10 likes | 87 Views
ÉVALUATION DE LA QUALITÉ DE VIE ( QDV) DES PATIENTS A 6 MOIS D' UN STAGE DE RÉHABILITATION RESPIRATOIRE (RR) en AMBULATOIRE : Expérience du réseau Récup'air.
E N D
ÉVALUATION DE LA QUALITÉ DE VIE ( QDV) DES PATIENTS A 6 MOIS D' UN STAGE DE RÉHABILITATION RESPIRATOIRE (RR) en AMBULATOIRE : Expérience du réseau Récup'air A. HERKERT*, S. JEROME*, C. CHOUAID**, J.M. COURSIER*, F. SOYEZ*.*pneumologues réseau Récup’air île de France,**unité INSERM U707 Hôpital Saint Antoine ,Paris. Objectif : Analyser l'impact de la RR sur la QDV des patients BPCO après un stage en ambulatoire réalisé au sein d’un réseau de santé ( Récup’air) . Cette analyse repose sur la comparaison des scores obtenus aux questionnaires de Saint Georges (QSG) en début, en fin et à plus de 6mois du stage de RR. Discussion: Le stage de RR en ambulatoire réalisé au sein du réseau Récup'air, améliore la qualité de vie des patients de façon significative, ceci est comparable aux données de la littérature. Dans notre étude nous rapportons que l’amélioration de la QDV reste significative à plus de 6 mois de la fin du stage de RR, mais la dégradation objectivée à distance invite à mettre en place une stratégie de maintien des acquis. En effet la RR a pour objectif d’autonomiser le patient (amélioration de la tolérance à l’effort, éducation thérapeutique, prise en charge multidisciplinaire...) et parvenir à des changements de comportement durables. De ce fait il est recommandé de maintenir une activité physique régulière (30mn à 45mn, 3 fois par semaine à une intensité suffisante), de poursuivre l’éducation thérapeutique, la prise en charge psychosociale et diététique. L’adhésion à une association de patients est probablement une démarche fondamentale pour faciliter cette autonomisation Le score total du QSG à plus de 6 mois reste amélioré de façon significative à – 7,48 points. Le score des symptômes reste le paramètre le plus amélioré On remarque une dégradation de la QDV entre la fin de la RR et à plus de 6 mois (+ 8,16) • Cohorte et Méthodologie : • Etude prospective, observationnelle portant sur 39 patients ayant renvoyé leur QSG à 6 mois de la fin de leur stage. • 31 dossiers ont des données complètes et sont retenus pour notre étude. • Les données épidémiologiques retrouvent : • - Une prédominance masculine • - Un âge moyen de 67 ans • - Patients porteurs de BPCO stade II et III • - 21 patients sont à plus d’un an de la fin de RR • Le stage est effectué en ambulatoire, le plus souvent en cabinet libéral, par un kinésithérapeute référencé ayant bénéficié d’une formation spécifique par le réseau. • Il comporte 20 à 30 séances d'1 heure 30, 2 à 3 fois par semaine. • La prise en charge est multidisciplinaire. Le réseau propose si besoin aux patients des consultations complémentaires par une équipe de diététiciennes, tabacologues et psychologues. • Nous avons utilisé le St George’s Respiratory Questionnary pour évaluer la QDV . Il s’agit d’ un auto-questionnaire, spécifique des maladies respiratoires chroniques , validé en français, sensible et reproductible. • Pour le compléter une durée de 20 à 30mn est nécessaire . • Ce questionnaire évalue trois dimensions : • - Les symptômes ressentis au cours des 12 derniers mois (toux, expectorations, dyspnée, sibilances, crises) • - L’activité (retentissement sur l’activité de la vie quotidienne) • - L’impact (impact sur la vie professionnelle, sociale, familiale …) • Un score total est calculé et ramené de 0 à 100. Plus ce score tend vers 0, meilleure est la QDV. • L'amélioration de la qualité de vie est considérée comme significative, lors d'une réduction du score total du questionnaire de Saint-Georges d’au moins 4 points • Résultats: • Sur ces 31 patients le score total du QSG entre le début et la fin de RR s'améliore de -15,63 points. On constate que l’amélioration porte surtout sur le score des symptômes. Conclusions : La RR reste un élément majeur de l'amélioration de la qualité de vie des patients BPCO. La RR est le seul traitement avec niveau de grade A permettant d’améliorer la QDV ainsi que la dyspnée, le nombre et la fréquence des exacerbations et des hospitalisations De ce fait elle doit faire partie intégrante de la prise en charge des patients BPCO associée à un traitement médical optimal.