le caractère aléatoire des cultures pluviales du fait des incertitudes climatiques a amené les autorités de l’époque a lancer un appel pour le développement des cultures dites de contre saison. • Dans cette optique qu’ils ont lancé un appel de solidarité au près des exploitants des aménagements hydro-agricoles en leur demandant de permettre l’utilisation de l’eau du périmètre à des fins maraîchères par d’autres exploitants dont la grande majorité est venue d’ailleurs, sachée par la famine et la soif. • Ainsi donc, la disponibilité et l’accessibilité de l’eau autour des périmètres a favorisé l’essor des cultures maraîchères dont la contribution à l’amélioration de la nutrition et du revenu des exploitants n’est plus à démontrer. • Aujourd’hui la grande majorité des riziculteurs disposent de parcelles de cultures maraîchères autour du périmètre.
Quelques mesures politiques de soutien à la production et la commercialisation sous l’égide de la FUCOPRI • La réduction des coûts de l’énergie de 30 % sur les aménagements ; • La vente des intrants (engrais, matériels agricoles) à prix modérés • la mise en place d’une opération appelée « opération de sauvetage de la filière » • La prise en compte du riz dans le dispositif national de stock de sécurité alimentaire • L’enlèvement obligatoire sur la production locale de 10% de la quantité à importer
Proposition de nouvelles mesures politiques de soutien à la production et la commercialisation • La limitation des importations aux besoins non couverts par la production nationale par un système de contingentement • La mise en place d’un crédit de campagne à taux bonifié • Le renforcement des organisations socioprofessionnelles pour assurer la commercialisation du riz • Le prélèvement sur la production locale de toutes les consommations de l’État en riz.
Actions : plaidoyer en faveur du riz local • Organisation de débats télévisés sur la production et la commercialisation du riz local • Production de films documentaires sur la problématique de la filière riz au Niger • Organisation des journées des riziculteurs • L’organisation de journées promotionnelles de vente du riz local • Soirée culturelle, « une nuit pour une consommation citoyenne » : sketch, concert par la mobilisation des célébrités : humoristes, chanteurs etc..
Pistes de réflexions • Dans un contexte d’augmentation des charges de production, de désengagement de l’État, et de libéralisation du marche, quelle organisation faut – il mettre en place pour viabiliser les AHA? • Comment intensifier la production agricole dans un contexte d’explosion démographique, d’atomisation des exploitations agricoles et de paupérisation des exploitants agricoles?
Merci Pour votre attention