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La vie existe-t-elle ailleurs dans l’univers ?. « Je me vois comme un enfant qui joue sur la plage et qui s’amuse à trouver de temps en temps un galet mieux poli ou un coquillage plus joli, tandis que le vaste océan de la vérité s’étend, inviolé, devant mon regard » Isaac Newton.
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La vie existe-t-elle ailleurs dans l’univers ?
« Je me vois comme un enfant qui joue sur la plage et qui s’amuse à trouver de temps en temps un galet mieux poli ou un coquillage plus joli, tandis que le vaste océan de la vérité s’étend, inviolé, devant mon regard » Isaac Newton
« Il me semble de plus en plus que le philosophe, qui est nécessairement un homme du lendemain et du surlendemain, se soit de tout temps trouvé et devait se trouver en contradiction avec le présent : son ennemi a toujours été l’idéal du jour. Les philosophes se sont assigné une tâche dure, involontaire, inéluctable, mais grandiose : être la mauvaise conscience de leur époque. » Friedrich Nietzsche
Giordano Bruno (1548-1600) Mouvement des planètes sur elles-mêmes et autour du Soleil. Il abolit la sphère des étoiles fixes et renonce à l'idée de centre. Le monde est infini, dans toutes les directions, le vide est parsemé d'étoiles : « Il n'y a aucun astre au milieu de l'univers, parce que celui-ci s'étend également dans toutes ses directions. » Chaque étoile étant un soleil semblable au nôtre, autour de chacune d'elles tournent d'autres planètes : « Il est donc d'innombrables soleils et un nombre infini de terres tournant autour de ces soleils » Et sur ces planètes vivent des habitants : : « Ainsi donc, les autres mondes sont habités comme l'est le nôtre ? Il est impossible qu'un être rationnel puisse imaginer que ces mondes innombrables, aussi magnifiques qu'est le nôtre ou encore plus magnifiques, soient dépourvus d'habitants semblables et même supérieurs. »
1°) L’exobiologie : que nous apprend-t-elle ? 2°) Le phénomène OVNI : que nous apprend-t-il ? (sur le seul terrain des faits observés) 3°) Phénomène OVNI et Science : un couple à problèmes 4°) Quelles hypothèses formuler à partir de ces données ? (des plus prudentes au plus audacieuses) 5°) Conclusion
1°) L’exobiologie : que nous apprend-t-elle ?
Définition de l’exobiologie L'exobiologie (ou astrobiologie) est un champ pluridisciplinaire associant la physique, la chimie, la biologie de l’évolution, l’écologie, l’astronomie, la cosmologie, la modélisation informatique, etc., qui a pour objet l'étude des facteurs et processus permettant l'apparition et l’évolution de la vie. Cela va de l'émergence de la vie sur terre à la possibilité de vie ailleurs dans le système solaire et sur les exoplanètes.
Programme de l’exobiologie • détecter des formes de vie extraterrestre, tout indice de vie actuelle ou passée dans le système solaire et au-delà de celui-ci • comprendre les conditions qui ont permis l'apparition de la vie sur Terre • contribuer à définir des hypothèses de recherche relatives aux conditions qui devraient être réunies sur d'autres planètes pour qu'une forme de vie quelconque, même rudimentaire, puisse y exister • établir des objectifs de recherche et des moyens à mettre en œuvre pour recueillir de plus amples données dans le cadre de programmes d’exploration spatiale.
Conditions physico-chimiques : pour que de la vie puisse se développer sur une planète, on admet généralement, comme conditions nécessaires, la présence d’eau liquide, d’azote, de carbone et éventuellement de silicium. • Facteur temps : la stabilité de l’orbite de la planète dans la zone habitable et la stabilité de son étoile, pour que la vie ait le temps de se développer.
Il existe de bactéries extrêmophiles dans des milieux : • très acides ou basiques, • sans oxygène, • sous forte pression, • dans les roches, • dans les hydrocarbures, • soumis à des radiations gamma....
Si des bactéries peuvent vivre sur Terre dans des conditions aussi extrêmes, alors on peut supposer que la vie peut se développer sur toute planète où des conditions analogues sont présentes.
« Big-bang » : 13,7. 109 années • Âge de notre système solaire : 4,6. 109 années Notre planète serait apparue 30 millions d’années après, il y aurait donc 4,57. 109 années
les processus principaux conduisant à l'apparition de la vie n'ont pu disposer que de 400 millions d'années au maximum (Joyce, 1991), voire de moins de 100 millions d'années (Moore, 1993) Cette rapidité du développement de la vie montre bien que cette dernière doit posséder une forte probabilité de développement. Cette probabilité de déroulement d'une biogenèse a même été calculée : elle est supérieure à 13 % pour toute planète tellurique similaire à la Terre (Lineweaver & Davis, 2002).
Titan, un satellite de Saturne : son atmosphère (1,5 fois la pression terrestre) contient de l'azote, du méthane et d'autres corps composés. Elle ressemble à celle de la Terre avant l'apparition de la vie. La sonde européenne Huygens, larguée par la sonde américaine Cassini, est le premier engin qui s'y soit posé, en 2005. Pendant quatre heures, elle a renvoyé une masse de données inédites sur l'atmosphère et le sol.
Europe est recouvert d'un océan gelé à sa surface. On estime à 10 kilomètres, voire plus, l'épaisseur de la couche de glace sous lequel il serait possible de trouver de l'eau à l'état liquide où auraient pu se développer des bactéries piézophiles, en l'absence de toute lumière solaire.
Une galaxie rassemble des nuages de gaz, de poussières et des centaines de milliards d’étoiles de diverses catégories (100 000 années-lumière) • Les galaxies sont regroupées en amas (un million d’années-lumière) • Les amas sont rassemblés en superamas (quelques millions à dizaines de millions d’années-lumière)
L'estimation actuelle du nombre d'étoiles dans l’univers observable est de 7.1022 étoiles regroupées dans environ 100 milliards de galaxies ! Notre soleil est l’une des étoiles de notre galaxie, la voie lactée, qui rassemble environ 300 milliards d'étoiles. C’est une « naine jaune » et il en existe environ 100 millions dans notre galaxie…
La voie lactée : nous sommes à 20 000 années-lumière du centre de notre galaxie, dont le diamètre est de 100 000 années lumière et l’épaisseur de 1000 années lumière !
Une exoplanète habitable ? Découverte le 4 avril 2007, Gliese 581c est une exoplanète en orbite autour de l’étoile Gliese 581, de type naine rouge, située à une vingtaine d‘années-lumière de notre système solaire. Il s'agirait de la première planète extra-solaire découverte dans la zone habitable de son étoile, et qui devrait donc présenter de grandes similitudes avec la Terre du point de vue de sa température de surface. Gliese 581 étant une étoile considérablement moins lumineuse que notre Soleil, la température reste peu élevée malgré le petit rayon de son orbite (environ 11 millions de kilomètres). Sa température moyenne est estimée entre -3°C (pour un albédo comparable à celui de Vénus) et 40°C (pour un albédo comparable à celui de la Terre), ce qui permettrait la présence d'eau liquide à sa surface.
L’équation de Drake : estimer combien de civilisations peuvent exister dans la galaxie ?
On donne généralement comme fourchette pour le nombre de civilisations existant probablement dans notre galaxie : entre un et 20 millions ! 100 milliards de galaxies ! 100 millions de milliards de civilisations ?
Plus de 10 000 galaxies sur une seule photo, la plus lointaine jamais prise par Hubble A ces échelles de distance, ce ne sont plus des étoiles qu'on aperçoit, mais des galaxies. Dans chaque galaxies, des centaines de milliards d'étoiles et très probablement un million de systèmes semblables à notre propre système solaire autour desquels gravitent des planètes habitées. Vous avez sous les yeux, d'un seul regard, plus de dix milliards de planètes porteuses d'une vie intelligente et dix milliards de milliards d’êtres pensants !
L’exobiologie nous a ouvert un champ immense de potentialités, mais n’a encore jamais détecté la moindre forme de vie extraterrestre
2°) le phénomène OVNI : que nous apprend-t-il ? (sur le seul terrain des faits observés)
L'acronyme OVNI(Objet Volant Non Identifié) est la traduction du terme anglais UFO(Unidentified Flying Object). L'examen des témoignages et les résultats des enquêtes montrent que ce terme est le plus souvent impropre : dans la plupart des cas, les observations décrivent un phénomène connu ou inconnu, généralement lumineux mais sans preuve de la présence d'un objet matérialisé, d’où le terme plus général de PAN(Phénomène Aérospatial Non identifié)
Le GEPAN est créé au sein du CNES en 1977 • Il devient le SEPRA en 1981 • Le GEIPAN (Groupe d’Etudes et d’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux non Identifiés) succède au SEPRA en 2005, et annonce qu’il va diffuser toutes les archives accumulées depuis 1977
PAN classé A si l'observation peut être parfaitement expliquée avec preuves à l’appui. • PAN classé B si l'observation peut être expliquée par la conviction des enquêteurs sans que l'on puisse apporter la preuve formelle de l'hypothèse privilégiée. • PAN classé C si les données de l'observation sont trop pauvres pour en tirer une analyse crédible. • PAN classé D si l'observation ne peut être expliquée malgré la qualité des données recueillies et l’exhaustivité de l’enquête.
Système de classification proposée en 1972 par l'astronome américain Hynek, modifié, du cas le plus banal au plus exceptionnel : - lumières nocturnes :OVNI lumineux dans le ciel nocturne à plus de 150 mètres de distance - objets diurnes :OVNI à plus de 150 mètres de distance - radar-optique :OVNI vu à la fois en visuel et sur un ou plusieurs écrans radars - rencontre rapprochée du 1er type :OVNI vu à moins de 150 mètres - rencontre rapprochée du 2e type :l'OVNI laisse des preuves matérielles, comme des traces au sol - rencontre rapprochée du 3e type :le(s) témoin(s) voi(en)t un OVNI et ses occupants - rencontre rapprochée du 4e type :le(s) témoin(s) prétend(ent) être entré(s) en communication avec les occupants d'un OVNI. - rencontre rapprochée du 5e type :le(s) témoin(s) prétend(ent) avoir été enlevé(s) puis libéré(s) par les occupants d'un OVNI • témoin non consentant, expérience traumatisante • témoin consentant, expérience positive - rencontre rapprochée du 6e type :le(s) témoin(s) prétend(ent) avoir été emmené(s) sur la planète des occupants d'un OVNI.
Premier cas Témoignage du peintre P. P. - dans le Morvan, chez des amis - dans les années 1970 - la nuit - lent survol par un immense « cigare » lumineux - le lendemain, les gendarmes ont enquêté dans tout le voisinage
Second cas Témoignage de X - à Chusclan dans le Gard - vers la fin des années 1960, le témoin a alors une douzaine d’années et il est avec son cousin germain - le jour - atterrissage dans les vignes d’un cylindre vertical bleuté haut d’environ 2 m • il en sort un « humanoïde filiforme » haut d’environ 1,80 qui fait quelques « pas », puis remonte dans son engin • Le cylindre décolle et disparaît à une vitesse foudroyante • Les deux enfants rentrent à la maison très effrayés et racontent ce qu’ils ont vu
Troisième cas Témoignage du commandant de bord Jean-Charles Duboc et de la copilote - Vol AF Nice-Londres, Airbus A 320, en région parisienne, le 28 janvier 1994, le jour, vers 11 h, par très beau temps • Enquête à Taverny pour superposer les témoignages avec des données radar. Les pistes de l'avion et de l'écho non identifié sont examinées. Ce dernier a été détecté par le radar d'azimut, mais pas celui d'altitude. Alors que l'avion évoluait à 330 noeuds, l’objet était à 200 km/h, puis à 150 km/h puis à 0 km/h, et d'une taille estimée entre 200 et 300 m (inférieure donc aux estimations de l'équipage). Seule l'altitude ne peut être confirmée (non détectée) par le radar, qui a également détecté la "disparition" de l'objet (non détecté au "tour" de 10 s suivant) au bout de 50 s. Les investigations menées au CCOA permettent d'exclure l'hypothèse du ballon météorologique. la trace radar montre un traffic arrivant de la droite de l'appareil, alors que l'objet a été observé à gauche par les témoins.
On ne connaît que peu d’observations d’Ovnis au-dessus d’une capitale 1°) en juillet et août 1952, une vague d’Ovnis au-dessus de WASHINGTON. 2°) le 16 août 1954, un Ovni a été observé par des dizaines de milliers de témoins à TANANARIVE, Madagascar. 3°) le 19 septembre 1976, à TÉHÉRAN, où eurent lieu deux tentatives successives d'intercepter un Ovni détecté par les radars au sol et largement signalé par des civils qui le voyaient, de nuit, au-dessus de la ville 4°) janvier 1994, au-dessus de PARIS
Quatrième cas Trans-en-Provence, le 8 février 1981, vers 17 heures. Un homme dans son jardin voit un reflet du soleil sur quelque chose qui évolue dans le ciel. Il observe la descente, puis l'atterrissage brutal, en contrebas de sa maison, d'un objet métallique silencieux, de forme ovoïde. Cet objet restera quelques brefs instants sur la plate-forme, puis il décollera et disparaîtra à une vitesse très élevée dans le ciel.
L'analyse des plantes prélevées sur le site d'atterrissage, une luzerne sauvage, montrent que leur système photosynthétique a été fortement perturbé : les chlorophylles et certains acides aminés présentaient des variations de taux importantes en relation avec la distance au point d’impact. Deux années après, ces mêmes effets disparurent complètement, révélant ainsi un type spécifique et particulier de traumatisme. Selon le Pr M. Bounias, du laboratoire d'écologie et de toxicologie végétale de l'INRA, qui effectua les analyses, la cause des profondes perturbations enregistrées sur la végétation pourrait être due à un puissant champ électromagnétique situé dans la gamme des hautes fréquences (micro-ondes)
Cinquième cas 1973 : le pilote Daniel Michau effectue un vol de routine entre Rennes et Caen à bord d'un hélicoptère. À un quart d'heure de l'arrivée, alors qu'il vole à 330 mètres d'altitude, il est doublé par un cylindre gris métallisé d’environ 500 mètres de long et 60 mètres de diamètre évoluant à plus de 4000 km/h. L'observation ne dure qu'une seconde et demi. L'objet est également aperçu par son copilote Jean-Luc Bideau et confirmé par un écho radar au sol, sans autre forme de perturbation radiologique ou aérologique.
Le « phénomène naturel inconnu » est exclu : aucun météorologue n'oserait soutenir une thèse de ce genre. Et à une telle vitesse, une machine aurait sur son passage engendré une onde de choc pulvérisant le petit hélicoptère et effondré les toitures au sol. Ou c'est non-terrestre, ou Michau, son copilote et les radaristes sont des mystificateurs, des mythomanes.
Sixième casJean-Pierre Petit, dans son enfance, en 1947 Hauteur des « humanoïdes » = à peu près 1,20 m
Lettres Ummites : 50 pages années 90 « Machine à penser » plus riche de questions que de réponses • Sakharov 1967, univers jumeaux >>> première mention d’une vitesse de la lumière variable >>> théorie cosmologique de l’univers jumeau
Pour en savoir plus Voir les Pdf sur le site de Jean-Pierre Petit : « L’Universgémellaire » « Plus rapide que la lumière »
Les types d’« objets » observés • forme sphérique • forme elliptique • cigare • disque • Cylindre horizontal ou vertical • etc • surface unie ou « hublots », « lumières » … • Dimensions de quelques dizaines de centimètres à plusieurs centaines de mètres
Les types de mouvements - immobile en l’air (de quelques centimètres du sol à quelques kilomètres d’altitude) - atterrisage-décollage - objet stationnaire qui engendre d'autres objets (les « objets satellites ») - « combat aérien » , poursuite d'autres objets - interruption d'un vol continu, puis reprise du mouvement - changement d'apparence - vol en formation
Certains des « objets » observés : présentent une apparence variable tant dans leur volume que dans leur forme, peuvent apparaître ou disparaître quasi instantanément, tant en visuel qu’au radar sont d’une incroyable maniabilité, sont susceptibles de fantastiques accélérations, comme s’ils échappaient à toute inertie sont silencieux et peuvent évoluer à vitesse supersonique sans onde de choc
Conclusion : que nous apprend le phénomène OVNI ? • 1°) OVNIS : il existe des milliers d’observations dans le monde attestant de la réalité objective de phénomènes irréductibles : • aux lois connues de la physique • à des phénomènes naturels connus • à nos technologies • 2°) Certains OVNIS sont de toute évidence : • des artefacts • les manifestations d’une forme d’intelligence
3°) Phénomène OVNI et Science : un couple à problèmes
Le directeur de la revue "La Recherche", au cours d’une émission sur les OVNI en mars 1996, reflétait l'opinion du milieu scientifique en affirmant que le sujet des OVNI n’est qu'un aimable divertissement de salon et non une question touchant au domaine scientifique ...
« Projetez-vous simplement en 1900 et essayez de faire admettre à un homme de cette époque qu'on pourra un jour aller de Paris à Marseille, en roulant, en trois heures trente, ou de Paris à New-York dans le même temps, en volant. Ou bien qu'un jour on mettrait un pied sur la Lune. Il vous rirait au nez. » Jean-Pierre Petit
D’après la physique actuelle, nul objet matériel ne peut se déplacer plus vite que la vitesse de la lumière (à peu près 300 000 km/s dans le « vide ») À 100 000 km/s, il faudrait 12 ans pour rallier alpha du Centaure, l’étoile la plus proche ! Les voyages de la terre aux étoiles, même les plus proches, devraient durer des siècles, des millénaires, des millions d’années, ou plus…
Il semble donc logique d’affirmer que les lois de la physique interdisent de tels voyages Oui, MAIS… …il est hasardeux d’affirmer que la physique soit achevée, bien au contraire
À la fin du XIXe siècle, c’est ce que croyait la communauté des physiciens ! Puis sont advenues au début du XXe siècle la relativité et la mécanique quantique… 100 ans plus tard, d’autres révolutions scientifiques sont hautement probables, peut-être imminentes ? Si nous lisons les captivants ouvrages du physicien (archi-orthodoxe) Etienne Klein, le caractère bouillonnant, inachevé et plein d’incertitudes des fondements mêmes de la physique actuelle est évident Il n’est pas déraisonnable d’avancer l’hypothèse qu’une connaissance plus profonde des lois de la nature nous montrera que cette fameuse vitesse de la lumière n’est pas infranchissable, et qu’il est possible de voyager entre les étoiles et les galaxies