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L’ECOWAP, la souveraineté et la sécurité alimentaire Forum sur la souveraineté alimentaire. Plan de l’exposé. Quelques repères sur l’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest L’ECOWAP et la souveraineté alimentaire Où en est la mise en œuvre de l’ECOWAP ? Quelques propositions.
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L’ECOWAP, la souveraineté et la sécurité alimentaire Forum sur la souveraineté alimentaire
Plan de l’exposé • Quelques repères sur l’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest • L’ECOWAP et la souveraineté alimentaire • Où en est la mise en œuvre de l’ECOWAP ? • Quelques propositions
Quelques repères sur l’insécurité alimentaire • Près de 40 millions de personnes confrontées à la faim et à la malnutrition; • Cette malnutrition frappe plus de 15 % des enfants dès la naissance et plus de 25 % des enfants de moins de 5 ans; • La faim a légèrement tendance à régresser au plan régional mais des évolutions très différentes selon les pays;
Quelques repères sur l’insécurité alimentaire • Les causes: une combinaison de crises structurelles et conjoncturelles • Les crises structurelles sont très liées à la pauvreté : 100 millions de personnes en AO ont moins de 1 $/jour • Pour les ménages agricoles: • Difficulté d’accès à des moyens de production suffisants • Absence de sécurité: sécurité des débouchés, des prix… • Absence d’incitation et de capacités d’investissements dans l’intensification et la sécurisation des systèmes de production • Dégradation des ressources naturelles qui sont les principaux voire les seuls facteurs de production accessibles aux ruraux pauvres
Quelques repères sur l’insécurité alimentaire • Les causes structurelles: • Pour les ménages non agricoles: • Sous-emploi • Faiblesse des revenus des activités informelles • Pour tous les ménages: effritement des réseaux de solidarités traditionnels
Quelques repères sur l’insécurité alimentaire • Les causes des crises conjoncturelles: les chocs qui vont frapper différemment les ménages selon leur degré de vulnérabilité et leur capacité à affronter ces chocs: • Les chocs climatiques et les attaques de prédateurs qui vont affecter les disponibilités des vivres; • Les hausses brutales de prix qui vont affecter l’accessibilité des vivres pour tous les ménages pauvres; • Les crises politiques et les conflits.
L’ECOWAP et la souveraineté alimentaire • Quelle est l’ambition d’une politique agricole régionale: • Trouver des réponses à long terme aux problèmes structurels qui affectent l’offre agricole et les conditions de vie des ménages ruraux; • Créer un climat plus propice à la transformation durable des agricultures; • Appuyer les politiques nationales.
L’ECOWAP et la souveraineté alimentaire • Quelle est la vision dont s’est dotée la région pour son agriculture: • « une agriculture moderne et durable, fondée sur l’efficacité et l’efficience des exploitations familiales et la promotion des entreprises agricoles grâce à l’implication du secteur privé; • productive et compétitive sur le marché intracommunautaire et sur les marchés internationaux, elle doit permettre d’assurer la sécurité alimentaire et de procurer des revenus décents à ses actifs; »
L’ECOWAP et la souveraineté alimentaire • Les objectifs de la politique s’inscrivent clairement dans une approche « souveraineté alimentaire » en privilégiant le développement des productions régionales pour couvrir la croissance de la demande alimentaire . • Ses orientations majeuressont : • l’amélioration de la productivité et de la compétitivité de l’agriculture ; • l’intégration régionale des productions et des marchés ; • une insertion maîtrisée dans les échanges internationaux.
Où en est la mise en œuvre de l’ECOWAP ? • Quel est notre ligne directrice: • Travailler sur la mise en œuvre des trois axes en même temps et ne pas laisser dormir cette politique pendant des années; • Maintenir à chaque étape l’effort d’implication des acteurs et des pays dans la conception et la mise en œuvre des programmes; • Parvenir à intégrer dans l’ECOWAP les processus régionaux :la PAU et le cadre stratégique de sécurité alimentaire ont été pris en compte dès la conception de l’ECOWAP; ensuite il fallait articuler les programmes régionaux avec le NEPAD pour donner de la cohérence à l’ensemble; • Impliquer régulièrement les autorités politiques : conseil des ministres notamment.
Où en est la mise en œuvre de l’ECOWAP ? • Quels sont les six domaines d’intervention : • l’amélioration de la gestion de l’eau, comprenant: (i) la promotion de l'irrigation ; (ii) la gestion intégrée des ressources en eau; • le développement durable des exploitations agricoles: (i) la gestion intégrée de la fertilité des sols; (ii) le renforcement des services de support aux producteurs; (iii) la dissémination de technologies améliorées ; • la gestion améliorée des autres ressources naturelles: (i) l'organisation de la transhumance et l'aménagement des parcours; (ii) la gestion durable des ressources forestières; (iii) la gestion durable des ressources halieutiques;
Où en est la mise en œuvre de l’ECOWAP ? • Quels sont les domaines d’intervention : • le développement des filières agricoles et la promotion des marchés : (i) le développement des différentes filières vivrières, péri-urbaines, exportation, élevage à cycle court, agro-forestières, pêche artisanale et aquaculture); (ii) la transformation agroalimentaire; (iii) le renforcement des services aux opérateurs; (iv) la promotion du commerce national, régional et international ; • la prévention et la gestion des crises alimentaires et autres calamités naturelles: (i) la promotion de systèmes d'alerte précoce; (ii) le développement de systèmes de gestion des crises; (ii) l'appui à la réhabilitation des zones après les crises; (iv) le développement de mécanismes de compensations/assurances contre les calamités ; • le renforcement institutionnel: (i) capacités de formulation des politiques et stratégies agricoles et rurales ; (ii) capacités de pilotage et de coordination ; (iii) capacités de suivi et évaluation; (iv) la revue par les pairs.
Où en est la mise en œuvre de l’ECOWAP ? • La conception des plans d’action régionaux et l’appui aux plans d’action nationaux : • passer en revue les stratégies, plans et programmes, ainsi que les affectations de ressources actuels dans le secteur agricole et rural ( 6%, 10%) ; • Ajuster les politiques et stratégies d’investissement en vue: • d’une croissance agricole soutenue, • de la réduction de la pauvreté,de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays, • de développer les complémentarités régionales • évaluer le coût de la mise en oeuvre des politiques et de stratégies d’investissement ; • proposer un mécanisme adéquat de suivi-évaluation ; • organiser une table ronde nationale pour l’adoption des propositions et d’un Pacte National ECOWAP/PDDAA.
Où en est la mise en œuvre de l’ECOWAP ? • Le Pacte National ECOWAP/PDDAA doit indiquer : • les politiques et stratégies d’investissement et leurs coûts ; • les engagements budgétaires du pays et les mesures politiques à mettre en œuvre ; • les engagements du secteur privé, des organisations socio-professionnelles et de la société civile ; • les engagements des partenaires au développement , en termes d’assistance technique et financière ; • le mécanisme de suivi-évaluation , de dialogue politique et de revue des pairs. • Ce processus ECOWAP/PDDAA est actuellement appuyé par un Groupe de partenaires au développement : BAD, USAID, DEFID, SIDA, NORAD, BM, UE, Japon.
Où en est la mise en œuvre de l’ECOWAP ? • La politique commerciale pour les produits agricoles : TEC, APE • deux contributions élaborées en collaboration avec le Département des politiques commerciales et douanières • un document de propositions sur une politique tarifaire appropriée aux produits du secteur agricole. Elles sont prises en compte dans la structure du TEC en discussion; mais sans la 5me catégorie pour le moment ; • un autre document de propositions sur les attentes du secteur agricole dans la définition de l’APE entre l’UE et l’Afrique de l’Ouest. Elles ont été validées par le Comité Ministériel d’octobre 2006.
Quelques propositions • Élaborer ensemble une charte de la souveraineté alimentaire • Préciser ensemble le concept pour l’Afrique de l’Ouest • Faire converger les pratiques des acteurs • Impliquer dans sa conception les États, les OP, les OIG, les donateurs, les ONG • S’appuyer sur l’expérience du Cilss et du Club du Sahel
Quelques propositions • Pousser la réflexion sur les mesures d’accompagnement de la protection pour les populations vulnérables : quels filets sociaux pour compenser la hausse des prix des produits alimentaires ; • Définir les outils régionaux de prévention et gestion des crises, complémentaires des instruments nationaux et permettant de sécuriser les pays et éviter les replis sur l’espace national en cas de crise
Quelques propositions • Affiner nos analyses et nos propositions sur les outils de protection aux frontières et le traitement des produits sensibles dans les accords commerciaux. Plus généralement, définir des propositions qui permettent de porter les enjeux de souveraineté alimentaire dans les négociations internationales